Oeuvres complètes de Parny

Voorkant
Laurent, 1830 - 903 pagina's
 

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Pagina 476 - S'assied au nord sur un lit de frimas. » Près d'un torrent qui roule avec fracas » Ses flots bourbeux, s'élève un toit rustique; » De vieux sapins le couvrent de leurs bras : » C'est là qu
Pagina 622 - L'amour, plus saint, plus fort que la nature, Aurait bravé leur injuste pouvoir; De la constance il m'eût fait un devoir. Mais ta prière est un ordre suprême : Trompé par toi, rejeté de tes bras, Je te pardonne, et je me plains pas : Puisse ton cœur te pardonner de même ! ÉtÉGIE III.
Pagina 586 - C'est là qu'en liberté tu pourras être aimable Et couronner l'amant qui t'a donné son cœur. Vous coulerez alors, mes paisibles journées, Par les nœuds du plaisir l'une à l'autre enchaînées Laissez-moi peu de gloire et beaucoup de bonheur. Viens : la nuit est obscure et le ciel sans nuage : D'un éternel adieu, saluons ce rivage Où par toi...
Pagina 748 - Écrire à l'aimable Ninon , Se plait aux accords de ma lyre , Et prend même pour me le dire Le doux langage d'Apollon! Ma Muse , que devait surprendre Un encens trop peu mérité, D'un mouvement de vanité A peine encore à se défendre. De cet éloge inattendu Je présume un peu trop peut-être; Mais on veut, quand on vous a lu , Et vous entendre et vous connaiti c.
Pagina 644 - Et le sommeil , qui se plait au village , N'oublia point cet asile nouveau. L'ombre s'enfuit ; l'amante de Céphale De la lumière annonçait le retour. Et, s'appuyant sur les portes du jour, Laissait tomber le rubis et l'opale. Les habitans des paisibles hameaux Se répandaient au loin dans la campagne ; La cornemuse éveillait les troupeaux ; En bondissant les folâtres agneaux Allaient blanchir le flanc de la montagne. De mille oiseaux le ramage éclatant De ce beau jour saluait la naissance....
Pagina 808 - ... plaines, Du nord les subites haleines Brûlent la naissante moisson. Vous ne gronderez plus, tempêtes passagères. Ainsi que le repos, les arts sont nécessaires. Qu'ils renaissent toujours chéris. La France à leurs bienfaits est encore sensible ; Et nos fidelles mains de leur temple paisible Relèvent les nobles débris. Amans des arts et de la lyre, L'Orient reprend sa clarté ; Venez tous ; et de la Beauté Méritons encor le sourire.
Pagina 614 - Objet chéri , pourvu que dans tes bras De mes accords j'amuse ton oreille, Et qu'animé par le jus de la treille , En les chantant, je baise tes appas ; Si tes regards, dans un tendre délire, Sur ton ami tombent...
Pagina 455 - Harold ne l'entend pas. Les yeux baissés , rêveur il se promène ; 'Puis il ajoute avec un long hélas : « Heureux encor le marchand pacifique Fumant sa pipe au fond de sa boutique ! Il craint sa femme et son ton arrogant ; De la maison il lui laisse l'empire , Au moindre signe obéit sans mot dire, Et vit ainsi cocu , battu , content. — Bien , dit la reine , et jamais la sagesse N'a mieux parlé ; mais l'Irlande ? — Ma foi , Je l'abandonne. — II vaudrait mieux , je croi , Régler enfin...
Pagina 774 - L'Amour m'y paraissait glacé . Faible ou trompeur dans ses tendresses Fade et commun dans ses propos , Trop gai , trop ami du repos , Et trop mesquin dans ses promesses. Quoi! m'écriai-je, voilà tout! L'ennui me rendit indolente. Mon cœur, trompé dans son attente , Fut indifférent par dégoût. Bientôt avec obéissance J'acceptai le joug de l'Hymen ; Et , docile par ignorance , A son arbitraire puissance Je me soumis sans examen. Mais enhardi par ma faiblesse...
Pagina 499 - Isuel, ou retarde l'aurore. Ton glaive heureux, redoutable un moment, Vainquit Ornof; mais Éric vit encore, Et son épée effleure le torrent. » Je suis assis sur le bord du torrent. Sera-t-il plaint de ma coupable épouse ? Est-il aimé ce rival insolent ? Tremble , Asléga , ma fureur est jalouse , Et mon épée effleure le torrent. » CHANT QUATRIEME. « IIlustre Égill , » dit Latmor, « dans mon âme , Ta voix cniiii porte un trouble fatal.

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