réclame pour cet agent la suprématie, oubliant que Tel brille au second rang, qui s'éclipse au premier. Après d'abondantes déjections, soient qu'elles aient été spontanées, soit qu'elles aient été favorisées, l'intervention d'un narcotique a-t-elle toujours été nécessaire ? Non. M. ROCHOUX : Puisque l'on tient à parler de thérapeutique, il me faut, avant tout, vous rappeler qu'en 1852 soixante-dix traitements ont été essayés dans le cholera avec un égal insuccès. Réussira-t-on mieux cette année? Il est permis d'en douter. En attendant, M. Gibert vous conseille de faire une sorte de médecine symptomatique, qui consiste à combattre certains symptômes alarmants. C'est peut-être ce qu'il y a de plus convenable, quand on ne peut rien contre la cause du mal. Mais en mc rangeant, faute de mieux, à ce mode de traitement, je ne puis m'empêcher de faire remarquer combien il est précaire. Pour montrer toute ma pensée à cet égard, je dirai que chercher à guérir le choléra en s'attaquant à symptôme grave, le froid, la cyanose, la diarrhée, les crampes, etc., me semble la conduite d'un homme qui croirait pouvoir faire marcher une montre en en poussant l'aiguille avec le doigt sans avoir rétabli le jeu des rouages. Par exemple, on échouerait bien certainement contre une fièvre intermittente si l'on dirigeait un médicament particulier sur chacun de ces symptômes, qui cèdent tous à la seule administration du quinquina. un Faut-il maintenant me défendre du reproche de scepticisme que m'a adressé M. Bouvier ? Dans le cas actuel au moins, la chose n'est pas fort nécessaire, car je crois fermement à l'efficacité de l'évacuation des lieux où règne le choléra comme moyen assuré d'échapper à ses coups. Mais il faudrait bien se garder de croire que l'abandon des lieux frappés par le choléra agit de la même manière que la diminution des malades dans un typhus né de l'encombrement. Là les sujets portent avec eux le mal; leur accumulation augmente l'énergie morbifère de la contagion. Dans le choléra, où aucun principe contagieux n'existe, on se préserve du mal uniquement parce que l'on quitte le lieu où sa cause s'est produite; et comme elle y est attachée, les émigrants ne l'emportent pas avec eux. Il les mettre à l'abri de son atteinte; on les n'est pas nécessaire de les disperser pour garderait réunis tous ensemble, qu'ils ne seraient pas moins sauvés. Il est bon de savoir distinguer comment la dispersion agit dans chacun de ces cas, afin de ne pas se faire un argument en faveur de la contagion du choléra, d'un fait qui, bien interprété, ne la prouve en aucune façon. Séance du 24 avril. M. Lemazurier, correspondant de l'Académie, à Versailles, adresse les renseignements suivants sur la marche de l'épidémic dans le département de Scine-et-Oise. Le choléra s'est montré à la maison centrale de Poissy, presque en même tenips qu'au dépôt de mendicité de Saint-Denis; 2 cas de choléra y ont été observés, 3 se sont montrés dans la ville. A la même époque. c'est-à-dire dans la première quinzaine de mars, les communes du Meulan, ConflansSainte-Honorine, de Saint-Gratien, de SaintCloud, de Saint-Germain, d'Argenteuil, de Bazoin, d'Herbley et de Limay, ont présenté des cas de choléra, mais dans une proportion très-minime, si l'on compare ce qui se passe maintenant avec ce que l'on observait en 1852; la commune d'Argenteuil a scule présenté une exception. Au 4 avril dernier, il s'y était déjà montré sur une assez grande échelle, et 10 décès avaient été observés; plusieurs avaient eu lieu dans la même maison, le cholera ayant d'abord attaqué un enfant au berceau et ensuite la nourrice. Quant à Versailles, si favorisé en 1832, il continue, sauf une exception peu importante, à jouir de la même immunité; ŏ cas ont été observés, tant dans l'hospice civil que dans la ville. En ville, j'en ai observé un sur une femme de 60 ans, garde-malade. fatiguée par de longues veilles, et qui avait négligé une cholérine datant de quatre jours. Elle a été emportée en moins de 24 heures. La période algide était complète, si ce n'est que la langue était restée dans l'état naturel, et la réaction n'a pu être obtenue. La proportion de la mortalité a été la même à peu près qu'à Paris. FIN DU NEUVIÈME VOLUME. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME. Arsenic; emploi de son iodure à l'intérieur dans le traitement de la teigne, 158. -Les terrains arsénifères peuvent-ils trans- mettre aux matières animales qui y sont enfouies une portion de l'arsenic qu'ils contiennent quelquefois naturellement, Artère vertébrale; de la compression de cette artère et de son importance pour le diagnostic des hémorrhagies et des Asthme; emploi du chloroforme dans son Sur le traitement de cette maladie, 268. Avortement; de l'avortement artificiel comme moyen préférable dans les cas pour les- quels l'opération césarienne, la symphy- B Barber. De l'emploi du vinaigre dans le Baume noir, dit du Pérou ; pays dans le- Beardsall. Emploi du chloroforme dans le traitement de l'asthme, 371. Béniqué.—A quelle limite faut-il porter la dilatation des rétrécissements de l'urethre Berend.-Emploi du nitrate d'argent dans Bile de bœuf; observations sur sa décom- Amygdales; observation d'un cas d'adhé Bineau. Anémie dépendant d'une maladie des cap- Angine tonsillaire chronique; son traite- Animaux (Action des gaz ammoniacaux sur Antimoine; de son protoxyde, 178. Armoise vulgaire; emploi de sa racine dans le traitement de la chorée, 154. Arnica montana; de son emploi dans l'hy- sur les combinaisons de l'acide sulfurique Bismuth (trinitrate de); son utilité dans la diarrhée des phthisiques, 578. Blondeau.-Études sur les extraits de quin- - - De l'emploi de la poudre de - Calomel; son emploi dans le traitement du cholera, 573. Camphre; nouveau véhicule pour tenir cette substance en dissolution, 72. Cantharides; emploi de la solution de potasse caustique dans la strangurie qu'elles déterminent, 269. Cantipratani (Thomas) liber de humani corporis anathomia; rapport du docteur Rieken sur ce manuscrit, 293. Capsules surrénales; nouvelle espèce d'anémie dépendant d'une maladie de ces organes, 155. Carswell.-Réclamation au sujet de l'article intitulé: Appréciation des hôpitaux de Bruxelles par un médecin anglais, 111. Cathétérisme de la trompe de Fallope pour remédier à la stérilité, 373. Cazenave. - Moyen de combattre la rétention d'urine sans recourir à la sonde, 468. Cautere actuel; son emploi dans les maladies de l'utérus, 158. Cauteres (Papiers à); formules diverses, 182. Céruse; étude d'un phénomène observé dans les lieux où l'on fabrique cette substance, 177. Traitement employé à l'hôpital des cholériques du Vert-Bonnet, à Liège, par MM. les docteurs Vaust et Closon, 74. Discussion sur cette maladie à l'Académie de médecine de Belgique, 77, 192, 294, 595, 502, 606. Recherches anatomo-pathologiques sur des sujets morts de cette maladie, 95. Peut-on prendre des bains froids pendant que règne cette maladie, 153. Emploi de la strychnine dans le traitement de cette maladie, 266. Extrait d'une leçon sur cette maladie, 460. Cette maladie à Damas, 461. Traitement par l'enveloppement des malades dans des draps trempés dans l'eau froide, 461. vérisation avec tous les développements que chacun d'eux comporte, 285, 389. Clauzure fils. De l'avortement artificiel comme moyen préférable dans les cas pour lesquels l'opération césarienne, la symphyseotomie ou la céphalotripsie deviendraient plus tard nécessaires, 256. Colchique d'automne; observations sur son emploi dans les hydropisies, 266. Emploi du vin de cette plante dans la gonorrhée, 373. Collodion cantharidal; sa préparation, 71. Compression; son emploi dans le traitement du varicocèle, 159. Conéine; de son emploi dans la fièvre intermittente et le typhus, 574. Congélation, ou froid intense; de son emploi comme remède, 165. 54. De son traitement par la Potentilla an- - des phthisiques; utilité du trinitrate de à sa première période (suite), 19, 246, Durr. Sur le traitement de la coqueluche, Dyspepsies; de l'emploi de l'écorce de co- palchi dans leur traitement, 577. 84 E Eaux minérales; de leur glairine, 57. Empoisonnement. Voyez : Patchouli; Arsc- Faget.-Note additionnelle sur l'hyposulfite Fièvre intermittente; de l'emploi de la co- tion, Fièvre typhoide; considérations sur la na- - Fistules urinaires de l'ombilic; des bande- Foyers purulents; nouveau moyen de tenir Hydrocéphale aiguë; emploi de l'arnica mon- consécutives aux fièvres intermittentes; Hyposulfite sodique; son action sur le chlo- de soude; note additionnelle, 386. I Identité (Recherche médico-légale de l') d'a- Iode; essai thérapeutique sur ce médica- — employé comme antidote de la morsure et brome; nouveau procédé pour recon- et iodure de potassium; de l'emploi de lodure de potassium; notes relatives à la -Observations sur les procédés indiqués d'arsenic; son emploi à l'intérieur dans |