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DES

JOURNAUX,

FRANÇOIS ET ÉTRANGERS.

PAR UNE SOCIÉTÉ DE GENS-DE-LETTRES,

DÉDIÉ

A Son Alteffe Séréniffime Monfeigneur le Prince
régnant de la TOUR ET TASSIS, &c. &c.

MAI, 1786..

TOME V.

QUINZIEME ANNÉE,

A PARIS,

Chez la veuve VALADE, Imprimeur-Libraire ;
rue des Noyers, vis-à-vis Saint-Yves; & pour
les Pays-Etrangers, à Liege, chez J. J. TUTOT.

AVEC APPROBATION et Privilege du Roi.

Le prix de la Soufcription de l'Esprit des Journaux s pris à Liege & à Bruxelles, eft de 24 liv. argent de France, pour l'année entiere, que l'on paiera en fouferivant.

Le prix de chaque Volume fera de so fols pour les pcrfonnes qui n'auront pas foufcrit.

en

On s'adreffera chez J. J. Tutot, Imprimeur-Librairey

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FORMe, à Liege, & au Bureau des Poftes

lemagne.

& dans tous les Bureaux des Poftes de l'Al

A Bruxelles, chez

PEsprit des Journauxaire, Libraire, au Bureau de. rue de la Magdelaine; à M." Horgnies, Expéditeur des Gazettes étrangeres, pour tous les Pays-Bas Autrichiens; chez B. Lefrancq, Libraire, & chez Dujardin, L. de LL. AA. RR. au Bureau du Mercure de France.

A Amterdam, chez B. Vlam, Lib. Avan HarreveltSoetens, Lib. dans le Kalveftraat, & Thimotheus Van Harrevelt, Lib. fur le Heeregragt entre l'Oude Spregelftraat & Staptecq, & D. J. Changuion & Dufaulchoy Libraires, dans le Kalveftraat.

A La Haye, chez Goffe & Detune, Libraires.
A Pragues, chez Wolfgand-Gerle, Libraire.
A Vienne, chez Graffer, Libraire.

A Hambourg, chez Ambroise Daclin, Libraire, pour Bout le Nord.

A Francfort, chez J. P. Streng, Libraire.

A Geneve, chez Barde Manget & Compagnies, Lib. pour toute la Suiffe.

A Londres, chez Thomas Hookham, Libraire, No. 147, New Bond Street, Corner of Bruton-ftreet.

A Paris, chez la veuve Valade, Impr.-Libr. rue des Noyers, vis-à-vis Saint-Yves, pour toute la France au prix de 27 liv. pour Paris, & de 33 pour les Provinces, rendu franc de port par-tout le Royaume. A Nancy, chez Matthieu, Libraire, pour toute la Lorraine.

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On s'adreffera chez les mêmes pour le Journal Hif torique & Politique 52 cahiers de 48 pag. chacun par an, qui paroît régulièrement une fois chaque femaine. La Soufcription est de 12 livɔ de France.

On pourra adreffer les différentes pieces que l'on defireroit faire paroître dans l'Esprit des Journaux, M. Horgnies à Bruxelles ; à Liege au Bureau des Poftes Impériales.

L'ESPRIT

DES

JOURNAUX.

HISTOIRE de France depuis l'établissement de la monarchie jufqu'au regne de Louis XIV; par M. GARNIER, hiftoriographe du roi & de MONSIEUR, pour le Maine & l'Anjou, infpecteur, & ancien profeffeur du college royal, de l'académie des infcriptions & belles lettres, Tom, XXIXe. & XXXe. A Paris, chez la veuve Defaint, libraire, rue du Foin St. Jacques, & Nyon, l'aîné, rue du Jardiner, quartier Saint-André-des-Arcs, 1786, 2 vol. in- 12. Prix 6 liv. relié. On trouve chez les mêmes libraires, le tome XVe. in 4to. de cette bif toire, formant les 2 vol, in-12. Prix 19 liv.

reliés; & le même avec des portraits qui y correfpondent. Prix 12 liv. rel. La collection de ces portraits, en 2 vol. in-4to. reliés, eft du prix de 36 liv.

PLUS les faits confignés dans cet ouvrage

approchent du fiecle préfent, plus le favant hiftoriographe paroît s'attacher à en développer les causes & les circonftances les plus détaillées. Le voilà parvenu à une des grandes époques de notre hiftoire, au malheureux regne de Charles IX. M. Garnier a mis à la tête du 29e. volume des réflexions préliminaires pour fe juftifier, en quelque forte, des détails où il eft entré dans le volume précédent, & de ceux auxquels il va fe livrer dans celui-ci. Ces détails, dit-il, fatigueront un grand nombre de lecteurs » Contens de faifir la chaîne des évé» nemens, & de fe faire une idée plus ou moins » précise des perfonnages dont les noms ont fi

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fouvent retenti à leurs oreilles, ils n'auroient voulu que des résultats, des jugemens & des portraits. Cette marche, commode pour eux, » l'auroit été encore infiniment davantage pour l'écrivain, puisqu'en le difpenfant du travail » affommant des recherches, en lui laiffant la » liberté de fupprimer tout ce qui ne lui auroit pas paru fufceptible d'ornement, elle auroit donné plus de rapidité à fes récits, plus de » couleur à fes tableaux. Si donc, au lieu de »'a fuivre, j'ai porté mes premiers foins à » deterrer dans les archives les pieces propres

à fuppléer au filence de nos hiftoriens, fut » prefque toutes les branches de l'adminiftra» tion; fi j'ai donné plus d'étendue aux marie»res épineules & toujours arides de légiflation

& de finance, qu'aux defcriptions de lieux, » de fieges & de batailles; fi j'ai mieux aimé, » toutes les fois que les monumens font venus » à mon fecours, mettre en scene les princi»paux acteurs, les faire parler & agir comme

ils ont véritablement parlé & agi, que de » préfenter des réflexions & des portraits; c'eft » qu'il m'a toujours paru que, de toutes les » productions de l'efprit humain, la plus frivole » feroit une hiftoire nationale qui négligeroit

d'apprendre par quels degrés cette nation s'eft » élevée ou détériorée, & de tenir un regiftre » exact de ce qui a été dit, fait & tenté à fon avantage ou à fon préjudice. Si elle remplit fon titre, l'homme public doit y puifer des » exemples à fuivre & à éviter; le fimple ci» toyen, la connoiffance de fes droits & de fes » obligations; l'étranger, des leçons pareilles ☐ pour le fond, différentes par la forme, à » celles que lui offriroit un traité de morale & » de politique. «

Notre auteur fait fentir la différence qui doit se trouver entre le philofophe & l'hiftorien. Le premier, examinant l'homme & les chofes mo rales dans leurs divers rapports, établit des principes, en déduit des conféquences, ne fe fert des événemens que comme preuves de ce qu'il avance, fans s'arrêter à les difcuter, parce qu'il les fuppofe connus & éclaircis par l'hif

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