Images de page
PDF
ePub

ront tout à la fois au bandage la solidité désirable avec la possibilité de faire exécuter au genou certains mouvements de flexion, que le malade pourra lui imprimer en levant la jambe avec la bande suspensive que nous avons l'habitude de lui fixer au pied, tant pour suspendre le membre malade pendant la marche, que pour lui permettre de le déplacer en tous sens. Un appareil de ce genre, d'une exécution facile, d'un prix insignifiant, que tout chirurgien pourra confectionner partout où il se trouvera, ne remplira-t-il pas, sauf l'élégance et le brillant du mécanisme, toutes les indications auxquelles M. Bonnet veut satisfaire par ses ingénieux appareils? Avec notre bandage modifié selon les circonstances voulues, le malade marchera à l'aide de béquilles d'abord, imprimera à sa jambe les mouvements de flexion et d'extension qu'il voudra avec sa bande suspensive, et réalisera ainsi commodément les conditions exigées par le professeur de Lyon, à savoir: « de permettre au malade lui-même de faire exécuter à sa jambe des mouvements artificiels, sans secousses et sans produire de douleur, tout en harmonisant l'impulsion extérieure avec l'effort des muscles qui meuvent la jambe sur la cuisse. »

En voyant cette quantité d'appareils, ingénieux il est vrai, dont certains chirurgiens embarrassent l'arsenal chirurgical déjà si encombré, on se rapelle les paroles de Mayor, dans son ouvrage sur les simplifications à introduire en chirurgie, et comme lui nous serions tentés de mettre en présence un partisan de la mécanique chirurgicale avec un praticien connaissant toutes les ressources d'un appareil amidonné. Ayant à traiter une affection donnée, une rupture d'ankylose par exemple, l'un ne pourrait le faire qu'à la condition d'être escorté par un fourgon renfermant ses mécaniques, tandis que l'autre, pris à l'improviste, trouverait facilement partout les éléments si simples pour confectionner un bandage amidonné dont la solidité et les modifications infinies répondent à toutes les exigences. Mais, pour bien apprécier la valeur et le mérite de cet appareil, il importe de bien le connaître et de l'appliquer conformément aux règles tracées par son auteur; et à cette occasion nous dirons ici, en passant, que M. le professeur Bonnet se trompe en décrivant dans son ouvrage l'appareil amidonné du professeur Seutin de la manière suivante: M. Seutin place directement » sur le membre malade des coussins faits » avec du coton qu'il entoure de linge et auxquels il donne plus d'épaisseur vis

݈-vis des parties osseuses, comme le bas

de la jambe ou de la cuisse. La solidité » est obtenue par des attelles de carton » que l'on place entre les coussins protec»teurs et le bandage amidonné propre»ment dit..... Ces attelles, enfin, sont en» duites de colle sur leurs deux faces, afin » qu'elles fassent corps en dedans avec les » coussins et en dehors avec le bandage » circulaire. »

Tous ceux qui sont au courant de la méthode et qui ont vu appliquer les appareils amidonnés, n'ignorent pas que nous commençons toujours par entourer le membre d'une bande non amidonnée, posée sur de petits coussins ou de l'ouate aux saillies osseuses et aux creux de l'extrémité. Puis, sur cette première enveloppe, se posent les attelles en carton enduites de colle et garnies de linge, et le tout est ensuite solidement maintenu par des bandes, cette fois, bien amidonnées.

Après avoir suivi M. Philipeaux dans l'exposé de la méthode du professeur Bonnet pour la rupture et le traitement de l'ankylose, il me reste à vous parler de l'observation qu'il apporte en preuve de l'efficacité des procédés du chirurgien de Lyon. Il s'agit d'une ankylose angulaire du genou droit, résultant d'une arthrite rhumatismale, survenue chez une dame de Jemmapes, près de Mons, âgée de 51 ans. Cette dame, douée d'une bonne constitution, fut atteinte, il y a douze ans, d'un rhumatisme qui, d'abord ambulant, finit par se fixer sur le genou droit. Quatre ans après le début de cette maladie, celleci fut encore aggravée par une chute qui détermina une violente arthrite et retint la malade au lit pendant plusieurs semaines; puis le genou se tuméfia, la jambe se fléchit et la malade ne put plus marcher sans béquilles.

On appliqua sur les côtés du genou des cautères potentiels, et plus tard une cautérisation transcurrente avec le cautère actuel.

L'affection résistant à ces moyens, cette dame se rendit à Lyon et se confia aux soins de M. Bonnet. On constata une forte flexion de la jambe sur la cuisse, avec un raccourcissement de 0,18 c.; l'articulation était encore susceptible de quelques mouvements, preuve que l'ankylose était fibreuse; les tendons étaient très-peu rétractés, ainsi que le faisceau aponevrotique du fascia-lata. M. Bonnet jugea ce cas très-favorable et résolut immédiatement de l'opérer.

Le 16 avril, la malade étant éthérisée, l'opérateur fit la section sus-rotulienne du muscle triceps crural, par son procédé

antéro-postérieur, et crut inutile de sectionner les tendons du jarret trop peu rétractés. Après cette section préalable, l'opérateur fléchit fortement la jambe sur la cuisse, rompit ainsi les adhérences de la rotule, du tibia, et, par des mouvements alternatifs de flexion et d'extension du membre, combinés avec des tractions énergiques, il parvint, au bout de dix minutes environ, au redressement presqué complet du membre et à sa direction normale. Après cette opération, le genou fut plié autant qu'il l'était avant et placé dans l'appareil à redressement de M. Bonnet, dont nous avons parlé plus haut.

La tuméfaction, la douleur et la cha leur qui survinrent ensuite dans l'article, se dissipèrent par le seul bénéfice du repos. Sept jours après l'opération, on commença l'extension graduelle du membre au moyen de l'un des appareils mécaniques de M. Bonnet. Quelque faible et modérée que fût cette extension, la douleur qu'elle produisit obligea d'y renoncer pendant quelques jours. Douze jours après, on revint au moyen précédent, qui, cette fois, fut mieux supporté.

De la pléthore cérébrale, une irritation des voies digestives, etc., furent les incidents intercurrents qui troublèrent momentanément, mais sans danger, les suites de l'opération. Cependant, le 20 mai, on put remplacer l'appareil à redressement par le tuteur articulaire propre à permettre des mouvements de flexion et d'extension au genou opéré. La gouttière destinée au redressement de la jambe fut inutile ici, parce que l'appareil articulé dans lequel le membre avait été placé, suffisait pour opérer le redressement de l'extrémité.

Après huit jours de repos dans cet appareil, la malade put faire exécuter à sa jambe quelques mouvements d'extension et de flexion, en s'aidant d'une corde et d'une poulie; la douleur du genou disparut insensiblement; dans le courant du mois de juin, elle put entreprendre des courses en s'aidant d'une béquille, et le 28 de ce mois elle retourna à Jemmapes.

Voilà, Messieurs, le narré sommaire de l'observation que vous a communiquée M. Philipeaux. D'après son récit, vous avez pu vous convaincre que l'opérateur a cu assaire à une ankylose fibreuse ou incomplète, genre d'affection dans laquelle les ligaments, les tendons, les muscles et parfois le tissu cellulaire voisin ont subi des modifications plus ou moins profondes, un certain retrait qui immobilise en quelque sorte l'articulation. C'est ce genre d'ankylose que l'art peut faire espérer de guérir;

c'est là, en effet, qu'en combinant la ténotomic sous-cutanée avec les efforts imprimés à l'articulation, on peut raisonnablement espérer de rendre à la jointure lé jeu qu'elle avait perdu depuis plus ou moins longtemps. Mais quand l'ankylose est complète ou osseuse, nous pensons qu'il serait téméraire de la rompre, attendu que le résultat d'une semblable tentative serait bien plus fâcheux pour le malade que son infirmité actuelle.

De tout ce qui précède, nous croyons pouvoir conclure:

Que l'exposition de la méthode de M. le professeur Bonnet, de Lyon, qui vous à été présentée par M Philipeaux, et l'observation qui l'accompagne en corollaire, présentent un haut intérêt.

Que nous estimons que ce travail figurera avantageusement dans notre Journal et qu'il y a lieu de voter des remerciments à son auteur.

Les conclusions de ce rapport sont mises aux voix et adoptées.

M. HENRIETTE, au nom de MM. Joly et Crocq et au sien, donne lecture du rapport suivant sur l'observation relative à un corps étranger du pharynx, présentée par M. le docteur Koepl, chirurgien du

roi.

MESSIEURS,

M. Koepl, que la plupart de vous connaissent pour l'avoir vu suivre les diverses cliniques qui se donnent dans nos hôpitaux, avec une assiduité telle, que l'amour de la science peut seul l'expliquer chez un homme dans sa position, vous a adressé un mémoire manuscrit intitulé : Corps étrangers du pharynx; extraction; guérison.

Frappé au coin de l'observation, ce travail, Messieurs, est composé de deux parties distinctes, dépendantes cependant l'une de l'autre, ou pour parler plus exactement, c'est le récit d'une observation propre à l'auteur, suivi de commentaires et de considérations générales sur les corps étrangers des voies de la respiration et de la déglutition.

Un jeune enfant, âgé de 25 mois, avala une pièce de deux centimes (un cents); personne n'avait été témoin de cette scène, et si ce n'eût été les signes que l'enfant faisait pour faire comprendre à sa mère l'acte qu'il venait de commettre, on aurait été très-probablement dans un grand embarras pour expliquer les quelques rares symptômes que M. Koepl a pu observer.

Ainsi, aucun trouble dans les mouvements de la langue, dans la phonation, la respiration et la circulation; l'enfant boit des liquides, mais il se refuse à pren

dre des aliments. Il porte la main au cou; il cut, durant les nuits qui suivirent et à plusieurs reprises, des accès de suffocation, mais sans toux. L'inspection de la gorge, le toucher, l'introduction d'un corps métallique, tel que des pinces courbes, n'aident en rien à asseoir un diagnostic rigoureux. Il n'y a que la difficulté que l'on rencontrait au même endroit à l'introduction de la sonde armée d'une éponge qui faisait croire à la présence de la pièce de monnaie dans le pharynx.

Cependant, notre confrère puisa dans la manifestation symptomatologique qui précède, les éléments d'une conviction profonde, qu'un corps étranger se trouvait arrêté dans le pharynx. Il agit donc en conséquence, à l'aide de la sonde à double crochet, que l'auteur attribue abusivement à Dupuytren, tandis que Graefe en est l'inventeur, et parvint à extraire le cents avec une dextérité remarquable.

Tel est, Messieurs, le récit succinct de l'observation que M. Koepl vous a présentée.

Il nous reste à vous dire quelques mots des réflexions dont l'auteur la fait suivre. Il est vrai que la tâche de votre rapporteur est singulièrement simplifiée par la lucidité, la netteté, la logique que l'auteur a apportées dans la rédaction de son œuvre. Celle-ci, toute d'observation, repose exclusivement sur la pratique. Rien de théorique, aucune déclamation vaine qui cache la plupart du temps la pauvreté de la thèse que l'on soutient ou que l'on raconte.

Nous n'avons donc pas à entamer de lutte scientifique, à renverser pour édifier, mais à voir si l'auteur, interprétant les faits qui se sont déroulés sous ses yeux, n'en a pas exagéré la valeur, ou amoindri la signification.

Cette réflexion nous est venue à la lecture de la phrase suivante: « Lorsqu'un corps étranger s'est arrêté pendant l'acte de la déglutition, il s'agit encore de savoir, s'il se trouve dans le canal alimentaire ou dans les voies aériennes. Rien dans les symptômes plus ou moins graves que peuvent offrir la respiration, la circulation ou le système nerveux, ne peut aider au diag nostic du siége du corps étranger dans l'une ou l'autre des deux voies. »

Nous nous sommes demandé si, comme le dit M. Koepl, les choses se passent réellement ainsi. Nous ne le croyons pas, l'auteur a trop généralisé suivant nous, ct si nous devions nous prononcer sur cette question, nous partagerions un avis contraire au sien. C'est-à-dire que, selon

nous, l'exagération des troubles fonctionnels se trouve être en rapport avec la présence du corps étranger lui-même. Ainsi, selon que les symptômes se révèlent avec plus d'intensité dans le système respiratoire plutôt que dans le système de la déglutition, nous avons par devers nous, sinon la certitude que le corps étranger s'est arrêté sur un des points de son étendue, du moins de très-fortes présomptions; réciproquement, si les accidents se manifestent avec plus de violence dans l'appareil de la digestion.

Nous reconnaissons toutefois, avec l'auteur du mémoire, que ces manifestations symptomatologiques ne sont pas tellement fixes. qu'elles ne puissent prêter quelquefois à l'erreur. Le tact du chirurgien, comme nous l'avons vu se dessiner dans l'observation que nous avons rapportée plus haut, lèvera les doutes qui pourraient surgir.

M. Koepl, en parlant des maladies qu'il a cu occasion de voir par suite de l'introduction de corps étrangers, rapporte le cas d'un monsieur qui fut pris d'un accès de rire, et qui mourut subitement au moment où il avalait un morceau de viande.

Il n'entrait sans doute pas dans les intentions de l'auteur d'étudier toutes les questions qui se rattachent aux morts subites; celles, entre autres, dues à l'introduction de corps étrangers, dans les voies de la respiration. Cependant, sous le point de vue médico-légal, cette étude pouvait avoir un but réel d'utilité, celui d'éveiller l'attention des praticiens sur une cause de mort généralement peu connue, et qui, par cela même, est de nature à laisser se commettre des erreurs judiciaires toujours si regrettables. Permettez-moi de vous relater un fait que vous connaissez peut-être, mais que quelques lecteurs de notre recueil peuvent ignorer; il est extrait des journaux de médecine de l'Angleterre.

« Le 2 mars 1850, le docteur Wakley fut requis par la justice à l'effet de visiter le corps de William Vost. Le décédé s'était marié la veille, et en revenant de l'église, il s'était pris de querelle avec son beau-fils. Une bataille s'en suivit, mais les champions furent séparés par un ami commun, du nom de Pope, chez lequel devait avoir lieu le diner de noces. On se mit à table bientôt après; mais tout à coup Vost se releva brusquement, puis roula à terre. Pope le releva aussitôt, mais la mort fut presque instantanée, et on ne put lui por

ter aucun secours.

» Les magistrats durent croire à l'existence d'un meurtre, et ordonnèrent l'autopsie du corps. On trouva le cerveau

gorgé de sang, et l'on conclut que la mort était due à une congestion cérébrale; mais une nouvelle enquête réforma ce jugement. Le docteur Jenning, examinant avec soin, découvrit dans le gosier un volumineux morceau de viande qui bouchait complétement la trachée, et avait dû causer la mort par suffocation. Le jugement du premier jury fut donc réformé, et Hopkins, l'adversaire de ce malheureux, qui avait été arrêté sous l'inculpation de meurtre, fut aussitôt relâché. »

Établissez maintenant un rapprochement entre le fait rapporté par M. Koepl et celui du docteur Wakley, et vous verrez une grande identité entre les deux malades. Les circonstances seules au milieu desquelles ils se trouvaient lorsqu'ils avalèrent le morceau de viande, varient. Ces cas de morts subites sont donc destinés à tenir le médecin sur ses gardes, et à l'inviter à ne plus les rapporter avec précipitation, comme on le fait souvent, aux apoplexies, aux ruptures d'anévrismes.

M. Koepl, en terminant son mémoire, préconise, pour pratiquer la trachéotomie, le nouveau trachéotome de Thompson, à l'aide duquel on pénètre d'un coup dans la trachée. Les essais qu'il en a faits sur le cadavre, dit-il, lui ont réussi. Il ne l'a pas encore employé sur le vivant. Nous trouvons aussi dans les journaux de médecine que M. C. Gerson, docteur-médecin à Hambourg, a aussi inventé un instrument de tracheotomie, lequel consiste en trois branches dont les extrémités se réunissent en formant une pointe aiguë, et qui s'éloignent ou se rapprochent au moyen d'une vis d'appel à l'extrémité du cou.

L'auteur, il est vrai, n'a pas encore essayé son procédé sur le vivant; il a seulement, et en présence d'autorités chirurgicales qu'il cite, démontré. sur le cadavre et les animaux vivants, la facilité avec laquelle on arrive à inciser les arceaux cartilagineux de la trachée, en évitant le danger de l'opération ordinaire.

Pour nous, messieurs, nous nous garderons de nous prononcer d'une manière catégorique à ce sujet; nous savons par expérience que les conditions changent quelquefois du tout au tout, selon qu'on opère sur le cadavre ou sur le vivant: et si nous avions une opinion à émettre, nous nous en rapporterions entièrement aux préceptes qu'a tracés Trousseau. C'est-à-dire que, pour arriver dans la trachée, nous aimerions mieux diviser les tissus, couche par couche; refouler hors de la portée de l'instrument, les troncs veineux qui peuvent se présenter devant lui, etne diviser les arceaux de la trachée, que lorsque

nous serions certain d'avoir épargné les vaisseaux, dont l'ouverture fait compromettre le succès de l'opération. Toute la thérapeutique de l'honorable M. Koepl consiste donc dans l'emploi des moyens chirurgicaux. Il semble. que la médecine, reléguée bien loin sur l'arrière-plan, ne puisse être d'aucune utilité. C'est une erreur que nous avons tenu à réparer, si tant est que l'auteur ait eu l'intention en n'en disant mot dans son travail, je ne dirai pas de faire fi des ressources qu'elle présente, mais de les laisser dans un oubli profond. La médecine et la chirurgie sont deux sœurs jumelles, il est difficile de les séparer. L'une et l'autre se prêtent, dans une foule de circonstances, un appui naturel. Il suffit de suivre les progrès que la première opéra, pour se convaincre de l'influence qu'elle exerce sur le développement et l'amélioration de l'art chirurgical.

Nous regrettons donc que l'auteur n'ait pas dit un mot du traitement des complications que les corps étrangers, introduits dans l'une des voies de la respiration ou de la digestion, font naître.

En résumé, Messieurs, nous avons l'honneur de vous proposer: 4o de voter des remerciments à l'auteur, pour son intéressante communication; 2o de publier son mémoire dans le journal de la Société ; 5o d'admettre M. Koepl au nombre des membres effectifs de la Société. Ses qualités sociales, ses connaissances étendues, nous donnent l'assurance qu'il serait difficile de faire un meilleur choix.

Les conclusions de ce rapport sont adoptées, et M. Koepl est nommé à l'unanimité membre effectif de la Société..

[blocks in formation]

M. le docteur Gysbrechts transmet un mémoire renfermant le résultat des discussions auxquelles se sont livrés les médecins des cantons de Tirlemont, de Léau et de Glabbeek, au sujet de l'avant-projet de loi sur l'exercice de la médecine.

M. le docteur Willain, de Leuze, envoie un travail intitulé « Coup d'œil sur la profession de médecin et sur les moyens de l'améliorer. »

Ces deux communications ont été envoyées à l'examen de la commission de législation médicale.

M. Rigouts-Verbert se présente comme candidat à la place de membre titulaire vacante dans la cinquième section. Renvoi à la 5o section.

[blocks in formation]

rapporteur. L'Académie a reçu trois mémoires en réponse à la question. La commission propose de ne pas décerner le prix, aucun des concurrents n'ayant donné une solution satisfaisante de la question, mais d'accorder une médaille d'encouragement à l'auteur du mémoire coté n° 3, portant pour épigraphe : « C'est en interrogeant fréquemment la nature, que nous arrachons ses secrets (BUFFON), et d'inscrire son nom sur la liste des aspirants au titre de correspondant.

Personne ne demandant la parole, les conclusions de la commission sont mises aux voix et adoptées. L'Académie décide en outre que la question sera retirée du

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

au programme depuis cinq ans et sur laquelle l'Académie n'a pu obtenir une réponse satisfaisante. »

La discussion est ouverte sur ce rapport et ses conclusions.

Un membre propose d'accorder le prix à l'auteur du mémoire no 2.

Un autre membre propose en outre d'accorder une médaille d'encouragement à l'auteur du mémoire no 3, ayant pour devise: Suum cuique.

Cette double proposition est adoptée.

Le billet cacheté annexé au mémoire couronné est ouvert. Il fait connaître que l'auteur est M. le docteur Decaisne, médecin de garnison.

Discussion du rapport de la commission chargée de la présentation des candidats pour les places de membres correspondants.-M. Didot, rapporteur.

Ont obtenu les suffrages nécessaires pour être nommés membres correspondants:

MM. Heuse, doct. en médecine, à Liége; Warlomont, docteur en médecine, à Bruxelles ;

Vandenbroeck fils, docteur en mé-
decine, à Mons;

Thiry, docteur en médecine, à
Bruxelles;

Husson, répétiteur à l'école vété-
rinaire à Cureghem.

Ils ne seront proclamés qu'après qu'ils auront adhéré au paragraphe additionnel de l'art. 6 du règlement.

M. Everard, membre honoraire, donne lecture d'un mémoire sur le choléra asiatique qui règne en Russie.

M. le président, au nom de l'Académie, remercie M. Everard de sa communication, qui trouvera place dans le Bulletin de la séance.

M. Graux annonce qu'il déposera un mémoire sur le choléra dont il donnera lecture dans la prochaine séance.

M. Verheyen dépose un travail en réponse au mémoire de M. Didot, sur la pleuropneumonie épizootique des bêtes bovines et en demande l'impression dans le Bulletin de l'Académie. L'assemblée adopte cette proposition:

M. Stas présente, au nom de M. Depaire, pharmacien à Bruxelles, une note sur le chlorure de mercure ou calomel employé en médecine (1). M. Stas fait en même temps une analyse succinete de ce travail.

L'Académie ordonne l'insertion de cette communication dans le Bulletin.

(1) Nous publierons cette note dans notre prochain cahier.

« PrécédentContinuer »