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Beau mais vent frais.

20

760,12

14.4

17,3

7,8

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21

759,33

17,9

20,3

8,6

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22

756,03

16,4

23,1

15,0

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23

754,31

16,7

21,3

11,8

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ONO.-NO.

Variable, pluie et vent.
Nuageux, pluie et vent.
Nuageux; beau le soir.
Incertain; beau le soir.

Se découvre dans la matinée; beau le soir.
Nuageux; beau le soir.

Se découvre dans la matinée; beau mais vent frais.
Assez beau, vent frais.

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Doux et beau, mais nuageux vers le milieu du jour. Sombre et pluvieux.

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24

756,30

15,3

19,1

10,6

7,50

So.

Pluvieux,

746,23

15,2

16,6

9,4

7,13

S.-NNO.

Pluie abondante.

26

768,68

11,5

15,3

8,6

3,75

N.-NNO.

27

766,21

12,9

16,9

7,3

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28

758,39

14,2

19,4

11,3

0,38

OSO.-NO.

29

761,10

15,3

17,1

8,6

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30

761,70

18,3

20,7

11,7

0,13

31

762,17

21,4

24,0

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SO-OSO. So.

Assez beau mais froid.

Beau le matin, se couvre le soir.

Incertain; beau le soir.

Sombre, incertain.

Très-beau, lemps plus chaud. Très-beau.

SÉANCE DU 26 JUIN 1858.

PRÉSIDENCE DE M. FALLOT.

La séance est ouverte à onze heures et demie.
Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

I. - CORRESPONDANCE ET COMMUNICATIONS. M. le docteur Auzias-Turenne, adresse à l'Académie une réclamation sur un passage de la dernière communication de M. Verheyen intitulée : Considérations sur trois faits de la médecine contemporaine.

En rappelant à la Compagnie le désir qu'il lui a exprimé de devenir l'un de ses membres correspondants, M. le docteur Semanas lui adresse un exemplaire de son dernier ouvrage intitulé Doctrine pathogénique fondée sur le digénisme phlegmasi-toxique et ses composés morbides.

Après ces communications, l'Académie décide, sur la proposition motivée de son Président, que le Mémoire de M. Auzias-Turenne, sera déposé au secrétariat pour être mis à la disposition des membres qui voudront en prendre connais

sance.

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1. NOTE sur la revaccination, par M. le docteur

J.-R. MARINUS, membre titulaire.

Messieurs,

Dans votre dernière séance, l'honorable M. Vleminckx vous a communiqué le tableau des revaccinations pratiquées récemment à la Maison de force de Gand, par M. le docteur Denobele, médecin de cet établissement, sur 262 individus âgés de 10 à 70 ans. Les résultats obtenus ont démontré, selon lui, que la revaccination n'aboutit que sur 4 0/0 des sujets âgés de 20 à 40 ans, tandis qu'elle est suivie de succès sur 23 0/0 de 40 à 60 ans, et sur 54 0/0 de 60 à 70 ans.

Commé conséquence logique de ces chiffres, l'honorable membre se croit en droit d'affirmer :

<«< 1° Que jusqu'à l'âge de 25 ans, la revaccination est inutile;

« 2o Qu'à partir de cet âge et jusqu'à 35 ans, elle produit des résultats utiles sur un certain nombre d'individus, mais néanmoins sur un nombre excessivement restreint; que, par conséquent, sans la proscrire entièrement, on ne doit pas non plus la recommander avec de trop vives instances;

« 3o Qu'à partir de 35 ans, elle devient véritablement préservatrice, et par conséquent nécessaire. >>

Ces conclusions, si elles étaient vraies, Messieurs, renverseraient de fond en comble les propositions que l'Académie a adoptées dans sa séance du 31 octobre 1857 et que le Gouvernement, dans sa vive sollicitude pour la santé publique, a porté à la connaissance des administrations locales afin qu'elles fussent communiquées au public. Ces conclusions, nous ne pouvons les admettre, parce qu'elles sont en opposition avec

la masse imposante de faits recueillis par des praticiens consciencieux de divers pays, parce qu'elles sont contraires à l'expérience, à tous les documents publiés sur la revaccination, ainsi qu'à nos convictions. Et si nous prenons l'initiative pour les repousser, ce n'est pas que nous suspections le moins du monde la loyauté scientifique de notre collègue, mais parce que nous considérons comme dangereuses pour la société les conséquences pratiques qui en découlent, car elles ne tendent à rien moins qu'à supprimer la revaccination chez les soldats, ainsi que chez les élèves dans les écoles, les pensionnats, les athénées, les séminaires, etc. Notre position de rapporteur dans la Commission qui a été chargée d'examiner toutes les questions qui se rattachent à la vaccine, nous fait d'ailleurs un devoir de défendre l'œuvre que nous avons longuement et patiemment élaborée pour étayer les propositions que l'Académie a fait siennes en les adoptant.

En fixant l'âge de 10 à 15 ans comme le plus opportun pour pratiquer la revaccination, en supposant que le sujet a été vacciné dans la première enfance, nous sommes partis d'un principe suffisamment développé dans l'ensemble de notre rapport, principe reposant sur deux ordres de faits et que nous avons exprimé en ces termes:

« Il résulte des observations recueillies dans divers pays, qu'il est rare de voir des individus ayant eu une bonne vaccine, contracter durant les épidémies, la variole ou la varioloïde avant l'expiration de la dixième ou de la douzième année. Ceux qui l'ont eu plus tôt, sont des rares exceptions à cette règle.

<«< D'un autre côté, les revaccinations faites aux différents àges de la vie, nous montrent qu'avant l'àge de dix ans il y a infiniment plus de préservés qu'après cette période de l'existence.

Ce principe est vrai, car il repose sur l'observation de tous les praticiens qui se sont occupés de vaccination, et leur nombre est considérable. On l'a dit longtemps avant nous, la science médicale tout entière est dans les faits; devant les faits, nous devons nous incliner.

Ce qui est encore vrai, et tous les médecins vaccinateurs l'ont constaté comme nous, c'est que la réceptivité pour la seconde vaccine est d'autant plus grande qu'on s'éloigne davantage de la première vaccination ou de la première atteinte de la variole. Nous sommes parfaitement d'accord en cela avec M. le docteur Bousquet qui, dans son Nouveau traité de la vaccine, couronné par l'Académie des sciences, qu'il vient de publier, prouve à l'évidence que c'est de dix à douze ans jusqu'à trente ou trente-cinq ans que la variole menace les vaccinés, et que c'est précisément au même âge que la revaccination a le plus de chances, « deux grands résultats, dit-il, qui rendent le même témoignage et se fortifient mutuellement. »

Le même auteur, invoqué par M. Vleminckx comme" hésitant sur le moment opportun pour la revaccination, parce qu'en 1833, il abandonnait volontiers le choix de ce moment à la volonté de ses clients, est de notre avis aujourd'hui, car il ajoute: « C'est donc à partir de dix à douze ans que commence l'opportunité de la revaccination, elle augmente à quinze, elle n'est jamais plus grande qu'entre vingt et trente. En temps d'épidémie, il est même prudent de devancer ce moment; car alors le danger est imminent (1). »

Nous ne contestons pas la statistique des revaccinations pratiquées à la Maison de force de Gand; mais il y manque une chose pour donner aux faits toute l'exactitude désirable dans

(1) Nouveau traité de la vaccine. Paris, 1848, page 509.

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