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USAGE EXTERNE.

Solution iodo-tannique, normale.

La solution iodo-tannique neutre s'obtient en mêlant par trituration cinq grammes d'iode, quarante-cinq grammes de tannin, et mille grammes (1) d'eau. La solution est complète au bout de peu de temps, on la filtre et on la concentre, par une évaporation ménagée, jusqu'à ce qu'elle soit réduite à cent grammes, après avoir eu soin toutefois de bien l'examiner au papier amidonné.

Cette préparation pourra servir en injection dans les divers conduits recouverts d'une membrane muqueuse, tels que le canal de l'urèthre, le vagin; elle peut être employée avec avantage, en gargarisme, dans les gingivites scorbutiques.

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marie.

Cette solution offre l'avantage précieux de dissoudre l'iode complétement et de manière à ce qu'il ne se dépose jamais, quelle que soit la quantité d'eau avec la quelle on veuille l'étendre. Elle est soluble en toute proportion dans ce véhicule ; elle doit remplacer les solutions iodées faites avec l'intervention de l'alcool ou de la potasse.

Cette solution servira surtout à toucher les ulcères du col utérin, ceux qui surviennent aux gencives et déchaussent les dents, ceux qui ont leur siége à la voûte du palais; elle peut être employée sur les vésicatoires dénudés pour faire absorber l'iode ou en fomentation sur les genoux tuméfiés, à la suite d'une hydarthrose; étendue d'une plus grande quantité d'eau, elle peut servir en injections pour les grandes surfaces séreuses, comme le péritoine, l'hydrocèle et les diverses tumcurs enkystées.

Telles sont les formules que nous proposons. Nous aurions pu en faire ressortir beaucoup d'autres, nous avons cru convenable de nous arrêter, laissant au temps et aux besoins qui naîtront le soin d'étendre, à telle ou telle préparation, la

(1) On ne parvient pas toujours, du premier coup, à obtenir la neutralité complète de l'iode, on y arrivera en fractionnant les doses et surtout

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Alcool de Montpellier à 28 deg., 22 litres. Eau distillée, 22 litres.

On fait macérer les poudres pendant 24 heures dans l'alcool, à une température de 20 degrés.

On fait dissoudre séparément le deutotartrate de potassium et d'antimoine, le sulfate de quinine et le deuto-nitrate de potassium dans l'eau distillée qu'on ajoute à la teinture, qui se trouve ainsi réduite réunion des deux mélanges, on verse le à 19 degrés. Vingt-quatre heures après la sirop de sucre dans le matras, qu'on agite pour la dernière fois.

Après 48 heures de repos, on filtre à la chausse et au papier : la liqueur doit être colorée, mais transparente, et n'avoir qu'environ 18 degrés.

Chaque cuillerée à bouche de ce véhicule ne contient en dissolution que 4 grains 318 de substances purgatives non résineuses; le reste agit comme tonique.

Usage. Cet élixir se prend à la dose de deux ou trois cuillerées à bouche: il

agit comme un léger minoratif; on boit, après l'avoir pris, trois ou quatre tasses de décoction légère de chicorée sauvage ou d'eau miellée.

(Bulletin général de thérapeutique.)

SIROP DE SCILLE COMPOSÉ.

M. Faverdaz, auteur de cette formule, ne fait pas connaître les avantages qu'il a obtenus en réunissant la scille, la digitale, la spirée ulmaire et l'acétate de potasse. Cela est fâcheux, car il est plus difficile de connaitre les propriétés des médicaments

en y ajoutant des quantités d'eau plus considérables; la dose de celle-ci ne parait pas être indifférente à la combinaison entière de l'iode.

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(Ibid.)

NOTE RELATIVE A LA PRÉTENDUE SOLUBILITÉ de la morphine dans le chloroforme; par M. P.-H. LEPAGE, pharmacien à Gisors, correspondant de la Société de pharmacie. J'ai l'honneur d'adresser quelques observations à la Société de pharmacie, relativement à une note de M. SaintLager sur la préparation de l'huile de morphine, note qui se trouve consignée

dans le numéro de novembre dernier du Journal de pharmacie et de chimie (1).

L'auteur, après avoir fait ressortir, avec juste raison, les inconvénients attachés au mode de préparation de ce médicament, qui consiste à délayer de l'acétate de morphine dans une petite quantité d'eau, puis à l'ajouter à de l'huile, propose de lui en substituer un autre, basé sur la faculté que posséderait le chloroforme de dissoudre merveilleusement la morphine pure. Il suffirait d'ajouter la solution chloroformique à de l'huile d'amandes douces pour obtenir un médicament qui participerait à peine des propriétés sédatives du chloroforme, vu la quantité extrêmement minime de cet agent qu'il est besoin d'employer pour dissoudre l'alcaloïde de l'opium.

Dans un travail ayant pour titre : Du chloroforme considéré comme agent dissol vant, que j'ai publié en 1851 (2), j'ai consigné que la morphine et ses sels étaient insolubles dans le chloroforme. La note de M. Saint-Lager annonçant le contraire, j'ai dû vérifier lequel de nous deux avait raison.

Or, les résultats de mes nouveaux essais confirment entièrement ce que j'ai établi dans mon mémoire, à savoir que la morphine et ses sels ne sont pas dissous par le chloroforme.

D'après cette donnée, il n'est donc pas possible de préparer l'huile de morphine

(1) Voir notre calier de janvier, p. 63.

par le procédé indiqué par M. Saint-Lager.

Les sels de morphine (chlorhydrate, sulfate) sont à peine solubles dans les corps gras à froid; à chaud, au contraire, ils s'y dissolvent en quantité notable. Je conseillerais done, pour obtenir un effet sédatif marqué avec l'huile de morphine, de la préparer en délayant le sulfate ou l'hydrochlorate de cette base dans de l'huile d'amandes douces, puis de chauffer le mélange au bain-marie, au moment d'en faire usage, afin de dissoudre le sel morphique, qui, toutefois, ne reste en dissolution que tant que l'huile est chaude.

Remarque. C'est un fait aujourd'hui bien constaté, que la morphine ou les sels de cet alcaloïde ne sont pas plus solubles dans le chloroforme, qu'ils ne le sont dans l'huile d'olives ou d'amandes douces. Rien ne justifie donc l'usage, pourtant très-répandu dans certaines localités, d'une prétendue huile de morphine. Heureusement, on possède aujourd'hui un fort bon moyen d'y suppléer dans les glycérolés, récemment proposés par M. Cap. Voici, par exemple, la formule d'un glycérolé de morphine qui nous semble devoir remplir parfaitement l'emploi d'une embrocation sédative:

Pr. Acétate de morphine, 1 gramme. Glycérine, 100 grammes. Faites dissoudre à chaud ou à froid.

Cette formule n'est que provisoire; mais nous savons que les glycérolés, envisagés d'un point de vue général et particulier, sont en ce moment l'objet d'une étude complète de la part de MM. Cap et Garot, qui ne tarderont pas sans doute à la publier. (Journal de pharm, et de chimie.)

DE L'EMPI OI DE LA MAGNÉSIE FLUIDE (BICARBONATE DE MAGNÉSIE); par M. C. DELACRE, pharmacien à Bruxelles. - L'action des médicaments dépend le plus ordinairement de la forme sous laquelle on les administre; aussi le praticien doit-il toujours non-seulement se rappeler sous quelles formes les principes actifs existent, mais encore sous quelle forme il faut les prescrire dans telle ou telle circonstance déterminée.

L'oxyde de magnésium (magnésie calcinée), si employé comme absorbant des acides qui se développent parfois abondamment dans les voies digestives, est du nombre des médicaments administrés sous une mauvaise forme.

Cette poudre est trop légère et occupe un trop grand volume pour ne pas dégou

(2) Voir notre tome XIII, p. 258.

ter les malades au bout d'un temps plus ou moins long. Les médecins anglais se sont aperçus depuis longtemps de tous les désavantages de la magnésie pulvérisée, qui du reste n'est jamais pure dans le commerce; aussi l'ont-ils presque complétement abandonnée.

Présenter ce médicament sous une forme liquide, d'un goût agréable et chimiquement pur, qui permettrait sous un très-petit volume de faire prendre beaucoup de magnésie, fut le but qu'il s'agissait d'atteindre.

Le carbonate de magnésie, comme la plupart des carbonates à base terreuse, est soluble dans une solution saturée d'acide carbonique. Cette particularité permet de dissoudre beaucoup de magnésie, et de la présenter au malade sous une forme beaucoup plus agréable que le mélange nauséabond formé par la magnésie simplement délayée.

Ainsi dissoute, elle ne peut jamais produire de concrétions dans les intestins, comme cela peut avoir lieu avec la magnésie en poudre. Elle agit d'une manière plus prompte, plus efficace, et à des doses infiniment plus petites.

La solution de bicarbonate de magnésie possède tous les avantages de la magnésie calcinée, sans partager aucun des inconvénients qui la caractérisent. Elle guérit les aigreurs d'estomac, purge sans coliques, en saturant les acides produits par une digestion imparfaite, et empêche le lait de se coaguler trop promptement dans l'estomac des enfants à la mamelle.

Un verre à vin de Bordeaux est la dose que doit prendre un adulte. Une cuillerée à soupe suffit pour un enfant de deux à six ans, une ou deux cuillerées à café pour des enfants plus jeunes.

Prise de cette manière, la magnésie agit comme absorbant.

Si on veut que ce médicament ne produise qu'un effet purgatif, on le prendra avec du jus de citron; on prendra ainsi la limonade purgative au citrate de magnésie; mais il ne faut pas oublier que, quand on la prend ainsi, on est purgé par un sel qui n'a pas la propriété de saturer les acides produits dans l'estomac, comme le ferait la magnésie fluide sans cette addition.

(Presse médicale belge.)

III. BIBLIOGRAPHIE.

CHOLERA-MORBUS. Guide du médecin praticien dans la connaissance et le traitement de cette maladie; par le docteur FABRE, rédacteur en chef de la Gazette des hôpitaux.

Quand un livre, traitant d'une maladie très-grave, sur la nature et les moyens thérapeutiques de laquelle les praticiens ne sont point d'accord, est mis au jour, tout journal de médecine, désireux de faire suivre à ses lecteurs le mouvement de la science et de contribuer au soulagement de l'humanité, est tenu d'en rendre un compte exact.

Dans l'intérêt des abonnés de ce Recueil et dans celui de l'ouvrage du rédacteur en chef de la Gazette des hôpitaux, si connu par la publication de la Bibliothèque du médecin praticien, nous aurions désiré que cette tâche échût à plus habile que nous. Quoi qu'il en soit, notre impartialité et notre ambition d'être quelque peu utile à nos confrères, pourront peut-être compenser notre défaut d'habitude dans ce genre de travail.

Ce traité est un ouvrage nouveau et non une nouvelle édition du petit volume que M. Fabre publia en 1852, et auquel

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H. Coup d'œil historique sur l'invasion du choléra en Europe et sur cinq épidémies, dont trois à Paris et deux en Angleterre;

III. Description du choléra-morbus;
IV. Cholera asiatique.

Nous ne nous arrêterons pas sur les deux premières parties, attendu qu'elles n'intéressent que fort peu les praticiens auxquels, cependant, l'ouvrage de M. Fabre s'adresse spécialement.

Qu'importent, en effet, à ceux-ci, la connaissance des différentes dénominations du choléra et la marche de cette maladie depuis 1817, époque à laquelle, après

avoir quitté le Gange, elle vint à Jaya, jusqu'en 1853 où elle reparut à Paris. Les trente-deux premières pages sont donc presque inutiles aux praticiens; elles ne peuvent être consultées avec fruit que par les auteurs qui, à l'exemple d'Ozanam, s'occupent spécialement des épidémies.

L'article III comprend la description du choléra-morbus, que M. Fabre, à l'exemple du docteur Racle, divise en essentiel ou sans lésions cadavériques après la mort, en symptomatique et en asiatique.

La première partie se compose d'observations, publiées en 1826 dans le Journal complémentaire, et d'un passage emprunté au Répertoire des sciences médicales, écrit, en 1834, par M. Ferrus. Le lecteur n'y trouve donc rien de neuf.

La seconde, dans laquelle il s'agit du choléra sporadique symptomatique, n'est qu'un résumé du mémoire fort intéressant que le docteur Racle a publié, en 1849, dans la Revue médico-chirurgicale.

Enfin, ce troisième article se termine par une observation de M. Machelard, publiée, le 22 janvier 1855, par la Gazette des hôpitaux, suivie de quelques-unes des judicieuses conclusions sur le pronostic et le traitement du choléra symptomatique, empruntées au mémoire de M. Racle.

Me voici arrivé à l'article IV, le plus important de l'ouvrage, suivant l'auteur, ou à celui qui parle de la description et du traitement du choléra-morbus épidémique. Il est divisé en deux sections principales. Dans la première il s'agit de la cholérine, diarrhée préventive. L'on sait combien un observateur français et les médecins anglais ont cherché à fixer l'attention des praticiens sur ce symptôme. Pour M. Fabre, lequel, aux pages 61 et 150 de son Traité, revendique pour son collègue de la Gazette médicale de Paris, une part de sa découverte, qui, cependant, est un peu celle de tous les médecins des localités où a sévi le choléra épidémique; pour le docteur Fabre, disons-nous, la cholérine est le premier degré ou une forme moins grave du choléra, et en le guérissant on prévient fréquemment ce dernier.

La seconde section de l'article IV parle du choléra épidémique. Les symptômes, le diagnostic, la marche, le pronostic, les lésions cadavériques et l'examen chimique et microscopique du sang et des déjections pendant la vie, y sont tracés de main de inaître.

Le docteur Fabre reconnait au choléra épidémique cinq périodes, qu'il avait déjà admises dans son précédent livre :

4o Les prodromes;
2o La phlegmorrhagic;

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En parlant du pronostic, l'auteur rapporte les symptômes funestes et favorables, et il admet les six variétés suivantes : 1o Choléra insidieux;

2o Abattement ou idiotisme cholérique; 3o Transformation fibrillaire, palpitante;

4o Choléra sec;

5 Choléra intermittent;
6o Choléra avec érythème.

Les première, deuxième, troisième et cinquième ont été admises par M. Magendie; la quatrième a été observée par ledocteur Roth, en 1834, et la sixième reconnue par différents observateurs; ainsi, M. Rayer, etc..

Un paragraphe, composé de deux emprunts: l'un, fait à M. Magendie, l'autre, à M. Gendrin, est consacré à l'étude des maladies consécutives au choléra ou avec lesquelles il peut coïncider.

Arrivé à la nature du choléra, M. Fabre, après avoir rapporté les opinions de MM. Bouillaud, Clot-Bey, Delpech, Magendie, Ochel, Sinagowitz, Rochoux, Roche, Bally, Briquet, Gendrin, etc., finit par cette sentence empruntée à ce dernier :

La nature du choléra nous échappe comme, au reste, la nature de presque toutes les maladies; le ferment qui le détermine est puisé on ne sait où. »

En traitant de l'étiologie, M. Fabre exprime la même opinion; voici ses propres paroles : « La plus grande obscurité règne encore, il faut le dire, quand il s'agit de déterminer la cause de ce fléau ainsi que de bien d'autres. Tout se borne, hélas! à des hypothèses (p. 137). Le siége, les causes, la nature du choléra sont pour nous, dit-il (p. 153), le quid ignotum, le To bo d'Hippocrate, qu'il n'est pas donné à notre humaine nature d'approfondir et qu'il faut laisser le soin d'expliquer et d'approfondir à son divin et suprême au

teur. D

La partie du volume, la plus importante à nos yeux, parce qu'elle est celle qui intéresse le plus les praticiens (medici partium est eniti ad repericndam sanitatem, a dit Celse), s'occupe du traitement.

En exposant le traitement préventif, l'auteur parle des mesures adoptées en Angleterre et auxquelles les médecins, qui ont eu à lutter contre des épidémies de choléra, ne sauraient trop applaudir; puis i expose les différents autres moyens, plus ou moins efficaces qui ont été conseillés, et parmi lesquels figurent ceux de MM. Mar

chandière, Bouchardat, Mandl, J. Guyot, Briquet, Piorry, Chauffard, Bordes, Robert de Marseille, Moreau de Jonnès, Piétra-Santa, etc.

Arrivé au traitement curatif, M. Fabre se livre à un examen critique des trois principales médications (saignées, évacuants, opiacés) employées contre la cholérine et le choléra épidémique.

Après avoir signalé, avec le savoir de l'observateur et du critique judicieux qui est à la hauteur de la science, ce que cha'cune d'elles présente d'utile et de dangereux, il se prononce pour la méthode vomitive contre la cholérine.

Cet article mérite l'attention des médecins, car ils y trouveront certainement une bonne règle de conduite, telle que peut la donner l'habile praticien qui connait ce qu'ont fait les maîtres de la science.

La lecture de la partie qui traite des émissions sanguines nous a rappelé le fait suivant :

Pendant la dernière épidémie cholérique qui sévit dans notre ville, un de nos confrères, dans le désir, non pas de faire du neuf, puisque les saignées avaient déjà été conseillées par MM. Broussais, Andral, Bouillaud, Cayol, Honoré, Gendrin, Husson, Renauldin, etc., préconisa hautement les évacuations sanguines générales.

De notre côté, appuyé sur notre opinion personnelle et sur l'autorité de grands observateurs, tels que MM. Briquet, Magendie, Récamier, etc., etc., nous les rejetions dans les périodes phlegmorrhagique et algide. De là il résulta, mais pour quelques jours seulement, cette conséquence c'est que tous les peureux et les cholériques voulaient être saignés; c'est que la mort de ceux que nous avions le malheur de perdre, sans les avoir phlébotomisés, était attribuée à notre traitement; c'est que celle des cholériques que nous avions cru devoir saigner, seulement dans la période de réaction, était, aux yeux des gens du monde, le résultat de nos trop tardives évacuations de sang.

Après ce chapitre vient le dictionnaire de thérapeutique appliqué au choléra, dans lequel, en suivant l'ordre alphabétique, l'auteur rapporte tous les principaux remèdes français et autres, conseillés contre ce fléau, et les fait suivre de quelquesunes des réflexions de leur auteur.

Dans la section consacrée au traitement des diverses périodes du choléra, on trouve un résumé clair et raisonné, qui peut servir de règle de conduite aux praticiens, quoiqu'il ne contienne rien de neuf; car le traitement de l'auteur est à peu près celui mis en usage par tous les médecins.

Vient ensuite un formulaire spécial pour le traitement du choléra-morbus. Là se trouvent rapportées des centaines de formules, avec les noms des auteurs et l'indication des périodes, des variétés et des symptômes qu'elles sont destinées à combattre.

Enfin, l'ouvrage est terminé par une table alphabétique des auteurs cités.

Nous pouvons dire que le Traité du choléra-morbus du docteur Fabre, dont le style est clair et simple, est l'œuvre consciencieuse d'un praticien qui sait se rendre utile à ses confrères en leur faisant connaître le fruit de son expérience et principalement celle des maîtres de la science.

Dr E. PUTEGNAT (de Lunéville).

TRAITÉ THÉORIque et pratique de médeCINE OCULAIRE COMPRENANT L'HISTORIQUE de L'OPHTHALMologie, l'anatomie descriptive, LA PHYSIOLOGIE, LA PHYSIQUE, L'HYGIÈNE, L'OPHTHALMOSCOPIE, LA PATHOLOGIE ET LA THÉRAPIE DES PARTIES CONSTITUANTES DE L'OEIL par P. J. VALLEZ. Bruxelles, 1855, 1 vol. in-8°.

M. le docteur Vallez, qui a déjà enrichi la science de l'oculistique de travaux estimables, vient de livrer à la publicité un Traité de médecine oculaire destiné à son tour à prendre place parmi les publications les plus recherchées.

L'auteur, pour composer son Traité, a fait des recherches nombreuses et mis à profit les travaux de nos compatriotes auxquels l'art est redevable de grands perfectionnements. L'ordre qu'il a suivi nous paraît être des plus heureux pour l'intelligence des lecteurs. En effet, il commence par un résumé qui embrasse toute la science anatomique de l'organe de la vision et de ses annexes, et rafraichit ainsi la mémoire des médecins qui ont quitté les bancs de l'école depuis quelque temps, et leur facilite l'étude de la partie pathologique à laquelle il arrive naturellement après avoir dit quelques mots de la physiologie.

L'ouvrage comprend différents chapitres où sont étudiés : 1o Les maladies de la conjonctive avec leurs nombreuses variétés; 2o les maladies de la sclérotique; 3o les maladies de la membrane de Jacobson; 4o les maladies de la choroïde; 5" les maladies de la membrane de Jacob; 6o les maladies de la rétine; 7° les maladies de la cornée; 8 les maladies de la membrane de l'humeur aqueuse; 9o les maladies de

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