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rencontrerait à peu près dans toutes les urines; il suffit à cet auteur que l'urine donne une coloration rouge ou violacée par l'acide chlorhydrique, pour que la présence de l'indigo soit mise hors de doute; aussi conclut-il à l'existence de cette matière dans l'urine normale de presque tous les individus. D'après M. Hassall, au contraire, l'urine des individus en bonne santé n'en renferme pas, ou tout au moins cette urine ne contient pas d'indigo bleu, et la présence de l'indigo bleu est un phénomène tout pathologique.

Je n'ai jamais vu de matière bleue toute formée dens l'urine des individus en bonne santé. M. Neubauer (1) en a cité un cas; mais la matière bleue, qu'il regarde comme de l'indigotine, était encore ici un produit de l'action des acides azotique et chlorhydrique sur l'urine brute. Dans l'état actuel de nos connaissances, s'il est possible de regarder l'indican comme un élément à peu près normal de l'urine, il n'est pas juste de dire que la présence de l'indigotine et de l'indirubine libres soient des produits qui n'aient aucune signification; bien au contraire, on ne les a observées que dans des maladies graves de la moelle épinière, et jamais chez des individus en pleine santé.

25. En résumé, l'urine sur laquelle j'ai opéré a donné directement, par l'emploi des dissolvants neutres (alcool, éther, chloroforme), deux matières colorées, l'une bleue cristallisable, l'autre rouge incristallisable, jouissant d'un grand pouvoir colo

rant.

Si l'étude chimique de ces deux matières colorantes ne saurait être considérée comme complète, elle est déjà suffisante pour guider le médecin dans l'étude de ces urines.

L'éther et le chloroforme, simplement agités dans un tube de verre avec l'urine à examiner, mettront facilement en évidence la présence de ces matières colorées, et si rapidement que l'essai peut se faire au lit du malade. C'est un résultat pratique qui n'est pas sans intérêt pour la clinique et qui démontrera sans doute que les urines colorées en rouge ou en bleu sont moins rares qu'on ne le suppose généralement. On trouvait quelquefois de l'indigotine libre, parfois assez nettement cristallisée, dans des urines pathologiques, mais on ne

(1) Anleitung zur qualitativen und quantitativen Analyse des Harns, 1867, p. 42, et Annalen der Chemic und Pharmacie, t. XC, p. 120.

possédait aucun moyen de manifester la présence de la matière rouge ou indirubine de M. Schunck. L'emploi direct de l'éther ou du chloroforme vient combler cette lacune. (Bulletin général de thérapeutiq.)

Recherches expérimentales sur les modifications de la composition immédiate des os; par M. F. PAPILLON. Il est aujourd'hui démontré, jusqu'à l'évidence, que les phénomènes de la vie sont toujours le produit régulier d'un ensemble d'éléments déterminés, la fonction précise d'un certain nombre de facteurs assignables. Parmi ces facteurs des diverses équations vitales, les uns sont à peu près fixes, les autres sont variables dans de certaines limites, susceptibles de maxima et de minima.

Cette conception générale a été pour moi le point de départ d'une série de recherches concernant justement les limiles et les variations du déterminisme physiologique. J'ai commencé par étudier dans quelles mesures les principes immédiats normaux de l'économie peuvent être remplacés par d'autres principes, et je suis arrivé dans cette voic à des résultats intéressants.

Je demande à l'Académie la permission de lui en signaler brièvement quelquesuns relatifs à la composition immédiate des os, me réservant d'insister plus tard sur les questions nombreuses que soulève déjà l'examen attentif de ces faits, et sur la doctrine qu'une grande quantité d'expériences en cours d'exécution permettra

d'établir touchant les transmutations dans l'ordre et la nature des ingrédients de l'organisme.

Les recherches que je résume ici, et dont je ne fais ressortir que la conséquence la plus immédiate et la plus saillante, démontrent que l'on peut substituer une certaine quantité de strontiane, de magnésie, d'alumine à la chaux normalement contenue dans les os.

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Expérience I. Le lundi 6 septembre 1869, un jeune pigeon est renfermé dans une cage et soumis au régime suivant: eau distillée mélangée de chlorures, carbonates, sulfates et nitrates de potasse et de soude dans la proportion de 1 gramme et demi par litre; blé roulé dans une pâte fine, obtenue avec du phosphate de strontiane pur et le liquide précédent additionné d'un peu d'acide chlorhydrique.

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Expérience II.- Le 16 septembre 1869, un petit rat blanc, âgé de dix jours environ, est renfermé seul dans une cage et mis au régime d'eau distillée et minéralisée, comme dans le cas précédent, de riz et de gluten additionnés de phosphate d'alumine dans la proportion de moins de 1 décigramme par jour.

Aucun changement sensible ne se manifeşte dans la santé ou dans les habitudes de l'animal.

Le 29 novembre de la même année, au moment où je m'apprêtais à lui donner de la nourriture, le rat meurt après quelques couvulsions. L'autopsie révèle des désordres intestinaux et une sorte d'entérite grave. L'intestin est noir-violâtre et rempli de sang. Je songe alors à examiner mon phosphate d'alumine et j'y trouve une certaine quantité de grains durs et moins ténus que les autres. C'est probablement l'action prolongée et toute mécanique de ces grains sur l'intestion qui a déterminé l'irritation mortelle.

Le rat est bouilli dans l'eau distillée, puis désossé; 100 d'os calcinés donnent à l'analyse :

Alumine
Chaux.

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6,95 41,10

Expérience III. Le 16 septembre 1869, un petit rat blanc, frère du précédent, est soumis aux mêmes conditions, à cela près que le phosphate d'alumine est remplacé par du phosphate de magnésie. Il est l'objet des mêmes soins et des mêmes observations.

Le 25 novembre suivant, ce rat est sacrifié, en pleine vigueur. Les os obtenus, et traités comme dans l'autre cas, sont soumis à l'analyse et donnent sur 100:

Magnésie
Chaux.

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3,56 46,15

os avaient conservé leur aspect et leurs propriétés physiologiques, qu'aucune perturbation ne s'était produite dans le sys

tème de leurs fonctions normales.

Voilà les faits positifs que je tenais à communiquer à l'Académie. D'autres expériences, plus décisives, plus complètes et entreprises sur un champ plus étendu, donneront, je l'espère, une nouvelle force et un nouvel aspect à la démonstration que je poursuis. Encore une fois, je réserve l'avenir toute discussion théorique et pour toute induction doctrinale, qui seraient aujourd'hui prématurées.

(Journal de pharm. et de chimie.)

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Substance soluble dans
l'eau.

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Cubèbe Cubèbe Tiges de frais. vieux. cubèbe. 14,215 13,041 1,769 6.940 6,096 7,777 8.187 8,024 7,609 4,210 4,860 6.800

2.714 2,533

1,782 1,818

1,175 1,096 0,364

2.484

2,576

0,357

0,960

1 106

0,226

2,558

2,968

2,789

0,511

0,408

0,037 0,084 0,031

0,403 0,362 0,750

0,019 0,027 0,004

0,481 0,422 0,011 4,750 3,100 46,066 46,140 68,066

3,380

5.478 5,339 3,097

100,000 100,000 100,000

20,224 19,756 23,238 L'huile éthérée (des semences fraîches?) est incolore ou a une teinte verte, claire, très-pâle, possède une saveur et une odeur intense de cubèbe, se dissout dans dix-sept parties d'alcool absolu; il est décomposé et noirci par les acides concentrés; un courant d'acide chlorhydrique gazeux donne naissance à deux combinaisons, dont l'une est solide et l'autre liquide. Sa composition est exprimée par la formule C50H24, et le rapport centésimal des deux corps constituants donne C-88,25, H=11,74.

L'huile de cubèbe frais est pour ainsi dire toute elæoptène (principe liquide des huiles essentielles nommé aussi oléoptène); elle n'est donc pas mélangée de stéaroptène

J'ajoute que chez tous ces animaux les (principe solide des huiles, dénommé aussi

camphre d'essence), corps qui ne se trouverait que dans le vieux cubèbe. Le meilleur moyen pour l'obtenir consiste à abandonner à lui-même le cubèbe frais pendant quelques jours, à une température assez basse, 12o à 25oC. Le stéoroptène a peu d'odeur et de saveur de cubèbe, se dissout facilement dans l'alcool, fond à 65°C., bout à 148°C. et cristallise en aiguilles blanches sans se décomposer, il se dissout dans l'acide sulfurique concentré, sans se colorer; sa composition est exprimée par la formule CH2602.

La gomme serait sous le point de vue de ses propriétés macroscopiques entre la véritable gomme et le mucilage de graine de lin ou de coing.

La cubèbine se présente sous la forme de fines aiguilles; elle est insipide (mais dissoute dans un liquide approprié elle a une saveur amère). Elle est insoluble dans l'eau froide, peu soluble dans l'eau bouillante; elle acquiert dans ce cas,une saveur amère; elle se dissout dans 50 parties d'éther, dans 75 parties d'alcool; la solubilité augmente dans l'un et l'autre cas en raison directe de la température; elle se dissout aussi dans le chloroforme, dans le sulfure de carbone, dans l'acide acétique, dans les huiles grasses et éthérées. Elle fond à 125° -126°C. en brùlant un pen; elle commence à bouillir à 190°C. sans se volatiliser. Elle manifeste une réaction neutre aux réactifs colorés; elle rougit enfin au contact de l'acide sulfurique concentré et brunit avec l'acide nitrique. (Annali di chimica.)

Préparation de l'oxygène au moyen du chlorate de potasse et du peroxyde de manganèse; par M. JUNGFLEISCH.

Selon M. Jungfleisch, le peroxyde de manganèse n'agit pas sur le chlorate de potasse par influence catalytique. M. Jungfleisch rappelle que certains métaux, le fer, le manganèse, le chrome, le cuivre, par exemple, peuvent former plusieurs combinaisons avec l'oxygène, dont les moins oxygénées sont basiques et celles qui le sont le plus, sont acides. Ces métaux ont entre eux cette analogie, que, si l'on chauffe leurs oxydes peu oxygénés avec du chlorate de potasse ou du nitre en présence d'un alcali, les combinaisons oxygénées acides de ces métaux prennent naissance et forment des sels avec l'alcali ajouté.

Ce fait général reconnu, il faut considé

rer que les oxydes métalliques acides sont peu stables et que plusieurs d'entre eux ne peuvent exister qu'en présence d'un alcali. De ce nombre est l'acide permanganique.

Si dans du chlorate de potasse fondu et porté à une température peu supérieure à celle de son point de fusion, on projette les divers oxydes du manganèse, on observe des phénomènes différents.

Avec MnO, l'oxydation est rapide et il se produit de l'acide permanganique.

Avec Mn2O3, la réaction est moins vive, mais on voit apparaître encore l'acide permanganique.

Avec Mu3O', on a une réaction plus vive, avec formation d'acide permanganique.

Avec MnO2, jamais, si ce corps est pur et que la température du chlorate soit peu supérieure à celle de son point de fusion, on n'obtient d'acide permanganique. Mais si l'on continue à chauffer, MnO2 perd une partie de son oxygène et, sous l'influence des propriétés basiques de l'oxyde ainsi réduit, on voit apparaître l'acide permanganique.

Si donc l'on chauffe le peroxyde MnO1 avec du chlorate de potasse, au moment de la décomposition de cet oxyde par la chaleur, il y aura formation d'acide permanganique aux dépens de l'oxygène du chlorate. Mais cet acide permanganique ne trouvant, comme substance basique, que l'oxyde MnO, qui ne peut le rendre stable, se décompose en produisant de l'oxygène. Cette action continue jusqu'à ce que la décomposition totale du chlorate de potasse soit effectuée. Mais vient-on à ajouter un alcali, l'acide permanganique est rendu stable et il ne se dégage plus d'oxygène.

Il n'y a donc pas besoin de recourir à la force catalytique pour expliquer l'action du peroxyde de manganèse sur le chlorate de potasse.

Les mêmes phénomènes ont lieu avec les oxydes électro-négatifs du fer, du chrome, du cuivre, etc.

M. Jungfleisch compare à l'action des oxydes du manganèse sur le chlorate de potasse, celle des oxydes du nickel ou du cobalt sur l'hypochlorite de chaux. Si l'on ajoute une quantité infinitésimale d'un sel de cobalt à une solution d'hypochlorite de chaux, il se précipite une matière noire, qui est un oxyde supérieur du métal. Si l'on chauffe, de l'oxygène se dégage, l'oxyde supérieur étant instable à une certaine température, et le dégagement du

gaz continue jusqu'à décomposition complète de l'hypochlorite.

(Journal de pharmacie et de chimie.)

Pharmacie.

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Des succédanés du perchlorure de fer et de ses incompatibilités; par M. BOUILHON, pharmacien. Le perchlorure ou sesquichlorure de fer est un médicament assez fréquemment employé en nature ou associé à divers véhicules. L'habitude a consacré l'usage du perchlorure; mais d'autres sels de sesquioxyde possèdent aussi des propriétés astringentes. Plusieurs expérimentateurs ont préconisé le sulfate de sesquioxyde de fer, l'acétate de sesquioxyde, l'azotate de sesquioxyde, le sulfate double de sesquioxyde de fer et de potasse ou alun de fer. Mais ces préparations, quoique efficaces, n'ont pas encore pris rang dans la pratique.

Il est à regretter que l'alun de fer surtout soit resté dans l'oubli, car il cristallise et peut, par conséquent, être obtenu dans un état de neutralité absolue; il est, de plus, doué d'une astringence considérable.

Puisqu'on a persisté quand même dans l'emploi exclusif du perchlorure de fer, ne parlons que de lui et entrons dans quelques développements sur les modifications qu'il peut subir quand il est soumis à l'influence de différents agents.

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Le perchlorure de fer ne doit pas non plus être mis en présence de sels qui, par une double décomposition et cependant sans produire de précipité, en changeraient complètement la nature et formeraient d'autres sels de sesquioxyde sur la valeur desquels on n'est pas aussi bien fixé. Ainsi, il est évident que si l'on formulait une solution contenant du perchlorure de fer et de l'acétate de soude, elle ne renfermerait que du chlorure de sodium et de l'acétate de sesquioxyde de fer.

Il est donc prudent, pour l'administration interne, de s'en tenir à la potion or

On peut se procurer le perchlorure de dinaire, faite à l'eau distillée et édulcorée fer sous trois états différents :

Le chlorure anhydre et cristallisé en lames violacées très-déliquescentes. Ce corps est parfaitement inutile, attendu qu'il s'hydrate dès qu'on le fait entrer dans une préparation quelconque ;

Le chlorure hydraté et solide, sous forme de plaques jaunes;

La solution normale de perchlorure à 50 degrés c'est la préparation la plus usitée et celle qu'on se procure aisément dans toutes les officines.

Sous quelque forme que ce soit, le perchlorure de fer doit être chimiquement neutre, exempt de chlore et de sous-sels de fer. La solution à 30 degrés est, comme nous l'avons dit, presque exclusivement employée. La pratique a démontré que cette concentration était suffisante, et dans bien des cas on ne l'applique même qu'étendue de son volume d'eau. Cette solution contient :

au sirop de sucre incolore, en se gardant bien de jamais y mettre du sirop de gomme ou des sirops composés, ni des teintures, qui précipiteraient la substance active et en changeraient la composition.

Le sucre même altère le perchlorure de fer, et cela se produit d'autant plus rapidement que l'influence de la lumière et celle de la chaleur sont plus prononcées. Dans ce cas, le perchlorure de fer est réduit et ramené d'abord à l'état de sel ferroso-ferrique, tandis que le sucre s'intervertit sous l'influence de l'acide chlorhydrique mis en liberté. Si l'action se continue, la quantité de protosel augmente graduellement. Aussi le sirop de perchlorure de fer ne doit-il être préparé qu'au moment du besoin, à froid, par simple mélange, et conservé à l'obscurité pendant tout le temps que le malade en fait

usage.

Une ancienne préparation ferrugineuse,

a constaté que le tissu normal était remplacé par une quantité de champignons. D'autres fois il a pu s'assurer que le végétal devenu inerte, n'offrait plus que des débris de tissu, toute la substance ayant été dévorée ou détruite par des animalcules. Il pense donc que le pharmacien, soigneux de son art, devrait d'abord s'appliquer à connaître la structure des sub

la liqueur de Bestucheff, nous fournit un exemple analogue. Ce médicament consiste en une solution de perchlorure de fer dans un mélange d'éther et d'alcool. Récemment préparé, ce liquide est d'un beau jaune, mais, sous l'influence de la lumière, la teinte devient de plus en plus verte par suite de la réduction du sel; en même temps de l'acide chlorhydrique est mis en liberté et forme de l'éther chlorhy-stances saines qu'il emploie et pourrait drique en réagissant sur l'alcool.

Comme le sirop, cette liqueur doit être préparée au moment du besoin, et il est plus que probable que son altérabilité et, par conséquent, les échecs qui ont dù se produire à la suite de son administration sont cause de l'oubli dans lequel elle est ton.bée. (Abeille médicale.)

-

Érythrocentaurine dans le Sabbatia angularis. L'érythrocentaurine, qui a été trouvée par M. Méhu dans les erythræa centaurium et chilensis, se retrouve aussi, d'après M. John F. Huncker dans la centaurée américaine, Sabbatia angularis. Outre ce principe qui existe en très-petite quantité, la centaurée d'Amérique contient de la résine, de la chlorophylle, de la matière grasse, de la gomme, de l'albumine, de la pectine, de l'extractif amer, des traces d'huile essentielle, un acide organique, une matière colorante rouge et des sels. M. Huncker n'a pu isoler et faire cristalliser le principe amer. L'extrait aqueux du Sabbatia, qui parait la préparation pharmaceutique la plus énergique, administré à un chat de moyenne grosseur, à la dose de 10 grains, a semblé exercer une action narcotique sédative très prompte; après un sommeil qui a duré deux heures, l'animala eu une violente purgation et est mort dans les vingt-quatre heures.

(American Journal of Pharmacy.)

Emploi du microscope pour la pharmacie. Le docteur Hale, dans une note sur l'utilité du microscope pour le pharmacien, fait remarquer que dans un trèsgrand nombre de cas, la détérioration des médicaments est due à la production d'animalcules ou de végétaux inférieurs, que cet instrument peut seul faire découvrir. A l'appui de cette opinion, il cite plusieurs observations sur la structure de feuilles de digitale et de belladone, qui avaient perdu toute propriété active et dans lesquelles il

plus tard, par une application intelligente du microscope, reconnaître si ses produits ont perdu leur activité par l'action d'animalcules ou par la présence de champignons.

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Du meilleur mode de préparation et d'administration des potions purgatives au citrate de magnésie, et de leurs effets thérapeutiques; par M. le docteur DELIOUX DE SAVIGNAC. Le citrate de magnésic, quoique très-fréquemment employé aujourd'hui, passe néanmoins pour un purgatif lent, infidèle, et n'agissant suffisamment qu'à des doses élevées, à 50 et 60 grammes.

Il peut en être ainsi, en effet, si l'on suit les formules données par les pharmacopées, les formulaires, par le Codex luimême; d'après ces formules, on prépare un citrate de magnésie acide auquel on donne ensuite, généralement, un véhicule gazeux.

Or les sels acides sont beaucoup moins purgatifs que les sels neutres; exemple : les sulfates neutres de soude et de magnésie, qui purgent infiniment mieux que le bitartrate de polasse. Le gaz acide carbonique, étant un anesthésique, loin de favoriser l'action d'un sel purgatif, la diminue

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