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fi bon effet, qu'il le recommande à tous fes amis dans les hydropifies.

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8. Madlle. KOPISCH, fille de M. Kopifch négociant à Breslau en Siléfie, âgée d'environ 17 ans, fut attaquée en 1778, d'une afcite extrêmement opiniâtre, accompagnée d'une anafarque; on avoit effayé infructueulement tous les remedes imaginables enfin la malade fit ufage du préfent remede fous l'inspection de quelques médecins, habiles & impartiaux. Après un long ufage fans interruption de ce remede, ainfi que de quelques autres ajoutés par les médecins, Madile. Kopifch fut parfaite ment guérie, de forte qu'elle doit la confervation de fa vie préférablement à ce remede & à la direction louable des médecins, comme atteftent les propres lettres de Mad. Kopisch, mere de la malade.

9.,, M. FRANÇOIS D'ALLENBERG de Freyfingue, âgé de 74 ans, avoit un accident hydropique, il éprouva beaucoup de foulagement par ce remede.

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10. N. N. JACOBS, marchande de fil de laine, près la chapelle de S. Matthieu, rue VorSant-Mattheis, à Cologne, âgée d'environ 40 ans, étoit attaquée d'une hydropifie générale, & fut guérie parfaitement par l'ufage de deux paquets de ce remede, de forte qu'elle n'a obfervé aucune trace du mal, depuis ce tems-là.

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La veuve MARGUERITE DURSCH, de meurant rue Spielmansgaffe à Cologne, étoit attaquée d'une hydropifie très-opiniâtre, elle fut parfaitement guérie par un ufage très-diligent de ce remede, fans l'avoir interrompu.

12.,, ELISABETH POHL, nommée Hefman; rue Goldgaffe, paroiffe de St. Cunibert à Cologne, avoit les pieds purulens & d'autres ac

cidens accablans, il s'enfuivit après un enflement des pieds. Elle fit ufage de ce remede, & elle reffentit par-là un foulagement confidérable. 13.99 M. F. A. D'EUTH, chancelier de S. A. le prince de Berchtoldsgade au cercle de Baviere, demanda le remede pour une perfonne attaquée d'un accident hydropique, qui éprouva par ce remede un très-bon effet.

14. "

URSULE GEORGE, native de Cologne (âgée d'environ 20 ans) avoit perdu fes regles par une grande épouvante, & fut attaquée par-là d'une hydropifie, très-dangereuse, de forte qu'on désespéroit de fon rétabliffement; dans cet état critique, elle reçut le médicament en question, & au plus grand étonnement, elle fut guérie au bout de fix à fept. jours radicalement de l'hydropifie. Deux jours après les regles reparurent très-fortement, & depuis elles n'ont point été interrompues, & elle jouit d'une parfaite fanté. Le hafard a fourni ce premier exemple, que ce remede antihydropique, eft trèsfalutaire pour guérir la fuppreffion des régles, & pour les rétablir dans leur ordre naturel.

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15. Le R. P. AUGUSTIN STRATEMEYER, fous-prieur du couvent des R. P. Dominicalus à Warbourg, dans l'évêché de Paderborn, âgé de 63 ans fut attaqué d'une hydropifie, qui aug mentoit tellement, que le P. prieur doutoit. de la réconvalence du P. Statemeyer, dans une lettre qu'il écrivit au P. Braun, dominicain au couvent de Cologne le préfent remede lui fauva la vie.

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16. CONRAD HAMRATH dans la franchife de Bensberg, duché de Berg, âgé de 50 ans, fut attaqué d'une hydropifie de poitrine, & guéri par l'ufage de ce remede..

17., PIERRE FUSs, demeurant rue Neckell

kaul, paroiffe de S. Jean à Cologne, âgé de 59 ans, fut furpris de dyffenterie au mois d'oc tobre 1780. Il fut enfuite attaqué d'un enflement très-opiniâtre aux pieds, qui s'évanouit entiérement par un long ufage de ce remede antihydropique.

18.,, FRANÇOIS EDELER, imprimeur [ qui demeuroit chez le batelier Freudenberg, rue St. Jean à Cologne,] âgé d'environ 55 ans, fut faifi d'une hydropifie générale (anafarque), car la tête, les mains, les pieds & tout le corps s'enflerent extrêmement. Dans un terme de iz jours environ, il fut radicalement guéri au mois de juillet 1780 de cette hydropifie dangereuse. Une demi-année après il mourut d'une fievre putride, ayant été négligé.

19.,, CLAIRE NATHHOFENS, ( logée dans l'hôpital nommé Spies-Convent fur le Handsrucken, paroiffe de S. Marie-aux-Indulgences à Cologne), âgée de 74 ans; elle étoit attaquée depuis quatre femaines d'une hydropifie générale. Elle fut radicalement guérie par l'ufage d'un feul paquet au mois de juillet 1780. La plupart des malades ont le même bonheur d'être guéris par ce remede, lorfqu'ils en font ufage de bonne heure, & avant que l'hydropifie ne foit trop avancée.

20.

La veuve ELISABETH LANGENS ( qui demeure rue Neckelskaul, paroiffe de S. Jean à Cologne), âgée de 37 ans, fut attaquée d'un accident hydropique très-remarquable & trèsopiniâtre, depuis le mois de feptembre 1780, car en premier lieu les pieds & le bas-ventre s'enflerent, les regles furent fupprimées, & de plus il parut une grande tumeur au ventre & une autre tumeur à une jambe. La malade commença l'ufage de ce remede le 9 décembre

1780, & avant la fin du même mois l'enflement des pieds & des autres parties du corps étoit prefqu'entiérement évanoui. Elle a continué diligemment & fans interruption l'ufage de ce remede, comme d'un médicament préfervatif, & tous les accidens ont difparu l'un après l'autre. 21. La veuve CHRISTINE SERVATIUS mere du vitrier Servatius, rue S. Jean à Cologne, âgée de 79 ans, avoit depuis une année les pieds enflés & une refpiration très-difficile, accompagnée d'autres incommodités. Elle s'eft fervie de ce remede avec un très-grand foulagement. «

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Remarques.

Quantité de malades en Allemagne, en France, en Hollande, aux Pays-Bas, &c. &c. ont été guéris radicalement par ce remede de leurs accidens hydropiques, mais la plupart des malades n'ont pas fait favoir ni déclaré leur guérifon, ou l'ont même recélée : ingratitude asfez commune.

» La plupart des malades, qui ont fait usage de ce remede de bonne heure & au commencement de leur maladie hydropique, ont été parfaitement guéris; mais fi quelques malades n'ont pas été rétablis, on ne doit pas l'attribuer l'inefficacité dudit remede, mais on doit imputer cette inefficacité à la négligence, pour en avoir fait ufage trop tard, on parce que les malades n'ont pas obfervé une diete exacte, ou parce qu'un mauvais régime a rendu la maladie très-opiniâtre; d'autres malades ont ruiné leur corps par l'ufage de remedes inutiles.

» Cependant on a des exemples, que des per fonnes ont été guéries entiérement, quoiqu'elles

euffent fait ufage de ce remede bien tard, & qu'on défefpérât de leur rétabliffement: preuve incontestable de la préférence & de l'excellence de ce médicament anti-hydropique. Du moins on ne pourra produire de tous les remedes (connus contre les maladies hydropiques fi difficiles à guérir) autant de guérifons fi fingulieres & remarquables, que celles qui ont été opérées par le préfent remede. Quelques perfonnes attaquées d'un enflement périodique des pieds, font ufage par intervalles de ce remede anti-hydropique (découvert par M. le B. de Hupfch) · comme d'un préfervatif, & fe font par-là confervé la vie jufqu'à préfent.

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» Nous croyons rendre fervice au public en obfervant, que M. le baron de Hupích (membre de plufieurs célebres académies de l'Europe,) permet par principe d'humanité à quiconque eft atta qué du mal-caduc, de convulfions, de crampe, ou d'autres accidens épileptiques, ainfi que d'hydropifie & de maladies hydropiques, de s'adreffer immé diatement à lui en affranchissant les lettres jus qu'à Cologne. «

» Cologne fur le Rhin, le 12 juin 1781. «

I V.

REMEDE contre toutes fortes de fievres, quelqu'in• vétérées qu'elles foient.

» Prenez une once de quinquina bien pul» vérifé, une dragme de rhubarbe, demi» dragme de fel d'abfynthe, demi-dragme de » fel de petite centaurée, demi-dragme de fel » de tartre fimple, deux gros de mars préparé à » la rofée de mai, une once d'extrait de gen

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