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toires pourraient s'éteindre si on n'était vomissements s'ajoutant à celle qui est duo prêt à les ranimer.

à l'état anesthésique, il en peut résulter Tous ces accidents, quelque effrayants une syncope grave et même mortelle. qu'ils soient, n'ont pas cependant loute la Je suis trop pénétré de l'importance de gravité qu'on pourrait leur supposer; la la syncope dans le mécanisme de la mort marche n'en est pas assez rapide pour par le chloroforme pour ne pas insister sur qu'un praticien'attentif ne puisse les con- la nécessité de surveiller le pouls; mais je jurer, ct, jusqu'à présent, il est pour moi n'en recommande pas moins de prendre le sans exemple qu'ils aient entrainé la mort. plus grand soin de la respiration. L'attenMais il en est autrement des faits suivants. tion doit se partager entre ces deux choses.

Après quelques inbalations qui n'ont Je ne m'arrèterai pas sur la nécessité rien offert de notable, et sans que la quan- de laisser loujours un libre accès à l'air tité de chloroforme absorbé ait été grande, almosphérique. Je dirai seulement que ou mėlée à l'air en des proportions consi- c'est là une condition qu'on peut toujours dérables, les malades ont été frappés mor. remplir avec plus ou moins de facilité, tellement d'une manière soudaine.

quel que soit l'appareil dont on fasse usage. Toutes les observations qui ont été pu- Enfin, nonobstant toutes les précautions, bliecs se ressemblent par l'instantanéité se trouve-t-on tout à coup en face d'une des accidents et la rapidité de la mort : mort imminente par la cessation brusque c'est une véritable sidéralion.

des ballements du coeur et des mouvements Parmi les grandes fonctions organiques respiratoires; possède-t-on les moyens qui constituent le trépied de la vie, il est d'enrayer ces terribles manifestations de souvent impossible de dire quelle est celle l'empoisonnement chloroformique? La pre qui s'est éteinte la première. Cependant, mière chose à faire est, sans contredit, de d'après l'analyse d'un assez grand nombre placer les sujets dans la position horizonde laits, dont les détails ne laissent rien à iale, s'ils n'y sont déjà. Quelques pratidesirer, on peut affirmer que le plus sou- ciens se sont bien trouvés de l'introduction vent c'est l'action du caur.

du doig! au fond de la gorge pour exciter Dans ces cas de sidération, le mécanisme le larynx. Si, malgré tout, les mouvements de la mort ayant été variable, les lésions respiratoires s'éteignent, il faut avoir recadavériques ne le sont pas moins, et il cours à la respiration artificielle. Le conimporte de remarquer que dans plusieurs seil, donné par M. Bickersteth, d'attirer d'entre eux on en a trouvé qui appartien- en même temps el de maintenir la langue nent à l'asphyxie. Sans doute ce sont ces hors de la bouche avec un crochet, ne doit altérations qui ont pu induire M. lievergic pas être oublié. en erreur, mais elles ne constituent pas ici Il résulte de ces considérations que le les caractères de l'asphyxic mécaniquc chloroforme, dont le pouvoir est si merdont il nous a entretenus; elles sont pro- veilleux, est en même temps un poison. Il pres à l'empoisonnement chloroformique. faut donc, en l'administrant, se conformer Ainsi, chez les animaux que l'on tue par aux règles de la matière médicale, qui l'action lente et progressive des anesthé- prescrivent de n’employer qu'à faibles dosiques, on voit toujours la respiration s'a. ses, surtout au début, les médicaments néantir avant les ballements du caur, et, énergiques, et surtout il ne faut jamais le à l'autopsie, on trouve alors les lésions moler à l'air dans de trop fortes proporpropres à l'asphyxie.

tions. Il reste une dernière question à exami- Le choix des appareils est d'assez peu ner, savoir : si l'on peut prévenir les ac- d'importance : chacun est libre de préférer cidents ou en enrayer la marche quand ils celui dont il a le plus d'habitude, pourvu se présentent.

qu'il s'en serve avec prudence et lienne Il est des mesures à prendre pour pré- comple de ces données. venir certains accidents. On a insisté avec L'inhalation doit être continue d'abord, raison sur la posilion horizontale comme à moins que des accidents n'obligent momoyen prophylactique de la syncope.

mentanément à la suspendre ; mais, quand La vacuite de l'estomac doit être aussi le sommeil anesthésique est bien établi spécialement recommandée. En effet, ou- surtout avec résolution des mucles, elle ne

l'éthérisation est plus longue, plus doit plus être qu'intermittente, el répétée difficile, et qu'elle s'accompagne de plus sculement lorsque la sensibilité semble se d'agitation, lorsque ce viscère contient des réveiller. L'anesthesie peut ètre ainsi enaliments, le fait seul de l'absorplion du tretenue sans inconvénient pendant un chloroforme provoque des nausées et des

temps assez long. Les accidents d'excitaromissements. Dans ce cas, la tendance à tion, de spasme ou d'asphyxie, qui peula lypothimic qui précède d'ordinaire les vent entraver la marche de l'éthérisation,

tre

que

ne sont pas difficiles à reconnaitre et peu- pour que les praticiens ne mécou naissent vent être arrêtés par les moyens convena. pas le danger et se tiennent toujours sur bles. La syncope laisse moins de prise à la leurs gardes. Si donc un malheur arrivait, thérapeutique ; quant à la sidération, tout on devrait admettre, à moins de preuve ce qu'on a pu lui opposer jusqu'à ce jour du contraire, que tout a été pratiqué conest demeuré inutile.

venablement, et ne pas oublier qu'en paLes cas de mort causés par le chloro- reille occurrence on ne saurait faire peser forme sont heureusement trop rares pour sur le médecin la responsabilité d'un accicompromettre l'avenir de l'anesthésic, dent dont l'impuissance de l'art doit seule mais ils ne sont que trop réels et suffisent être comptable.

V. VARIÉTÉS.

SUR L'enseigneMENT MÉDICAL EN PRUSSE. doyen, et toutes les facultés réunies éli

Sous le titre de Une semaine à Berlin, sent un recteur dont les fonctions sont un de nos membres correspondants les aussi annuelles. Sa nomination doit être plus distingués, M. le docteur Verhaeghe, agréée par le roi, et l'honneur du rectorat d'Ostende, vient de publier une brochure

donne droit à être admis à la cour. des plus intéressantes dont nous extrayons Les conditions d'accès au professorat, les passages suivants qui seront lus avec dans le système allemand , s'écartent complaisir par nos abonnés.

plétement de ce qui existe en France et en L'étude de l'organisation de l'ensei. Belgique. gnement médical en Prusse offre, pour Le premier grade dans le professorat nous, un intérêt d'actualité; on pourra la est celui de Privat-Docent. comparer avec la loi informe que notre Le Privat-Docent est une sorte de proParlement vient de voter sur cette impor- fesseur agrégé qui, sous la protection de tante malière.

la faculté, est autorisé à donner certains Ce qui caractérise l'enseignement en cours. Pour parvenir à ce grade, le jeune Prusse et dans toute l'Allemagne, c'est un docteur a derudes el nombreuses épreuves esprit de liberté illimitée, qui contraste à traverser. Il faut d'abord qu'il possède avec l'organisation politique du pays : le titre de docteur conféré par la faculté c'est un esprit de concurrence, un déve- dans le sein de laquelle il désire ensei. loppement progressif et historique admi- gner. Il doit écrire une dissertation, autre rables.

que sa thèse inaugurale, relative à la maLes vieilles universités y sont encore de- tière qu'il se propose d'enscigner. Il doit bout, aussi nombreuses et aussi florissan- donner, en outre, une leçon devant les les qu'autrefois ; ayant conservé leurs professeurs de la faculté. traditions, leur esprit de corps, et possé- Ce n'est qu'après ces épreuves que la dant même quelques-uns de leurs anciens faculté prononce son admission ; encore priviléges. Ceux de ces privileges qui n'é- faut-il qu'ensuite la commission du Goulaient plus en rapport avec les idées vernement près de l'Université ait accordé constitutionnelles modernes, tels que le son consentement. droit de haute et basse justice, etc., ont Le Privat-Docent ne reçoit aucun traitedù nécessairement subir des modifications ment de l'état; il ne touche que les micn harmonie avec les idées actuelles. nervales que lui payent ses élèves. Son

La Prusse comple six universités : Ber- titre ne lui confère aucun droit au profeslin, Bonn, Breslau, Greifswald, Halle et sorat, el il peut arriver que plus d'un Koenigsberg. Elles relèvent du ministère concurrent étranger l'emporte sur lui du culte qui a dans ses attributions, l'en- lorsque, après bien des années d'enseignescignement public et l'exercice de la mé- ment, une place de professeur extraordidecine.

naire devient vacante. Sa science et sa Chaque université se divise en quatre popularité ne sont que de faibles titres facultés: théologie, médecine, philosophie, pour obtenir le professorat dans la Fadroit. Chaque Faculté possède trois or- culté; mais souvent, lorsqu'un Prival-Dodres de professeurs: professeur ordinaire, cent a acquis un nom et une position dans professeur extraordinaire el des agrégés le monde scientifique, une université riou Prival-Docenten.

vale l'appelle dans son sein. Chaque Faculté élit annuellement un L'intitution des D... - Maronten, dont

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le nombre est illimité, fournit une pépi. versités sont fondées par le Gouvernenière d'excellents professeurs. Ils ont, en ment, et nul n'a le droit d'ériger un étaeffet, le temps de montrer ce qu'ils va- blissement d'enseignement; mais, par lent. Ils ont eu à concourir non-seulement contre, les professeurs une fois nommés, entre eux mais avec des professeurs sa. enseignent loutes les sciences qu'ils veuvants. S'ils réussissent à se former un au- lent et qui sont dans le domaine de la Faditoire, c'est qu'ils ont du mérite. En un culté à laquelle ils appartiennent. Ils enmot, ils subissent pour ainsi dire, les seignent ce qui leur plaît et de la manièr épreuves du concours pendant plusieurs qu'il leur plait, sans d'autre frein que années.

l'appréciation des élèves. Si le Gouvernement ou la Facullé veut Une conséquence nécessaire de cette jeter quelque éclat nouveau sur l'Univer. complète liberté, est une concurrence ensité, il attire quelque célébrité en posses- tre les divers professeurs ; concurrence sion d'une chaire dans une université qui ne peut tourner qu'à l'avantage des étrangère, en lui offrant des conditions élèves. Celte émulation des professeurs meilleures ; c'est ce que l'on voit fréquem- entre eux et avec les Privat-Docenten crée ment. Avant d'être professeur à Berlin, une sorte de chanıp de bataille où il faut M. Schoenlein avait enseigné la médecine lutter sans cesse : le savant dont la répuà Zurich et à Würzbourg; M. Langenbeck tation est faite a sa réputation à maintenir; était professeur de chirurgie à Kiel, ct, au des hommes nouveaux, des systèmes noumoment où j'étais à Berlin, M. Virchow veaux apparaissent, et le professeur qui venait d'y élre appelé de Würzbourg. veut conserver sa position doit être lou

Les professeurs ordinaires ne peuvent jours sur la brèche. Il résulle de la un occuper qu'une chaire à la fois. Ils sont zèle et une activité prodigieux. Beaucoup rommés par le Gouvernement sur la de professeurs enseignent plus de douze présentation de la Faculté, appeléc à dress heures par semaine. M. Langenbeck donne ser une liste de trois candidals à chaque au delà de quinze heures de leçons par vacature.

semaine, el ses cours sont extrêmement Le professeur d'une université étran- fréquentés. gère, comme aussi le professeur extraordi- En Allemagne, toutes les universités baire qui passe au grade de professeur ordi- ont adopté le principe de la division sénaire, doit se faire habiliter. Pour cela, il mestrielle des cours, et c'est une néceslui faut publier une dissertation, en lalin, sité; car un grand nombre d'étudiants sur quelque sujet scientifique, et donner changent d'université à chaque semestre. dans la même langue, une leçon ou un dis- Le besoin de voyager y est général, et cours solennel et public.

l'on n'est considéré comme homme que Le nombre des professeurs n'est pas li- lorsqu'on a un peu parcouru le monde. milé. La qualité de professeur est indélé- Des conventions faites entre les divers bile, et lorsque le Gouvernement croit états de la Confédération germanique devoir interdire à un professeur la conti- permettent aux étudiants de suivre les nuation de ses leçons

ce qui n'arrive cours dans l'une ou l'autre université de que dans de très-rares conditions – , ce- la Confédération, les inscriptions élant lui-ci continue à loucher 'intégralement complécs pour l'examen. Toutefois, en son traitement et garde son titre.

Prusse, pour être admis à l'examen on En Allemagne, on comprend la liberté doit étudier trois semestres à une univerde l'enseignement tout autrement que sité prussienne, à moins d'une dispense chez nous. En Belgique, le premier venu du ministre. peut ériger une université et y enseigner Les étudiants sont tenus à prendre un ce qui lui plait, sans que l'état puisse in- nombre déterminé d'inscriptions : quant à tervenir en quoi que ce soit. Nous avons suivre les cours ou non, ils en sont pardeux universités organisées sur ce pied de faitement libres. Les professcurs de cliniliberté, chacune offrant une tendance dans que sont bien un appel à chaque leçon, un sens opposé ; l'Université libre de mais cet appel u'a lieu que pour la forme. Bruxelles et l'Université catholique de L'usage de recueillir des notes pendant Louvain. Outre ces deux élablissements, la leçon et d'en former des cahiers est le Gouvernement possède deux autres général. C'est un signe évident que les universités , celle de Gand et celle de élèves veulent profiter de l'enseignement Liége, où l'enseignement est libre jusqu'à du maitre, car c'est par les noles qu'on reun certain point, les professeurs étant te. trouve les impressions ci le souvenir de la nus à ne pas s'écarier des termes d'une leçon. récente circulaire ministérielle.

Le système des examens, en Prusse, En Allemagne, au contraire, les uni- est tout autre qu'en Belgique. A la fin des

études humanitaires , l'élève , avant d'être caractère ; elles sont théoriques et pratiadmis à l'Université, doit subir une épreuve ques : c'est-à-dire que les récipiendaires qui porte sur toutes les matières ensei- ont à répondre oralement à des questions gnées au Gymnasium. Cet examen, auquel et qu'ils doivent faire des préparations celui d'élève universitaire correspondait analomiques, des opérations chirurgicales jadis chez nous, s'appelle abiturienten et obstétricales, el examiner des malades rzamen.

en établissant le diagnostic et la thérapeuLes examens du doctorat sont de deux tique de l'affection. Le Slaals-Exumen a espèces , savoir : les examens scientifi- lieu à Berlin, devant une commission ques, subis devant les professeurs de la nommée par le gouvernement et choisie Faculté, et l'examen d'état ou Slaals-Exa- parmi des professeurs et d'autres pratimen, subi devant un jury nommé par le ciens étrangers à l'enseignement. Le réGouvernement et qui siége dans la ca- cipiendaire doit consacrer à cet examen pitale.

un séjour de plusicurs semaines dans la Les Facultés confèrent les grades de capitale. candidat et de docteur. Ce dernier titre est Lorsque le docteur a satisfait à toutes purement honorifiquc et ne donne point le ces épreuves , il obtient du gouvernement droit de pratiquer la médecine : on n'ob- le droit de pratiquer la médecine dans tient ce droit qu'après avoir subi le Staats- toute l'étendue du royaume. Examen. Les épreuves du doctorat ne Voici le programme des cours qui se sont p:is successives comme en Belgique, donnent à la Faculté de médecine de Ber. mais ont lieu à la fin des études seulement. lin; j'y ai joint les cours de la Faculté de

Pour être admis aux examens du doc- philosophie qui font partie des études mélorat, il faut avoir étudié pendant huit dicales. scmesires à une université allemande, et Plysique, MM. Dove, Widemann. être immatriculé à l'université devant la- Chimic, M. Mitscherlich. quelle on se présente. Le candidat doit Botanique et physiologic végétale, MM. demander, par écrit et en latin, à la Fa- Braun, Link. culté de médecine, d'élre admis à l'exa- Zoologie, MM. Lichtenstein, Stein, men, et ajouler à celte demande un curri. Troeschell. culum vile, dans lequel se trouve détaillée Minéralogie, M. Weiss. l'histoire de sa vie et de ses études , avec Anti ropologie, M. Werder. l'indication de son élat, de celui de ses Encyclopédie et méthodologie médicale , parents. de sa religion, etc. Celte de- M. Schultz-Schultzenstein. mande doit être accompagnée d'unc dis- Histoire de la médecine, M. Ehrenberg. sertation en latin sur un sujel quelconque Anatomie générale, descriplive, compara. des sciences médicales.

tive et anatomie pathologique, MM.J. MulL'examen consiste en une épreuve ler, Schlemm, Pelers, Meyer. écrite et en diverses épreuves orales : Physiologie humaine, NM. J. Muller, celles-ci roulent sur toutes les branches Dubois-Raimond. de l'enseignement médical. Si l'on a réussi Physiologir comparée, M. Ehrenberg. dans ces épreuves, on esl admis quelque Histologie, Embryologie et Exercices mitemps après six mois au plus tard - à croscopiques, MM. Remak, Meyer. la défense de thèses ou propositions; céré- Matière medicale, M. G. Mitscherlich. mcnic pour laquelle la Facullé nomme Pathologie et Therapeutique générales, trois contradictcurs officiels pour disputer MM. Schuliz-Schultzenstein, simon. ces propositions avec le récipiendaire. Pathologie et Thérapeulique spéciales, Après celle formalité a lieu la promotion MM. Schoenlein, Romberg, Baerensprung, solennelle.

Leubuscher. Nos deux universités libres – celle de Clinique médicale, MM. Schoenlein, Bruxelles et celle de Louvain - ont con- Romberg, Wolff, Angelstein. servé l'usage de la promotion au doctorat , Chirurgie el clinique chirurgicale, MM. avec défense de thèses, comme cela avait Langenbeck, Juengken. licu anciennement.

Médecine opératoire et exercices cadaveriMuni de son diplôme scientifique de ques, MM. Langenbeck, Boehm, Schlemm. docteur en médecine, le jeune docteur Obstetritie, M.M. Busch, Crede, Schoeller. s'adresse au ministre du culle et de l'in- Ophthalmoloyie, MM. Juengken, V. struction, pour étre admis au Staats-Exa- Graese, Boehm, Friedberg. men. Cet examen, fort difficile et fort Médecinc legale et art de formuler, lon, consiste en plusicurs épreuves sur Casper, Horn, Friedberg. toutes les branches de l'enseignement de Maladies mentales, MM. Ideler,

Leula médecine. Ces épreuves ont un double buscher.

MM.

PAR

LE TOURNESOL.

Dermatologie et syphiliographie, MM. sero, on le voit, était digne de naitre dans Simon, Baerensprung.

la patrie de ce Malacarne qui a inventé la suscultation et percussion, M. 'Traube. sarcodiorthose, la proploseodiorthose, l'osMaladies des femmes, M. Crede. teoclusmatodiorthose; bien plus, la thoraco

Maladies des enfants et clinique, MM. camphloseodiorthose, l'epiphisrodiacinema Ebert, Henoch.

et, de plus fort en plus fort, la chondro. Médecine militaire, M. Laucr.

diastrcmmatodiorthose. Ce serait à se påBandages , appareils , fractures et luxa- mer d'aise, si l'on n'avait déjà le goûl blasé tions, MM. Wagner, Troeschell.

par les misophilanthropopanutopies, qui ont distrait Paris en 1833, par le peinthephi.

ludelmirézidarnézulmè:idore de madame AGRÉABLES EXEMPLES DE NÉOLOGISME. de Genlis, agréable mot qu'il suffisait de Nos lecteurs connaissent lous la réforme prononcer neuf lois pour guérir du choque .1. le professeur Piorry a lenté d'in- lera, ou enfin par la plainte touchante de troduire dans la langue médicale et ils sa- Chiquanous, à qui l'on avait morrambouze. vent aussi qu'il est resté à peu près seul à vezangou:equoquemoryuatasachacguevezi se servir bravement de sa nomenclature. nemaffressé l'ail. » Nais voici que notre savant confrère M. le docteur Dechambrc vient de publier dans le feuilleton de son excellent journal un ASSAINISSEMENT DES TERRAINS MARÉCAGEUX échantillon du savoir-faire en ce genre

Le Cour.ier des d'un médecin italien, de l'illustrissimo prof. États-Unis rend comple d'une expérience Pasero, auprès duquel le docteur Piorry faite par le liculenant Maury pour assainir n'est qu'un petit garçon. Nous donnons ici les environs de l'observatoire de Washingcet échantillon comme un excellent déso- ton, ravagés chaque année par les fièvres. pilant de la rate.

L'observatoire de Washington est un (M. le professeur Piorry ignore peut- des postes les plus meurtriers, au point de étre qu'il est menacé, en Italie, comme vue des allaques de la fièvre. Báli à gaurésormaleur de la langue médicale, d'une che du Polomac, sur une colline élevée de concurrence des plus inquiétantes. Si nous 94 pieds au-dessus niveau des eaux, il avons l'avantage de le lui apprendre, nous est éloigné de la rivière de 400 yards nous en féliciterons d'autant plus que l'au. seulement. La rivière forme en cet endroit teur Transalpin nous fait bien l'effet d'a- une foule de marais qui se couvrent en voir puisé ses inspirations à la source été d'une puissante végitation d'herbes française, bien qu'il confectionne des mots parasites de toutes sortes. Or, on a remarpour son propre comple et déploie à celle qué que l'apparition des fièvres, qui sebesogne une originalité incontestable. Tou- vissent au point de rendre ce séjour inhatefois, cela n'empècherait pas le public, bitable pendant cinq mois de l'année, dans un jour d'injustice, de passer d'une coïncide exactemnent avec le dépérissement main dans une autre la palme de la nomen. et la dissolution de ces mauvaises herbes. clalare. Ce rival, c'est M. le professeur De là a donner pour source au féau l'abPasero. On lui doit plusieurs monogra- sorplion par l'air d'essences végétales imphies, loutes pleines de celle harmonie et pures, il n'y avait qu'un pas, celui de la de celle ciarté qu'enfante généralenient de réilexion. Le lieutenant Maury l'a franchi, nos jours le grec accouplé à une langue et cette première découverte l'a conduit moderne. Si nous nous en rapportons aux au raisonnement suivant. échantillons que M. Antonio Zainbiachi Si réellement c'est la corruption d'une met sous nos yeux, dans une petite bro. atmosphère saturée d'éléinents vénéneux chure intitulée Variétés médicales, M. Pa- qui donne naissance à la fièvre, ne seraitsero peut avoir des égaux, mais n'a pas de il pas possible de détourner celle effusion supérieur en ce genre de mérile. On n'a de principes nuisibles de son cours naturel jamais rien imaginé de mieux, dans le do- et de lui donner une autre échappéc? Il est maine de la PATHOPHTHALMOLOGIE , que la

des végétaux qui possèdent une puissance dacryoadénile, la dacryosarciocèle et l'afuco. d'absorption rare. Or, quelqu'un de ces conose. La stomATOPATHOLOGIE, avec l'odon- derniers, dont la pousse en vigucur se tolipose, la poliodontose , le stomatospasme, rencontrerait à temps exact avec le dépéla slomotodiastrophie, le chéilospasmoge- rissement des berbes marécageuses, qui, loide, défie manifestement loute rivalité, par conséquent, se trouverait en mesure et nous ne voyons pas ce qu'on pourrait d'action au moment du danger, ne remopposer, dans la DERMATOPATHOLOGIE, à la plirait-il pas parfaitement le but? dermiaclopèse ou au tricocromose. M. Pa- M. Maury songea d'abord au houblon,

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