Images de page
PDF
ePub

Après avoir indiqué quelles sont les parties de l'amande qui se colorent en rouge par l'acide sulfurique, j'ai voulu m'assurer si les agents extérieurs n'influent pas sur la production du phénomène. J'ai cherché d'abord l'influence de la lumière; à cet effet j'ai exposé comparativement dans des vases séparés, à l'action solaire et dans l'obscurité, le mélange acide colorant. Après quelque temps, la coloration rouge s'était produite dans les deux cas à peu près avec la même intensité ; j'ai ensuite considéré l'action de l'air; dans ce but, j'ai divisé une partie du mélange colorable en deux portions, dont l'une conservée dans un vase fermé à l'abri du contact de l'air, l'autre exposée dans un vase ouvert à son action. J'ai observé que, dans le premier cas, il ne se produisait pas de coloration rouge, tandis que dans le second, où l'air affluait librement, la coloration pourpre était déjà manifeste; toutefois, comme je m'étais aperçu que la coloration se faisait plus intense sur les bords des stries que j'avais étendues sur une soucoupe de porcelaine, je pouvais supposer que la coloration se faisait en vertu de l'absorption d'une certaine quantité d'eau tirée par l'acide sulfurique concentré. Mais l'expérience m'a démontré que l'eau ne concourt pas à la production du phénomène et que l'oxygène seul parmi les agents atmosphériques y influe. En effet, après m'ètre assuré que l'addition de l'eau ne produit pas de coloration, j'ai pu voir que, en faisant passer un courant d'air travers le mélange colorable de l'huile extraite par l'éther, d'acide sulfurique et de matière sucrée, ce mélange se colorait en rouge cramoisi tout le long du courant de l'air insufflé.

La pulpe dépouillée d'huile à l'aide de l'éther contient encore de l'albumine plus ou moins coagulée; une matière albuminoïde non coagulée par l'éther, soluble dans l'eau, coagulable par l'alcool et par la chaleur; précipitable par le tannin, par les sels de fer et par le carbonate de potasse; une matière azotée combinée avec un acide organique; une matière sucrée qui est celle qui concourt à la coloration rouge de l'huile en présence de l'acide sulfurique.

[blocks in formation]

tourteau, et par une exposition successive à l'air, on obtient une couleur brun foncé, laquelle peut varier de teinte avec les différents mordants d'alumine ou d'étain ; ces mêmes étoffes ainsi teintes en brun et aérées, puis passées dans un bain ferrugineux, prennent un noir très-solide.

Résumé. Les graines d'owala peuvent être considérées comme l'une des matières les plus riches en principe huileux. Cette huile est susceptible d'être employée pour les usages domestiques, ainsi que dans l'industrie mécanique et savonnière. Le résidu d'extraction de l'huile (tourteau) peut donner par infusion une matière applicable à la teinture, surtout en noir; enfin ce qui reste de cette opération peut encore servir comme engrais.

Il existe dans l'amande un principe curieux au point de vue scientifique, susceptible de se colorer en rouge cramoisi par l'influence d'une matière sucrée, de l'acide sulfurique et de l'oxygène (1).

(Journal de pharmacie et de chimie, juin 1860.)

Falsifications, etc.

EAU DE FLEURS D'ORANGER ET EAU DE FEUILLES D'ORANGER; MOYEN DE RECONNAITRE LA FALSIFICATION. Jusqu'à ce jour, on ne connaissait dans le commerce que l'eau de fleurs d'oranger. Mais la consommation augmentant, le commerce et le besoin de lucre ont introduit la fraude, qui a consisté d'abord à distiller en même temps et des fleurs et des feuilles, puis ensuite à ne distiller que des feuilles. La justice est intervenue, et M. Gobley, savant pharmacienchimiste, nommé expert, a constaté la fraude par les moyens suivants :

Lorsqu'on met de la véritable eau de fleurs d'oranger en contact avec une liqueur formée de dix parties d'acide sulfurique, de vingt parties d'acide azotique et de trente parties d'eau, il se manifeste presque immédiatement une couleur rosée caractéristique, tandis que c'est une couleur de feuilles mortes qui a lieu au contact de l'eau préparée avec la feuille d'oranger seulement. Les liqueurs ont été évaporées à siccité; le résidu a fait naître les mêmes indices colorés que dans le premier cas. Cette réaction est simple, à la portée de

[blocks in formation]

tous les pharmaciens; elle pourra leur rendre service dans l'essai d'une eau dont la consommation est journalière et la bonne qualité importante. L'eau préparée avec les feuilles d'oranger n'est qu'une altération de l'eau potable. Les délinquants ont été condamnés.

(Journ. des connaissances méd. et pharm., No 19.)

Pharmacie.

NOUVEAU PROCÉDÉ pour la PRÉPARATION DE LA POUDRE DE VIENNE, par M. DANNECY, pharmacien. La préparation de la poudre de Vienne telle que la propose la Pharmacopée allemande, consiste à pulvériser dans un mortier chaud un mélange fait avec partie égale de chaux et de potasse caustique; elle donne un produit qui souvent ne remplit pas les indications prescrites, ce qui fréquemment tient à un vice de préparation, ou à l'emploi de chaux ou de potasse trop hydratée; de là résulte que cette préparation si simple provoque les plaintes légitimes des praticiens qui l'emploient.

Le procédé que je propose, s'il complique un peu cette préparation, a le grand avantage d'offrir toujours et partout un médicament sur l'activité et la rapidité duquel on peut compter.

Il consiste à fondre ensemble, dans une cuiller de fer, le mélange de chaux et de potasse caustique; couler sur un marbre, puis pulvériser après refroidissement. On obtient une poudre qui peut atteindre une grande ténuité, et qui, délayée avec une quantité suffisante d'alcool pour obtenir une pâte molle, jouit d'une grande activité et forme une escharre en quelques secondes. (Journal de médecine de Bordeaux, juillet 1860.)

OBSERVATIONS PRATIQUES SUR LA VALEUR DE La macération et de la LIXIVIATION AU POINT DE VUE DE LA PRÉPARATION des teintures ALCOOLIQUES, SUIVIES DE QUELQUES CONSIDERATIONS GÉNÉRALES SUR CES MÉDICAMENTS; par M. J. LANEAU, pharmacien en chef de l'hôpital Saint-Jean, à Bruxelles. Les teintures alcooliques ou les alcoolés constituent une série importante d'agents médieinaux qui offrent des avantages incontestables sous le rapport de la bonne conservation des principes qu'elles renferment,

de leur facile administration et de leur activité.

Aussi existe-t-il peu de substances médicinales capables de céder quelques matériaux à l'alcool qui n'aient été expérimentées sous cette forme pharmacologique.

En présence des avantages et de la multiplicité des teintures alcooliques consacrées par un long et fréquent usage, il faudrait croire que l'on est parvenu à sc mettre d'accord sur la manière la plus utile et la plus rationnelle de les préparer; cependant rien n'est moins vrai.

Pour s'en convaincre, il suffit de consulter les auteurs et les pharmacopées les plus recommandables : c'est en effet un vaste champ de contradictions.

La macération et la lixiviation pour cet ordre de médicaments sont tour à tour louées, combattues ou condamnées avec une telle conviction que l'on ne sait trop à quel système s'arrêter.

Frappé de cette divergence d'opinions, je m'étais livré, il y a longtemps déjà, à quelques recherches comparatives, afin de pouvoir indiquer la méthode qui remplit le mieux le but que l'on veut atteindre, c'est-à-dire celui d'extraire d'une substance donnée la plus grande quantité de matière soluble à l'aide de la plus petite quantité de dissolvant.

Mais les devoirs et les obligations de mes fonctions à l'hôpital vinrent trop souvent mettre obstacle à la prompte exécution de mon travail. J'ai pu le reprendre depuis, et, quoiqu'il puisse laisser encore quelque chose à désirer, au point de vue du nombre des matières soumises à l'expérimentation, j'ai cru utile de le publier, convaincu que je suis qu'il pourra contribuer à la solution de la question tant controversée, d'autant plus que mes résultats viennent confirmer entièrement les travaux de M. Buignet, qui sont consignés dans le Journal de pharmacie et de chimie, tome XXXII, page 161.

A cause de cette confirmation, je me serais même abstenu de faire connaitre mes expériences, dont j'ai entretenu très-souvent plusieurs de mes collègues, si elles n'avaient été faites, en partie, sur d'autres substances et dans d'autres conditions que celles de M. Buignet. D'ailleurs, je ne me livrerai à de pas vaines et stériles digressions, je mentionnerai les résultats que j'ai obtenus et j'en déduirai les conclusions qui me paraitront fondées.

Mes observations ont été faites d'une

manière comparative et dans les conditions suivantes :

1o Les teintures alcooliques par macération ont été préparées avec de l'alcool à 65° c., et dans le rapport de cent parties de matière sèche et contusée sur cinq cents parties de menstrue.

Si la matière employée a subi un mode de division plus complet, j'en fais une mention spéciale. La macération a été prolongée quinze à vingt jours, et l'on a pris la précaution d'agiter plusieurs fois par jour le mélange;

2o Les teintures alcooliques par lixiviation ont été préparées selon la manière indiquée par la Pharmacopée belge nouvelle pour la préparation d'une série d'alcoolés, à laquelle la teinture d'absinthe sert de type. Je crois nécessaire d'en donner ici la description:

Prenez Herbe sèche d'absinthe, 100P.

:

Alcool.

150 (650) q. s. Contusez l'absinthe, et, après l'avoir fait macérer en vase clos avec le double de son poids d'alcool, jusqu'à ce qu'elle soit bien pénétrée de cette liqueur, mettez dans un appareil à déplacement avec une quantité d'alcool suffisante pour la couvrir à la hauteur d'un centimètre environ. Au bout de 24 heures, laissez écouler le soluté et au besoin réitérez l'opération, jusqu'à ce que les produits obtenus réunis à la liqueur exprimée de l'herbe d'absinthe donnent en poids 500 grammes de teinture;

50 Toutes les substances, mises en expérience, ont été choisies identiques autant que possible, provenant toutes d'une même partie, offrant le même aspect et la même nature, un degré égal de ténuité et de siccité, et ont séjourné, pendant toute la durée des opérations, dans un même milieu ayant une température ambiante égale;

4o Le rendement des teintures par macération a été noté, ainsi que les quantités de teintures, par lixiviation, qui se sont écoulées et qui ont été exprimées des différentes substances, et la quantité partielle et totale d'alcool employé, afin de pouvoir atteindre l'unité de poids de rendement indiqué;

5o Les teintures par macération et par lixiviation ayant été placées dans les mêmes conditions de température, on en a pris un poids de cinq grammes dans une capsule de platine qui a été introduite dans une étuve chauffée et maintenue à une température constante de 100°, jusqu'à ce que les extraits obtenus ne per

dissent plus de leur poids et offrissent une siccité parfaite, pour ce degré de chaleur.

Les poids des résidus ou extraits secs ont été déterminés promptement, afin d'éviter les absorptions autant que possible; 6o Le dosage des extraits secs a été pratiqué sur les teintures récemment préparées, pour éviter les pertes que quelquesunes d'entre elles éprouvent à la longue, et aussi quelquefois en peu de temps, par la précipitation de principes insolubles qui résultent de certaines réactions ou transformations chimiques s'exerçant entre les corps dissolvant et dissous dans le milieu qui les baigne, alors que les verres qui les renferment sont en vidange ou mal bouchés.

Si les teintures par lixiviation laissaient précipiter instantanément des matières insolubles pendant leur préparation, elles ont été préalablement filtrées, avant de procéder au dosage des principes extractifs;

7o Le degré aréométrique de quelques teintures a aussi été pris, mais avant leur appauvrissement, au bout d'un temps plus ou moins long, par précipitation de corps insolubles, et, après avoir noté exactement leur température.

(M. Laneau donne ici un tableau détaillé des nombreuses expériences qu'il a entreprises avec les diverses substances médicamenteuses qu'il a traitées comparativement par la macération de la lixiviation.)

les résultats de ces expériences, j'ai cru Afin de pouvoir comparer avec facilité devoir faire un résumé portant sur les rendements en extraits ou résidus secs:

1o Des teintures obtenues par macération et expression et équivalant à cent parties de substance sèche ;

2o Des teintures par macération, en y comprenant le liquide alcoolique restant dans le marc. Ce liquide est supposé avoir la même composition que la teinture exprimée ;

3o Des teintures par lixiviation, sous l'unité de poids de rendement, correspondant à cent parties de substance sèche ;

4o Sur le degré aréométrique compare à quelques teintures par macération et par lixiviation, accusant une température égale;

50 Sur le rendement en extrait sec de quelques alcoolatures faites avec parties égales d'alcool à 28o PB et d'herbe fraiche provenant de la même partie qui, après la dessiccation, a servi à la préparation des teintures correspondantes.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Un grand nombre des expériences précédentes ont été répétées plusieurs fois, et ont donné des résultats variables, il est vrai, selon le mode opératoire, mais toujours sensiblement les mêmes, chaque fois que l'on s'est servi, dans les mêmes conditions, d'un alcool et de matière première, en même quantité et de qualité aussi parfaitement égale que possible.

Les teintures, par lixiviation, quoique ramenées à l'unité de poids de cinq parties de produit pour une partie de matière à traiter, étaient, dans la majorité des cas, plus chargées de principes extractifs solubles que les teintures par macéra tion. Je n'ai rencontré qu'une substance

90,000

qui constitue réellement une exception, c'est la racine de colombo dont la teinture, par macération, fournit plus d'extrait sec que celle par lixiviation, sous l'unité de poids. Pendant la macération prolongée, le colombo développe et fournit à l'alcool une matière pectique qui rend la teinture visqueuse et même quelquefois à peu près filante. Cet effet n'a pas lieu pendant le temps nécessaire pour opérer par lixiviation.

Ce qui met particulièrement obstacle à l'analogie et à l'identité qu'il serait si désirable de voir exister entre certains alcoolés, ce sont les circonstances dépendant de la nature du terrain où le végétal s'est

développé, de l'âge des différentes parties de la plante ou de l'époque de leur récolte, de leur état nouveau ou suranné, de conservation ou de détérioration et de l'influence considérable que le climat et la culture exercent sur la composition des végétaux. Le degré de siccité des substances, le mode de division, la température du milieu où l'on opère et la manière d'opérer contribuent aussi puissamment à la variabilité des teintures.

Le rendement des teintures par macération varie sans cesse, à cause de la nature plus ou moins fibreuse, parenchymateuse ou compacte de la matière. En effet, la substance, selon sa texture, absorbe et retient avec plus ou moins de force, et partant, abandonne, avec plus ou moins de facilité, les liquides dont elle s'était d'abord imprégnée, et suivant que l'on exprime à la main ou à l'aide d'une presse plus ou moins puissante.

Dans l'un et l'autre cas, il y aura toujours difficulté de pouvoir graduer d'une manière rigoureuse la force compressive, et, par conséquent, l'élimination d'une quantité déterminée et toujours égale de produit à obtenir. Je puis établir, en termes généraux, qu'en exprimant à la main les matières peuvent retenir une fois ou une fois et demie leur poids de teinture; tandis qu'au moyen d'une 'bonne presse cette quantité de teinture retenue n'est que de la moitié ou des trois quarts du poids de la substance. De même que la substance, selon sa texture, retient plus ou moins de teinture, de même aussi, d'après leur nature propre, les matières colorantes et extractives sont susceptibles d'être plus ou moins retenues ou fixées par les fibres végétales, à l'aide d'une macération prolongée pendant quinze ou vingt jours. C'est ce qui fait que les teintures par macération sont souvent moins chargées que les teintures par lixiviation. Cette fixation de principes est surtout remarquable avec les quinquinas, le ratanhia, la tormentille, et avec d'autres matières simples plus ou moins fibreuses et tannantes en même temps.

Pour éviter des chances de variabilité, il serait désirable de voir adopter généralement les teintures préparées sous l'unité de poids de rendement, abstraction faite de toute méthode. Elles présentent un avantage réel et incontestable, à cause de la régularité et de l'uniformité de leur composition, et, sans aucun doute, de leurs propriétés médicinales.

Il importe aussi, pour avoir des résultats constants et comparables, de ne pas mé

connaître les causes essentielles qui réagissent sur la richesse ou la pauvreté des teintures en principes extractifs solubles, lesquels constituent l'élément caractéristique de leur activité. Cette activité des teintures est toujours, toutes choses étant égales d'ailleurs, en raison directe de la quantité d'extrait qu'elles renferment.

Cependant des teintures de genre différent, ayant toutefois pour objet une même substance, peuvent ne point suivre la relation de la quantité d'extrait, mais bien celle de la nature des principes à dissoudre, de leur état de combinaison ou du mode d'association de ces principes qui emporte avec lui le plus de vertus médicinales. Et encore, pour un même genre ou catégorie de teintures, l'activité peut dépendre du degré de l'alcool le plus favorable pour se charger de la plus grande somme possible de principes actifs.

Ce qui fait que dans un cas l'effet thérapeutique sera plus prononcé avec une petite somme d'extrait. Dans un autre cas, le contraire peut avoir lieu. Une fois que la rationnalité de la force du dissolvant alcoolique est démontrée pour atteindre les éléments les plus actifs d'une substance quelconque, il faudra évidemment accorder la préférence au mode opératoire qui, pour une même catégorie de teintures, fournira, dans des conditions égales, les produits les plus riches en métaux extractifs solubles actifs, ou, en d'autres termes, les plus chargés d'extrait utile.

Sous ce dernier rapport, mes expérienriences attestent la supériorité de la lixiviation sur la macération, comme moyen d'épuisement des substances médicinales.

Les difficultés et les mécomptes que l'on éprouve dans l'application de la méthode de déplacement, la variabilité des produits qui en résultent, tout cela a été singulièrement exagéré, de manière à constituer un véritable épouvantail pour bien des personnes.

Déjà, depuis longtemps, je me sers de la lixiviation pour la préparation des alcoolés, et jamais je n'ai rencontré les grands inconvénients et désavantages qui ont été signalés, à diverses reprises.

Les insuccès dépendent presque toujours, après mûr examen, de quelque négligence, d'inexpérience, et, particulièrement, de l'oubli des simples règles, et aussi quelquefois d'un défaut de patience.

L'épreuve à laquelle j'ai soumis la mé thode décrite par la Pharmacopée nouvelle, m'a donné la conviction que presque toutes les substances indiquées dans ce livre se laissent traiter plus avantageusement

« PrécédentContinuer »