Après l'Amérique, un monde nouveau: les défis et les institutions de la communauté mondiale

Voorkant
ECLM, 2006 - 167 pagina's
Les États-Unis ont dominé notre monde ces dernières décennies, mais leur hégémonie se fragilise aujourd’hui et un nouvel équilibre se prépare entre des continents interdépendants et pénétrés de leur spécificité. Ce nouvel équilibre repose principalement sur la naissance d’une communauté mondiale, creuset des craintes, des incertitudes et des espoirs des peuples du monde. Les défis qu’elle doit relever, comme les moyens dont elle devrait disposer, ont pris aujourd’hui une dimension planétaire. Olivier Giscard d’Estaing rappelle les données culturelles, économiques et sociales de cette Communauté mondiale, il en énumère les défis et en décrit les acteurs publics et privés. Il analyse les institutions mondiales et l’impossible réforme de l’Organisation des Nations unies, pour proposer une transformation profonde des attitudes à l’égard de la mondialisation, une mise en place de nouvelles ressources financières et un projet de traité international instituant la communauté mondiale. C’est cette solution qui permettra d’élaborer et de conduire des politiques mondiales complémentaires de celles des États, et par-là même d’assurer un développement soutenable et équitable. [4e de couv.]
 

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Populaire passages

Pagina 143 - Si la motion de censure est adoptée à une majorité des deux tiers des voix exprimées et à la majorité des membres qui composent l'Assemblée, les membres de la Haute Autorité doivent abandonner collectivement leurs fonctions. Ils continueront à expédier les affaires courantes jusqu'à leur remplacement conformément à l'article 10.
Pagina 105 - Le Secrétaire Général peut attirer l'attention du Conseil de Sécurité sur toute affaire qui, à son avis, pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Pagina 103 - Aucune disposition de la présente Charte n'autorise les Nations Unies à intervenir dans les affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un Etat ni n'oblige les membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente Charte ; toutefois ce principe ne porte en rien atteinte à l'application des mesures de coercition prévues au chapitre VII.
Pagina 105 - Sécurité, par l'Assemblée Générale qui tient spécialement compte, en premier lieu, de la contribution des Membres de l'Organisation au maintien de la paix et de la sécurité internationales et aux autres fins de l'Organisation, et aussi d'une répartition géographique équitable.
Pagina 140 - Dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, la Communauté n'intervient, conformément au principe de subsidiarité, que si et dans la mesure où les objectifs de l'action envisagée ne peuvent pas être réalisés de manière suffisante par les États membres et peuvent donc, en raison des dimensions ou des effets de l'action envisagée, être mieux réalisés au niveau communautaire.

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