Philippide, extraits concernant les guerres de Flandre. Texte lat. et fr., avec une intr. et des notes par O. Delepierre

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Pagina 123 - ... et des armures. Plus heureux encore et mieux en position de résister aux rigueurs de la fortune est celui qui peut parvenir à s'emparer des chevaux chargés de bagages, ou des glaives cachés sous les fourreaux qui se gonflent , ou bien encore de ces chars appelés covins ', que les Belges sont réputés avoir construits les premiers, lorsque jadis ils possédaient l'empire : ces chars étaient remplis de vases d'or, de toutes sortes d'ustensiles qui n'étaient point à dédaigner, et...
Pagina 7 - Dam qui devait par la suite être fatale à nos vaisseaux, assista aussi nos ennemis selon ses ressources. Après toutes ces villes, Lille déploie pareillement ses armes ennemies, et ce n'est pas pour envoyer à la guerre un petit nombre de phalanges ; Lille, ville agréable, dont la population rusée poursuit sans cesse le gain; Lille qui se pare de ses marchands élégans, fait briller dans les royaumes étrangers les draps qu'elle a teints, et en rapporte les richesses dont elle s'enorgueillit;...
Pagina 95 - Bacchus, et que Jupiter n'abattit qu'avec peine d'un coup de sa foudre), tantôt il manie un poignard , impatient de ravir la vie, tantôt il brandit son glaive tout rougi de sang. Sur le haut de sa tête le brillant cimier de son casque agite dans les airs une double aigrette, tirée des noires côtes que porte au dessous de l'antre de sa gueule la baleine, habitante de la mer de Bretagne ; en sorte que le chevalier, déjà grand de sa personne, ajoutant ainsi à sa grande taille ce bizarre ornement,...
Pagina 47 - Ferrand, le cœur rempli d'épouvante, à travers les broussailles et en rase campagne, hors de tous les sentiers, se croyant toujours près des portes fatales, n'osant porter la tête en arrière, soit pour ne pas tomber, soit pour ne pas perdre un seul mouvement de leurs pieds. L'effroi leur permet à peine de regarder à droite ou à gauche; aucun lieu ne leur...
Pagina 11 - Ces bataillons resplendissent, couverts de richesses et d'ornemens de couleurs variées ; leurs bannières flottent au gré des vents, leurs armes, frappées par les rayons du soleil, redoublent l'éclat de sa lumière . Le terrible hennissement des 'chevaux porte l'effroi dans les oreilles; sous leurs pieds ils broient la terre poudreuse, et les airs sont obscurcis des flots de poussière qu'ils soulèvent; à peine les rênes suffisentelles pour les contenir et les empêcher d'emporter au loin...
Pagina 9 - ... les enfants de la France, ils se réjouissent de suspendre leurs anciennes inimitiés. Mais pourquoi m'arrêtai-je ainsi à désigner chaque ville par son nom, la Flandre toute entière lança spontanément à la guerre ses belliqueux enfants. Car ils détestaient en secret les Français, et la colère récente du Comte les avait en outre irrités aussi contre le Roi.
Pagina 45 - ... le roi y avait laissés pour la garder et la défendre eurent reconnu cette trahison, ils se retirèrent prudemment dans la tour, et, prenant les armes, résistèrent avec leur valeur ordinaire à Ferrand et aux gens de la Flandre. Mais dans le premier moment, lorsqu'ils se précipitaient dans la tour, sans avoir revêtu leurs armes, tous ne purent échapper au péril qui les menaçait; quelques-uns donc furent faits prisonniers, et beaucoup d'autres frappés de mort. Le roi cependant ramène...
Pagina v - Conservateur de la Bibliothèque Royale , à Bruxelles. 17. ANTOINE VERVISCH, Particulier à Bruges. 18. PH. BLOMMAERT, Avocat, secrétaire de la Société des Bibliophiles flamands, à Gand. 19.
Pagina 47 - En même temps que les maisons, périssent tous ceux à qui les infirmités de l'âge ou la faiblesse du corps refusent les moyens d'échapper au danger. Ceux qui peuvent se sauver, fuyant à pied ou à l'aide d'un cheval vigoureux, évitent à la fois la double fureur des flammes et de l'ennemi, et s'élancent à la suite de Ferrand, le cœur rempli d'épouvante, à...
Pagina 49 - ... sous une plaine fangeuse, exhalait des brouillards, formés d'un mélange de chaleur et de liquide , de telle sorte que l'œil du conducteur pouvait à peine atteindre à l'objet qu'il conduisait, et que nul ne pouvait distinguer ce qu'il y avait devant, derrière ou à côté de lui; une atmosphère épaisse changeait le jour en nuit.

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