Les enfants: (le livre des mères)

Voorkant
J. Hetzel et cie, 18, rue Jacob, 1870 - 268 pagina's
 

Veelvoorkomende woorden en zinsdelen

Populaire passages

Pagina 11 - Enfant, vous êtes l'aube, et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine Quand vous la respirez ; Mon âme est la forêt dont les sombres ramures S'emplissent pour vous seul de suaves murmures Et de rayons dorés...
Pagina 9 - Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille, Applaudit à grands cris; son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux.
Pagina 255 - Je viens à vous, Seigneur, Père auquel il faut croire; Je vous porte, apaisé, Les morceaux de ce cœur tout plein de votre gloire Que vous avez brisé ; Je viens à vous, Seigneur!
Pagina 255 - Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme Est le commencement. Je conviens à genoux que vous seul, Père auguste, Possédez l'infini, le réel, l'absolu; Je conviens qu'il est bon, je conviens qu'il est juste Que mon cœur ait saigné, puisque Dieu l'a voulu.
Pagina 29 - Ne craignez rien, filles timides! C'est sans doute, par l'onde entraîné vers les mers, Le tronc d'un vieux palmier qui, du fond des déserts. Vient visiter les Pyramides. « Que dis-je! si j'en crois mes regards indécis, C'est la barque d'Hermès ou la conque d'Isis. Que pousse une brise légère. Mais non : c'est un esquif où, dans un doux repos, J'aperçois un enfant qui dort au sein des flots, Comme on dort au sein de sa mère...
Pagina 259 - Nos destins ténébreux vont sous des lois immenses Que rien ne déconcerte et que rien n'attendrit. Vous ne pouvez avoir de subites clémences Qui dérangent le monde, ô Dieu, tranquille esprit ! Je vous supplie, ô Dieu ! de regarder mon âme, Et de considérer . Qu'humble comme un enfant et doux comme une femme. Je viens vous adorer ! Considérez encor que j'avais, dès l'aurore, Travaillé, combattu, pensé, marché, lutté...
Pagina 251 - Le soir, auprès de ma bougie, Elle jasait à petit bruit, Tandis qu'à la vitre rougie Heurtaient les papillons de nuit. Les anges se miraient en elle. Que son bonjour était charmant! Le ciel mettait dans sa prunelle Ce regard qui jamais ne ment. Oh! je l'avais, si jeune encore, Vue apparaître en mon destin! C'était l'enfant de mon aurore, Et mon étoile du matin!
Pagina 154 - L'immense empire attend un héritier demain. Qu'est-ce que le Seigneur va donner à cet homme Qui, plus grand que César, plus grand même que Rome, Absorbe dans son sort le sort du genre humain...
Pagina 159 - D'un bel enfant qui dort la bouche demi-close, Gracieux comme l'orient, Tandis qu'avec amour sa nourrice enchantée D'une goutte de lait au bout du sein restée Agace sa lèvre en riant. Le père alors posait ses coudes sur sa chaise, Son cœur plein de sanglots se dégonflait à l'aise, II pleurait, d'amour éperdu!... — Sois béni, pauvre enfant, tête aujourd'hui glacée, Seul être qui pouvais distraire sa pensée Du trône du monde perdu ! V Tous deux sont morts.
Pagina 43 - L'aurore donne la rosée! Venez, enfants! — A vous jardins, cours, escaliers! Ébranlez et planchers et plafonds et piliers! Que le jour s'achève ou renaisse, Courez et bourdonnez comme l'abeille aux champs! .Ma joie et mon bonheur et mon âme et mes chants Iront où vous irez, jeunesse! Il est, pour les cœurs sourds aux vulgaires clameurs, D'harmonieuses voix, des accords, des rumeurs, Qu'on n'entend que dans les...

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