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1. The Scriptures sometimes state in whole or round numbers. Thus, Stephen in Acts vii. 6. says, eтη тeтρaxóσiα, leaving out the odd tens. But Moses says, in Exod. xii. 40: □whu MIW MIND YOUNIT: as also Paul in Gal. iii. 17: Tη TETρaκόσια καὶ τριάκοντα; and Josephus.

In Num. xiv. 33, it is : but if we compare Num, xxxiii. 3 with Josh. iv. 19, we shall find that some days, if not weeks, were wanting to complete the number of "forty years." In 1 Cor. xv. 5, the twelve Apostles are all mentioned, though Judas was no inore.

2. The numbers are reckoned exclusively or inclusively.

Matt. xvii. 1, and Mark ix. 2, have μépas ; but Luke ix. 28, μépas oжTú. In the two former texts the first and last days are excluded, and the intermediate days only are reckoned; while in the latter they are both included.

So, perhaps, pégas oxta in John xx. 26, are to be understood inclusively; it being most likely on that day se'unight on which Jesus Christ had before appeared to his disciples.

3. There are Various Readings to be considered.

Mistakes in some of the similar letters, being numerals, may occasion them.

In 2 Kings viii. 26, we read 'ny; but in the parallel passage of 2 Chron. xxii. 2, by, which is impossible, as Abaziah could not be born two years before Jehoram, his father, who was only forty years old. The former, therefore, is of course the true reading; and the difference may have been owing to the use of the numeral 40, instead of 20.-Boothroyd's Bib. Heb. i. p. 379, note.

2 Sam. viii. 4, and x. 18, read ЛND yaw; which in 1 Chron. xviii. 4, and xix. 18, is ' лya, "seven thousands," the proper number.-Kennicott's Diss. i. pp. 96–99. 462, 463. Diss. ii. p. 209.

The hour of Christ's crucifixion is stated by Mark, xv. 25, to have been Tpir; but by John, xix. 14, ext. As in ancient times all numbers were written in Mss., not at length, but with numeral letters, it was easy for г 3, to be taken for 5 6. 4. The writers of the New Testament sometimes quote from the Septuagint Version, instead of the Hebrew Text.

This is evidently the case in Acts vii. 14: ἑβδομήκοντα πέντε;

whereas in Gen. xlvi. 27, the writer says, Dy. The Sept. of Gen. xlvi. 20 enumerates 5 persons more than the Heb., which, being added to the 70 mentioned by the Heb. writer, shows the exact number "seventy-five."-Dr. Hales' New Anal. of Chron. &c., Vol. 11. part i. pp. 159–162.

J. W.

NOTICE OF

Thucydide de DUKER, de BECK, de SEEBODE, de GAIL, de BEKKER, &c.

Il existe de Thucydide 7 à 8 éditions. Le travail de M. Gail, rapproché de celui de Bekker, et l'opinion qu'on doit s'en former, vont occuper cet article. M. Bekker vient de publier une édition de Thucydide imprimée en Angleterre et en Prusse. Ce savant annonce une collation des manuscrits de la Bibliothèque royale de Paris, faite par lui: et ensuite, des notes de Wasse et de Duker. Dans cette annonce, il ne fait pas la moindre mention des notes de M. Gail: il n'accorde pas le plus foible éloge aux collations de manuscrits faites par M. Gail, sur Hérodote, Thucydide et Xénophon.

Il faut qu'on nous permette de rappeler le compte rendu de ce travail. 10, M. de Sainte-Croix dans le Mercure (Octobre 1807, p. 219), et dans le Moniteur (ler Juin 1806, et 15 Novembre 1807), dit que la publication de M. Gail est du petit nombre des entreprises où se trouve intéressée la gloire de la nation. D'autres journaux ont également parlé de cette édition et traduction dans les termes les plus flatteurs (Journal des Débats, Mars 1820). Les étrangers ne lui ont pas refusé cet hommage, et le Journal de Halle (feuille supplémentaire, No. 117, Octobre 1820), après avoir blâmé M. Gail de n'avoir pas imprimé les variantes avec les accents (reproche très fondé), ajoute: "Fidèle à sa promesse, ce savant n'a rien épargné pour vaincre en exactitude Hudson et Ducker: et nous lui devons ce témoignage, que nous avons remarqué un grand nombre de passages où il s'est montré plus consciencieux que ses prédécesseurs." On aime à voir les savants étrangers honorer les heureux efforts des François et M. Gail n'a point à se plaindre d'eux à cet égard, puisque M. God. Seebode accompagne le nom de notre compa

triote des mots Francogallia decus, répétés aussi par M. Beck (Opuscule publié à Leipsick en 1815).

Le Journal de Halle (feuille supplémentaire, No. 117, Octobre 1820), en termine ainsi l'annonce générale: "Puisse la noble entreprise de M. Gail trouver aussi des appuis dans notre patrie!"

M. Bekker n'a certes pas à se plaindre de M. Gail, qui s'exprime en ces termes de son ami: Je suis redevable (des nouvelles variantes de Thucydide, Liv. VI.) je le redis1 avec un vif sentiment de reconnoissance, à M. Bekker, qui a eu la bonté de me les transcrire lui-même, en marge de mon exemplaire de Thucydide. Ce volume sera déposé au département des manuscrits de la Bibliothèque du Roi.

Comme on le voit, M. Gail a déclaré avoir de grandes obligations à M. Bekker par une revue nécessaire des manuscrits du 6 Livre. M. Bekker, qui ne dit point avoir la moindre obligation à son ami, ni pour les notes dont il ne cite aucune, ni pour les variantes qu'il publie en son nom, est-il, dans une partie de son travail, redevable à M. Gail, et ne devoit-il pas faire mention de la collation de M. Gail? tandis que M. Seebode, qui adopte les variantes de M. Gail, l'appelle, en songeant et à ses variantes et à ses innombrables travaux, Francogalliæ decus.

2o, Les variantes de M Gail ont-elles servi à M. Bekker? Quel est le résultat de son travail, comparé à celui de M. Gail? c'est ce que nous allons examiner en prenant au hasard: cet examen ne sera point inutile pour la critique des manuscrits de Thucydide.

Liv. 1. i. 1. (i, 3,3 p. 1.) ɛúlùç ici, A. donne aurixa pour glose de euós. αὐτίκα εὐθύς.

dit M. Gail, le manuscrit M. Bekker qui a colla

Je le redis, donne lieu de penser que M. Gail a parlé ailleurs de ce don de M. Bekker. M. Gail pourra en indiquer l'endroit.

2 Cette revue du VIe Livre et d'autres livres encore peut être très utile, En 30 passages de sa collection (Xénophon, Tome VII. et Tom. I. de son auctarium Xenoph. p. 451), il déclare des parties de ses collations incomplettes et les causes de cette imperfection. Mais ces imperfections déclarées avec candeur, peuvent-elles anéantir le mérite de ce qui est fait? On a loué dans diverses éditions de Brunck, de Larcher, et autres, des fragments de collations de manuscrits; pourroit-on, sans ingratitude, méconnoître l'entreprise de la collation des manuscrits d'Hérodote, de Thucydide, de Xénophon, par M. Gail, où ce savant donne tant de variantes?

31. 1. indique chez M. Gail le chap. 1. et le paragr. 1.: ce qui est en parenthèse, indique le chap. 1, la ligne 3, la page 1, de l'édit. de M. Bekker, qui divise les chap. par lignes et non par paragraphes. En général nous ne ferons d'alinéa qu'aux changements de paragraphes chez M. Gail.

tionné, ou n'a pas vu, ou l'ayant vue, ne l'a pas citée, comme peu importante.

2, 1. (2, 6, p. 3.) exaσto. Ainsi que M. Gail, M. Bekker dit, "Exaoros Dionys. p. 872." Mais, pourquoi M. Bekker n'at-il pas vu, avec M. Gail, que neuf manuscrits donnoient exaoτος et s'il l'a vu, comment, averti par la leçon de Denys d'Halicarnasse, n'a-t-il pas senti l'importance, 1° de dire que la leçon de Denys d'Halicarnasse se trouvoit fortifiée par celle de neuf manuscrits? 2o Comment ensuite n'a-t-il pas réfléchi que ἕκαστος, malgré le ἀπολείποντες qui suit, étoit évidemment la bonne leçon? et ici, reproche à faire à M. Gail qui, trop timide, n'a pas inséré cet exaσTos dans son texte. Au reste 1, 7, 1, Thucydide donne ἕκαστοι et non ἕκαστος.

3, 1. (3, 1. p. 6.) άσtéveιav. M. Bekker remarque avec M. Gail que G. omet aσlévelav, et de plus l'insère dans son texte.

cr

13, 2. (13, 7. p. 24.) τριήρεις ἐν Κορίνθῳ πρῶτον τῆς Ελλαδος. Ici M. Bekker, renonçant à la leçon de Duker, Bauer, Gail, donne τριήρεις πρῶτον ἐν Κορίνθῳ τῆς Ελλαδος ; mais pourquoi omet-il et la legon difficile πρῶτον τῆς Ελλαδος et la note de M. Gail, à qui je reprocherai ici, lorsqu'il approuve la leçon ngτov Ts "Exλados, de ne pas dire à quel manuscrit il la doit.

15, 2. (15, 13, p. 23.) [πολὺ ἀπὸ τῆς ἑαυτῶν ἐπ ̓ ἄλλων κατὰ Tgo] Ici M. Gail donne une bonne note omise, à tort, par M. Bekker. Je penserois avec M. Gail que ces cinq mots sont une glose de éxdýμovs de Thucydide, laquelle aura passé dans le

texte.

22, 1. (22, 8, p. 36.) Tolev omis, Gail et Bekk.-Ib. άπayγέλουσιν. Ici M. Gail donne ἐπαγγέλουσιν d'après A. M. Beck De cite pas ce manuscrit A. Sa réponse sera inspexi, non pertractavi.-Ib. poì (et non poi) ExaσTO Gail et Beck.-Ib. páAOT' EiTelv. Cinq manuscrits donnoient cette variante à M. Gail.

M. Bekker ne citant aucun des manuscrits de Paris, ni aucun manuscrit, renonce à la leçon ordinaire páλiora eire, et sans rien dire, met dans son texte, la leçon des cinq manuscrits A, C, D, E, 1, de Gail. M. Gail, qui pense (p. 15 et 28 de son excellent mémoire sur Thucydide) qu'ici l'intention de Thucydide est d'employer un rhythme grave et lent, n'admet pas l'élision; et je croirois que ce savant judicieux très a bien fait.

Voyez dans son mémoire sur Thucydide p. 90, 91, ses remarques sur oute, sur Tapà, qui selon M. Gail seroit à tort remplacé par our', nag', comme quelques-uns l'ont voulu. On verra 1, 141, 3, où M. Bekker a profité, en silence, d'une remarque de même genre faite par M. Gail.

Ib. Evμπάons Tys, A, Gail et Bekk.

22, No. 3. áλλ' as Exaτégwv ris. Ici M. Bekker cite la très bonne legon ἀλλ ̓ ὡς ἑκατέρῳ τις εὐνοίας ή μνήμης ἔχοι, et de plus il l'adopte et fait bien. Mais, je remarquerai qu'avant M. Bekker, M. Gail a donné, d'après A, F, G, cette même leçon.

22, No. 4. Tò (μǹ om.) μutãdes Gail, Bekker.-TÃV (TE OM.) γεγενημένων, Gail et Beck.—κατὰ τὸ ἀνθρώπινον, et non ἀνθρώ TELOV fort approuvé par Wass. A, B, C, D, E: Gail et Beck.Ib. τοιούτων (ὄντων) Α, Β, C, D, E, F.

Ib. No. 22, 4. ὅσοι δε βουλήσονται τῶν τε γενομένων τὸ σαφές. σκου πεῖν, καὶ τῶν μελλόντων ποτὲ αὖθις, κατὰ τὸ ἀνθρώπειον, τοιούτων [ὄντων] καὶ пaganλnoίwv σεobal etc. lci M. Bekker cite les manuscrits A, B, C, D, E, F, G, H, I, qui omettent vrwv. Cependant, comme tous les manuscrits ne le suppriment pas; comme quelques-uns le donnent, M. Gail l'a conservé quoiqu'avec le signe de doute.

M. Bekker, moins timide, supprime la leçon Twv. M. Gail, dans ses observations sur Thucydide, donne pour la conserver, de mauvaises raisons,' auxquelles il auroit pu (dans son systême de justifier elvas o eolas par l'adjonction du participe v ὄντος) joindre le ὄντων εἶναι que donnent ses variantes de Xenophon. Mais il a fait mieux dans son 3 Vol. du Philologue, p. 133. où il propose cette version: il me suffira que cette histoire soit jugée utile par ceux qui voudront méditer sur le certain des évènements passés et de ceux qui doivent, à l'avenir, suivant la nature des choses humaines, être à-peu-près les mêmes, des causes ou des circonstances semblables venant à se représenter, τοιούτων ὄντων.

Si cette version est exacte, comme je le pense fortement, il s'en suivra que MM. Schæffer, Bauer, Coray, Kistemaker, Wyttenbach, Hermann, Wolf, et M. Poppo, se sont tous trompés, et que M. Bekker aura eu tort de supprimer un mot que donnent des manuscrits, et que représentoient toutes les éditions antérieures à la sienne.

Plein de vénération pour les talens et l'urbanité de M. Gail dans plusieurs genres, je continuerai peut-être dans un prochain No, nion examen des éditions de Thucydide, et je donnerai de nouvelles preuves qu'il existe une grande conformité entre la collation de M. Gail et celle de M. Bekker lorsqu'il cite les manuscrits de Paris.

à Paris, le 3 Mars.

P.

Voy. son Xenoph. Var. tome 7. Hellen. 2, 1, 28, et non 2, 2, 28 comme M. Gail le dit fautivement dans ses observat. sur Thucydide. 2 Tome 7. des Var. Hellen. 1, 4, 16, p. 346.

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