Essai sur la langue françoise, et particulièrement sur les provinciales et sur les Pensées de Pascal: précéde d'une lettre à l'Académie françoiseImprimerie de Crapelet, 1818 - 3 pagina's |
Overige edities - Alles bekijken
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
Amyot Antoine Arnauld Arnauld assez auroit auteurs avoient avoit Balzac beau belle Bibliothéque Blaise de Vigenère BLAISE PASCAL Bocace Boileau bons c'étoit Calvin cardinal choses chrestienne Cicéron çois composé connoissance connoître d'Amyot Déiste Descartes Dieu disoit écrivains édition Elzeviers esprit Essai étoient étoit faisoit fran François Ier gens gloire goth goût grec heureux histoires hommes idée imprimé in-fol in-folio j'ai Jacques Maillet Jean jésuites jugement l'abbé l'Académie Françoise l'auteur l'esprit l'histoire langue françoise langue latine lecture Lettres Provinciales lire livre long-temps Louis Racine Louis XIV Lyon ment monde Montaigne mort mots n'avoit Nicole parler paroît Patru Pelisson Pensées de Pascal père Mersenne Philippe de Commines philosophie phrases Pierre Plutarque poëme poètes Port-Royal pourroit pouvoit premier prince prose publia quinzième siècle raison réimprimé rien roman Rome saint satire savants science seizième siècle seroit seul style sujet surtout tion titre traduction Traité translaté trouve Vaugelas Verard Voltaire volume vouloit
Populaire passages
Pagina cxxxiii - Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Pagina clxxx - ... s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever, non de l'espace et de la durée que nous ne saurions remplir.
Pagina clxxix - Tout ce qui n'est pas Dieu ne peut pas remplir mon attente. C'est Dieu même que je demande et que je cherche; et c'est à vous seul, mon Dieu, que je m'adresse pour vous obtenir. Ouvrez mon cœur, Seigneur ; entrez dans cette place rebelle que les vices ont occupée.
Pagina xcvi - Je ne sais comment vous pouvez tant aimer l'air d'Italie, avec lequel on respire si souvent la peste et où toujours la chaleur du jour est insupportable, la fraîcheur du soir malsaine, et où l'obscurité de la nuit couvre des larcins et des meurtres.
Pagina clxxiii - Ruineuse instruction à toute police, et bien plus dommageable qu'ingénieuse et subtile, qui persuade aux peuples la religieuse créance suffire, seule et sans les mœurs, à contenter la divine justice.
Pagina lviii - Plutarque, il ne lui a au moins rien prêté qui le démente ou qui le dédise); mais surtout je lui sais bon gré d'avoir su trier et choisir un livre si digne et si à propos, pour en faire présent à son pays.
Pagina xcii - Semblent être formés en dépit du bon sens, Mais ils trouvent pourtant, quoi qu'on en puisse dire, Un marchand pour les vendre, et des sots pour les lire...
Pagina cl - L'unité jointe à l'infini ne l'augmente de rien, non plus qu'un pied à une mesure infinie. Le fini s'anéantit en présence de l'infini, et devient un pur néant. Ainsi notre esprit devant Dieu ; ainsi notre justice devant la justice divine.
Pagina lxix - Vous , chez qui la guerrière audace Tient lieu de toutes les vertus , Concevez Socrate à la place Du fier meurtrier de Clitus. Vous verrez un roi respectable , Humain , généreux , équitable , Un roi digne de vos autels. Mais , à la place de Socrate , Le fameux vainqueur de l'Euphrate Sera le dernier des mortels.
Pagina cxviii - ... suite d'années , sur tant de triomphantes provinces ; mais régnez toujours par la force de votre mérite sur toute l'étendue de la terre. Pour moi , n'étant pas né sous le premier de vos empires , je veux que tout le monde sache que je fais gloire de vivre sous le second ; et c'est pour le témoigner que j'ose lever les yeux jusqu'à ma Reine, en lui donnant cette première preuve de ma dépendance.