Mémoires du comte Horace de Viel Castel sur le règne de Napoléon III, 1851-1864, Volume 5

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Pagina 48 - C'est que l'Autriche a amené les choses à cette extrémité, qu'il faut qu'elle domine jusqu'aux Alpes, ou que l'Italie soit libre jusqu'à l'Adriatique ; car, dans ce pays, tout coin de terre demeuré indépendant est un danger pour son pouvoir.
Pagina 110 - ... souverain de mettre en jeu que pour l'indépendance de son pays. « Si je me suis arrêté, ce n'est donc pas par lassitude ou par épuisement, ni par abandon de la noble cause que je voulais servir, mais parce que dans mon cœur quelque chose parlait plus haut encore : l'intérêt de la France. <f Croyez-vous donc qu'il ne m'en ait pas coûté de mettre un frein à l'ardeur de ces soldats qui, exaltés par la victoire, ue demandaient qu'à marcher en avant...
Pagina 258 - Vous leur fîtes, seigneur, En les croquant, beaucoup d'honneur, Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Pagina 110 - Il fallait se résoudre à briser hardiment les entraves opposées par les territoires neutres, et alors accepter la lutte sur le Rhin comme sur l'Adige. Il fallait partout franchement se fortifier du concours de la révolution.
Pagina 49 - ... frontières un peuple ami qui nous devra son indépendance. Nous n'allons pas en. Italie fomenter le désordre, ni ébranler le pouvoir du Saint-Père que nous avons replacé sur son trône, mais le soustraire à cette pression étrangère qui s'appesantit sur toute la péninsule, contribuer à y fonder l'ordre sur des intérêts légitimes satisfaits.
Pagina 254 - ... et la prière. Il sera à jamais déshérité de cette noble part d'activité qui , dans tous les pays, est le stimulant du patriotisme et l'exercice légitime des facultés de l'esprit ou des supériorités du caractère. Sous le gouvernement du Souverain Pontife, on ne pourra prétendre ni à la gloire du soldat, ni à celle de l'orateur ou de l'homme d'État.
Pagina 48 - Je ne veux pas de conquête, mais je veux mainti-nir sans faiblesse ma politique nationale et traditionnelle ; j'observe les traités à condition qu'on ne les violera pas contre moi ; je respecte le territoire et les droits des puissances neutres; mais j'avoue hautement ma sympathie pour un peuple dont l'histoire se confond avec la nôtre et qui gémit sous l'oppression étrangère.
Pagina 70 - La fortune de la guerre nous conduisant aujourd'hui dans la capitale de la Lombardie , je viens vous dire pourquoi j'y suis. « Lorsque l'Autriche attaqua injustement le Piémont, je résolus de soutenir mon allié le roi de Sardaigne, l'honneur et les intérêts de la France m'en faisant un devoir.
Pagina 222 - Elle est l'infante, elle a cinq ans, elle dédaigne. Car les enfants des rois sont ainsi ; leurs fronts blancs Portent un cercle d'ombre, et leurs pas chancelants Sont des commencements de règne. Elle respire Sa fleur en attendant qu'on lui cueille un empire ; Et son regard, déjà royal , dit : C'est à moi.
Pagina 111 - ... péril, j'ai fait la paix. Est-ce à dire maintenant que nos efforts et nos sacrifices aient été en pure perte? Non. Ainsi que je l'ai dit dans les adieux à mes soldats, nous avons droit d'être fiers de cette courte campagne. En quatre combats et deux batailles, une armée nombreuse, qui ne le cède à aucune en organisation et en bravoure, a été vaincue. Le roi de Piémont...

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