Journal d'un diplomate en Italie: notes intime pour servir à l'histoire du second empire. Turin, 1859-1862

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Pagina 108 - Sardaigne ayant accédé au principe de la réunion de la Savoie et du comté de Nice à la France, je puis, sans manquer à aucun devoir international, vous témoigner ma sympathie et agréer l'expression de vos vœux.
Pagina 321 - Les deux Souverains favoriseront la création d'une Confédération italienne. Cette Confédération sera sous la présidence honoraire du SaintPère. L'Empereur d'Autriche cède à l'Empereur des Français ses droits sur la Lombardie, à l'exception des forteresses de Mantoue et de Peschiera, de manière que la frontière des possessions autrichiennes partirait du rayon extrême de la forteresse de Peschiera et s'étendrait en ligne droite le long...
Pagina 321 - L'Empereur des Français remettra le territoire cédé au Roi de Sardaigne. « La Vénétie fera partie de la confédération italienne, tout en restant sous la couronne de l'Empereur d'Autriche. « Le grand-duc de Toscane et le duc de Modène rentreront dans leurs Etats, en donnant une amnistie générale.
Pagina 319 - II m'a été difficile de m'entendre avec l'Angleterre au sujet de l'Italie du Centre , parce que j'étais engagé par la paix de Villafranca ; quant à l'Italie du Sud , je suis libre d'engagement et je ne demande pas mieux que de me concerter avec l'Angleterre sur ce point comme sur les autres; mais, au nom du Ciel! que les hommes éminents placés à la tête du gouvernement anglais, laissent de côté des jalousies mesquines et des défiances injustes; entendons-nous loyalement comme d'honnêtes...
Pagina 318 - Eh bien! vous pouvez lui dire de ma part, de la manière la plus formelle que, depuis la paix de Villafranca, je n'ai eu qu'une pensée, qu'un but, c'était d'inaugurer une nouvelle ère de paix et de vivre en bonne intelligence avec tous mes voisins et principalement avec l'Angleterre. « J'avais renoncé à la Savoie et à Nice ; l'accroissement extraordinaire du Piémont me fit seul revenir sur le désir de voir réunies à la France des provinces essentiellement françaises.
Pagina 319 - D'ailleurs, tout en voulant la paix, je désire aussi organiser les forces du pays sur le meilleur pied possible ; car si des dernières guerres les étrangers n'ont vu que le côté brillant, moi j'ai vu de près les côtés défectueux et je veux y remédier.
Pagina 319 - En résumé, voici le fond de ma pensée : Je désire que l'Italie se pacifie , n'importe comment, mais sans intervention étrangère, et que mes troupes puissent quitter Rome sans compromettre la sécurité du pape.
Pagina 319 - En vérité, on me prète bien peu de sens commun. Si j'ai immédiatement proposé une expédition, c'est que je sens comme le peuple qui m'a mis à sa tête et que les nouvelles de Syrie m'ont transporté d'indignation. Ma première pensée n'en a pas moins été de m'entendre avec l'Angleterre. Quel intérêt autre que celui de l'humanité m'engagerait à envoyer des troupes dans cette contrée? est-ce que par hasard la possession de ce pays accroîtrait mes forces? puis-je me dissimuler que l'Algérie,...
Pagina 87 - Elle est merveilleusement belle, c'est entendu; je trouverai peu de gens pour me contredire; mais j'ajouterai hautement qu'elle a sur beaucoup de femmes une supériorité d'intelligence et de caractère qui ne le cède .en rien a la supériorité que chacune d'elles lui reconnaît en grâce, en élégance, en beauté.
Pagina 314 - ... le baron de Talleyrand, qui venait de remplacer auprès du roi Victor-Emmanuel le prince de la Tour d'Auvergne , ou de M. Benedetti, qui était alors directeur politique au ministère des Affaires étrangères et qui partait subitement pour Turin comme plénipotentiaire? M. Benedetti a écrit : « En 1860, j'ai soudainement reçu l'ordre de me rendre à Turin pour hâter la réunion à la France de la Savoie et de Nice , — réunion qui rencontrait des obstacles inattendus... Parti de Paris...

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