Correspondance de Philippe II sur les affaires des Pays-Bas, publiée d'après les originaux conservés dans les archives royales de Simancas, Volume 3

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Fréquemment cités

Page 156 - ... protection de leur flotte, ils se retranchèrent aussitôt. De là ils nous fermaient le passage de la digue. Je n'eus à leur opposer que deux pièces de campagne ; mais elles firent grand effet, parce que les navires étaient si nombreux que pas un coup n'était perdu. Nos troupes, d'ailleurs, occupèrent une si bonne position, et elles montrèrent tant d'ardeur, que l'ennemi, qui recevait beaucoup de mal de notre artillerie et de notre mousqueterie, se retira, et avec tant de précipitation,...
Page 285 - ... répondit qu'il n'aspirait pas à cette charge, parce que dans les armées on faisait beaucoup de salves ; qu'il ne voulait rien pour lui, mais seulement que le roi observât les privilèges du pays, en fit sortir les étrangers et assemblât les états ; que par ce moyen tout serait fini ; que, quant à lui, il voulait être sujet des états de Hollande et de Zélande, car ils l'avaient accueilli dans sa nécessité, et que le jour où il ne pourrait plus résister, il se verrait forcé, quoiqu'à...
Page 85 - Wallons leur chief le baron de Chevrau, lors sans charge et audit Niemeghem . . . lesquels tous ensemble se joindirent avec la troupe qu'amesna quant et soy d'Anvers, le chastelain Sancho d'Avila. » Mss, n« 15,888, f« 19. — « Ces séditieux disent que dès leur sortie de Harlem, ils résolurent de se mutiner, si on n'effectuoit pas ce qu'on leur avoit promis ... La vérité est que beaucoup de leurs officiers les ont excités.
Page 340 - Espagnols qui ont exécuté l'entreprise, et ilont coupé la tête à tous ceux qu'il y avait en la ville, tant bourgeois que soldats. Quelques capitaines avaient sauvé la vie au gouverneur, à un capitaine wallon et au prédicant, dans l'espoir d'obtenir d'eux une rançon ; mais, aussitôt qu'il en a été informé , il a donné l'ordre que les trois prisonniers fussent pendus. Le...
Page 67 - Champaigney en escrivit audit Roy son maistre à la pure vérité, je m'ay résolu de le mettre en lumière, afin que chacq'un sçache ce que passa en ce fait. Y ayant adjousté aucunes choses, pour plus d'esclaircissement, qu'il avoit délaissé par trop de modestie. Car j'en puis faire foy, comme celluy qui a veu et assisté tout ce démené. Avec ce que je suis parvenu à une copie du journal dudit sieur de Champaigney.
Page 173 - Dien, il a paru convenable d'en venir à l'application du dernier et rigoureux châtiment qu'on pourrait leur infliger d'une que Monsr le Commandeur a l'esprit plus tendu maintenant à dyminuer les despences de la guerre et à réduire le tout qu'à les augmenter, encores qu'il ait autant besoing d'hommes qu'il en a par cy devant eu pour la garde et conservation de toutes ses villes et du pays qui est plus anymé qu'il...
Page 460 - ... Il n'en fut pas de même du gouverneur de Hainaut, qui laissa prendre les armes aux habitants de la province; et s'il ne put mettre obstacle à ce que les chevau-légers qui venaient du Brabant se joignissent à ceux qui étaient dans le Cambrésis, il les obligea pourtant à sortir tous des États du Roi, et il se posta avec une troupe de gens au Quesnoy, pour les empêcher de rentrer dans le Hainaut. Mais, comme ce sont de vieux soldats, et qu'ils connaissent bien les passages du pays, après...
Page 51 - avertir que, si l'on en venait à traiter de quelque moyen d'arrangement, vous » ne devriez prêter l'oreille à rien qui put être au préjudice de notre sainte » foi catholique, car jamais je ne ferai à cet égard la moindre concession, » dusse-je perdre les Pays-Bas! Vous ne négligeriez pas non plus le main» tien de mon autorité, réputation et souveraineté.
Page 484 - Dôle; grand bailly deHaynau, et gens de nostre conseil à Mons; gouverneur, président et gens de nostre conseil en Hollande; gouverneur, président et gens de nostre conseil à Namur ; gouverneur, président et gens de nostre conseil en...
Page 205 - Roi, les naturels nous aimeraient comme leurs enfants, et que » la haine pour notre nation ne fût pas le péché originel du pays, tant de » mutineries dont ils sont les témoins et les maux qu'ils en ressentent, ne » suffiraient-ils pas pour nous faire abhorrer...

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