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Id., p. 171.

Miræi, t. 2, P. 1247.

par lequel il fut convenu entre le duc et les villes du Brabant, que de ces neuf cent mille moutons, les villes et le plat pays en payeraient huit cent mille, auxquels elles ajouteraient une aide ultérieure de vingt-cinq mille, fut signée par vingttrois villes et franchises, qui sont : Louvain, Bruxelles, Bois-le-Duc, Tirlemont, Léau, Nivelles, Lierre, Hérenthals, Jodoigne, Vilvorde, Hannut, Gembloux, Genappe, Halen, Turnhout, Aerschot, Diest, Sichem, Berg-op-Zoom, Steenbergen, Bréda, Helmont et Eyndhoven. Anvers, qui était toujours au pouvoir du comte de Flandre, n'y intervint pas Ces villes promettent à la fin de l'acte, tant en leur nom, qu'au nom des autres villes et franchises du plat pays, de se conformer fidèlement et ponctuellement au contenu de la convention.

L'acte du 4 juillet suivant, par lequel il est stipulé que dans les neuf cent mille moutons, les monastères en payeraient cent mille, et quinze mille à titre de subside ultérieur; et que les huit cent vingt-cinq mille, en y comprenant aussi vingt-cinq mille à titre de concession ultérieure, fixée par l'article 8 du traité, seraient à la charge des villes et du plat pays; cet acte fut scellé par huit chevaliers, par un écuyer, par le conseil de Cortenbergh, et par les villes de Louvain, Bruxelles et Tirlemont; mais les ecclésiastiques n'intervinrent point à l'acte, et pour cette raison ne voulurent point concourir au paiement.

La réconciliation de la ville de Louvain, avec le duc et la duchesse, en 1582, fut faite par ces princes, de l'avis de dix-huit villes et de leurs baróns, chevaliers et écuyers. L'acte est scellé par quarante-deux nobles, qui prennent le titre de che

valiers, et par six autres, qui ne prennent aucun titre, et qui sont sans doute les simples écuyers, dont le duc et la duchesse avaient dit dans le préambule de l'acte, qu'ils avaient pris l'avis. Les villes qui intervinrent à cet acte, sont : Bruxelles, Bois-leDuc, Tirlemont, Léau, Nivelles, Lierre, Jodoigne, Hérenthals, Vilvorde, Halen, Landen, Aerschot, Diest, Sichem, Bréda, Berg-op-Zoom, Steenbergen et Gembloux. La ville de Louvain a aussi scellé cet acte. Les ecclésiastiques n'y ont point intervenu.

Les ecclésiastiques n'ont donc point encore été admis aux états comme membres intégrans, mais uniquement comme témoins ou comme conseillers, à la réquisition ou à l'invitation des souverains.

Je ne sais cependant s'il serait possible de fixer précisément l'année où les abbés ont assisté aux états. Je crois plutôt qu'après y avoir été admis dans les assemblées qui concernaient les subsides, auxquels ils contribuaient, ils intervinrent insensiblement à toutes les assemblées. Le respect qu'on avait dans ce temps pour leur caractère et leur dignité, leur valut la prééminence sur les deux autres ordres. Le pensionnaire de la ville d'Anvers, Edelheer, fixe la date de l'admission des ecclésiastiques aux états de Brabant, à l'an 1585 environ, et il ajoute qu'ils ont opiné dans l'aide de cette année avec les deux autres états, et qu'ils ont intervenu dans l'administration des affaires du pays, comme premier membre des états.

Je termine cette discussion par une preuve qui me paraît décisive. La joyeuse entrée de Wenceslas et Jeanne, qui est de l'an 1555, dans la fameuse clause, où ils permettent à leurs sujets de leur re

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fuser l'aide et le service dans le cas où les princes transgresseraient quelque article du pacte, n'emploie que le terme générique de sujets. Celle du duc Antoine, qui est de l'an 1406, distingue, dans le même endroit, particulièrement les prélats, représentant le clergé, nommés à la tête; les barons et les chevaliers, représentant la noblesse; les villes et les bourgs, représentant le tiers-état : c'est à dater de cette époque, que les états ont commencé à avoir une forme stable et une composition régulière.

FIN DU TROISIÈME VOLUME.

TABLE DES SOMMAIRES.

CHAPITRE IV DE LA SEPTIÈME ÉPOQUE.

REVOLTE de Fernand, comte de Flandre, con-
tre le roi de France, Philippe-Auguste,
Conquête de la Flandre,

Sac de Tournai,

Sac de Lille,

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Arrangement entre le duc de Brabant et le comte
de Flandre,

Bataille de Steppes, entre les Brabançons et les Lié-
geois,

Marche de l'empereur Otton,

Otton célèbre ses noces à Maestricht, avec Marie,

fille du duc Henri,

Otton vient à Valenciennes

Philippe-Auguste entre dans Tournai,

Fameuse bataille de Bouvines,

Le duc Henri prend le parti de l'empereur Fréderic,
Jeanne, comtesse de Flandre, perd une partie de
ses états,

L'évêque de Liége entre en possession de Moha et
de Walef,

Guerre des Stadings,

Défaite des Stadings,

Mort du duc Henri,

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CHAPITRE V.

Le duc Henri II entre en possession du château de

Dalem et de ses dépendances,

Le duc Henri refuse l'empire

16

17

Guillaume, comte de Hollande, est élu empereur, 17

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Mort du duc Henri,

Suppression du droit de morte-main

Aventure et fin malheureuse de Marie, fille du duc

Henri,

Henri III,

CHAPITRE VI.

Expédition contre Aix-la-Chapelle, où Guillaume
comte de Hollande est couronné empereur,
Différend entre les d'Avesnes et les Dampierre,
Révolte de Marguerite, comtesse de Flandre et de
Hainaut, et de Baudouin, comte de Namur,
contre Guillaume,

Sanglante défaite des Flamands dans la Zélande,
Charles, comte d'Anjou, vient dans le Hainaut,
Hostilités dans cette province,

La province du Hainaut est adjugée à Jean d'A-

vesnes,

La paix est conclue à Bruxelles,

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Guerre entre le duc Henri et l'évêque de Liége,2
L'évêque de Liége prend Saint-Trond,

Les habitans de Saint-Trond réclament la protection
du duc Henri,

Pacification,

L'évêque de Liége la viole et décharge sa colère sur

Saint-Trond

Seconde pacification,

Mort du roi Guillaume,

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26

26

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ob30

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Paix, conclue à Bruxelles, qui termine les diffé-
rends relatifs aux comtés de Hainaut, de Flan-
dre, et de Namur,

Jean d'Avesnes renouvelle ses prétentions sur le
comté de Namur

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Les Namurois se donnent au comte de Luxembourg, 33
Le comte de Luxembourg est introduit dans la ville, 33

L'impératrice

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