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Martène

dot., t I,

p. 656.

me garans des conventions, de la part de deux princes contractans, au traité de paix et d'alliance Thes. anec- conclu en 1194, entre Henri I.er, duc de la BasseLorraine, et Baudouin, comte de Flandre et de Hainaut, et marquis de Namur, ainsi que douze villes du côté du comte de Flandre, et huit du côté du duc, qui sont : Anvers, Bruxelles, Louvain, Nivelles, Gembloux, Tirlemont, Leeuwe et Jodoigne. C'est le premier acte connu où les communes aient intervenu dans les affaires publiques.

1. Preuv., p.

Le duc de Souabe exigea que les conditions du Butkens, t. traité de mariage, conclu en 1207, entre sa fille et le fils du duc Henri I.er, fussent jurées par les vassaux et les villes de la Basse-Lorraine: Jurabant illud, y est-il dit, ministeriales sui et sua civitates.

59.

Miræi, Di

t. 2, p. 990.

Les abbés de Gembloux, de Vlierbeek et de plom. Belg., Bonne-Espérance, prirent part et souscrivirent les premiers, comme témoins, à un acte daté du mois d'avril 1226, par lequel le duc Henri I.er donne aux religieuses de Cortenbergh, la dime de Hombeék, qui appartenait au duc à titre de droit féodal.

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1

Ceux de S.-Michel, d'Anvers; de Tongerloo et de Beerne, intervinrent et souscrivirent également les premiers à un acte, par lequel le même duc donne à l'abbaye de Beerne, près de Bois-le-Duc, le droit de patronat sur les églises d'Orthen et de Bois-le-Duc cet acte date de 1251.

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Les personnages désignés sous la dénomination d'hommes religieux, dans le célèbre testament de Henri II, en 1237, qu'on peut regarder comme le fondement des priviléges des Brabançons et l'ébauche des joyeuses entrées des souverains, furent

décidément appelés, comme le porte le texte de cet acte mémorable, au conseil du duc pour en régler les dispositions.

Le

testament du duc Henri III, son fils et son

Successeurs

, par lequel il confirma et augmenta, en

1260, les priviléges que son père avait accordés

aux Brabançons, fut également rédigé de l'avis des hommes religieux, qui avaient sans doute es assisté au testament de Henri II; mais cette influence prouve-t-elle absolument que ces hommes religieux formaient l'état ecclésiastique? Je crois plutôt que ces princes les ont appelés à ces délibérations comme conseillers, pour donner plus de poids et d'autorité à ces actes, en les appuyant du témoignage et, pour ainsi dire, de la sanction de Ces ecclésiastiques, qui, dans ce temps, jouissaient d'une si grande influence sur l'esprit des peuples.

meine

Les abbés intervinrent également au fameux acte, par lequel le prince Henri, fils aîné du duc Henri III, gagné par la duchesse Alix, sa mère, à qui les de états de Brabant avaient confié la tutèle de ses enfans, fit publiquement, dans une véritable assemblée des états, tenue en 1267, à Cortenbergh, la cession du duché de Brabant à son frère Jean, laquelle fut acceptée par les états. Les principaux membres de cette assemblée, réunis à Cambrai, notifièrent ce transport aux habitans du pays, par un diplome du 24 mai 1267. Cette pièce présente en tête, avant les noms des barons du Brabant, ceux de Nicolas, évêque de Cambrai; de Henri, abbé d'Afflighem; de Bernard, abbé de Villers; d'Allard, abbé de Parc, et d'Isabelle, abbesse de Nivelles mais cette pièce prouve-t-elle que ces pré

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contre dans l'histoire de ces provinces. Je crois cependant, qu'il est démontré que les états y existaient sous une autre dénomination; mais l'existence des états peut-elle prouver, ou doit-elle mêSupposer que les ecclésiastiques en étaient mem

me

me un fait, ont, par une erreur commune aux historiens modernes, assimilé les temps anciens à ceux où ils vivaient, de sorte que, parce qu'ils ont vu que cette cession a été faite dans une assemblée

des états, qui, de leur temps, étaient composés des ecclésiastiques, des nobles et des villes, ils ont cru et ils ont dit, sans réflexion et sans critique, que cet acte célèbre avait été passé du consentement des trois membres des états; cependant, Richard, roi des Romains, dans l'acte du 3 juin de La même année, par lequel il confirme et approuve cette cession, dit qu'il donne sa sanction à cet acte, qui a été fait du consentement et de la volonté de la duchesse, des barons, des grands et des villes du Brabant: il ne nomme pas les ecclésiastiques. Cette réticence paraît donc offrir une preuve indubitable qu'ils n'y étaient point admis; car si, pour soutenir l'opinion contraire, on avance que, sous le titre de magnates, il faut comprendre les abbés, je réponds que, dans ce cas, ce titre cût été exprimé le premier, puisque les ecclésiastiques, dès leur admission aux états, en ont formé le premier membre. Si l'on suppose gratuitement que c'est une ormission dans le diplome, je me tais, ou plutôt je dis que, dès que, pour appuyer un systême, il est permis de supposer sans preuve des omissions ou des falsifications dans les monumens authenti

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Butkens,

142.

t.

ques, qui sont le fondement des vérités historiques, tout le monde pourra nier, altérer, défigurer les faits à son gré, pour les assortir et les ajuster à ses opinions ou à son parti, et l'histoire ne sera plus qu'une science conjecturale, ou, pour mieux dire, qu'une science arbitraire; si, d'ailleurs, les ecclésiastiques avaient été convoqués comme membres des états dans la grande affaire du transport, pourquoi donc n'auraient-ils plus reparu aux assemblées des états après cette époque? car, il est avéré qu'il n'est aucune assemblée, aucun acte des états, sous le règne de Jean I.er et de Jean II, auquel les abbés aient intervenu.

La déclaration donnée, le 30 juin 1312, par 1. Preuv., p. Florent Berthold, seigneur de Malines, désigne clairement les personnes que le prince consultait sur les objets de législation, comme cris, ordonnances. C'étaient les barons (titre qui désignait tous jurispr. he- les grands vassaux qui relevaient immédiatement du prince), les villes et les bonnes-gens; expression qui signifie tous les habitans des communes.

Christyn

roica, t. I, P. 235.

Luyst. van

1, p. 69.

La fameuse charte de Cortenbergh, du 27 septembre 1512, fut scellée, à la réquisition du duc, Brab. part, par cinquante - huit nobles, tant chevaliers qu'autres, et par les députés de dix-huit villes et franchises; les villes sont: Louvain, Bruxelles, Anvers, Bois-le-Duc, Tirlemont, Leeuwe, Nivelles, Gembloux, Lierre, Hérenthals, Hannut, Vilvorde et Genappe; et les franchises sont : Turnhout, Tervueren, Issche, Merchtem, et Cappelleop-den-Bosch.

L'orageuse minorité de Jean III, paraît avoir donné aux abbés l'entrée aux états. Ce prince at

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