Poésies complètes de Alfred de MussetCharpentier, 1849 - 419 pagina's |
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... regard , plus terrible et plus prompt Qu'une flèche , eût atteint le redoutable don , Il recula soudain de douleur et de haine , Comme un taureau qu'un fer a piqué dans l'arène : « Jeune homme , cria - t - il , as - tu dans quelque lieu ...
... regard , plus terrible et plus prompt Qu'une flèche , eût atteint le redoutable don , Il recula soudain de douleur et de haine , Comme un taureau qu'un fer a piqué dans l'arène : « Jeune homme , cria - t - il , as - tu dans quelque lieu ...
Pagina 36
... regard , sa parole , Tout me le dit . Malheur ! Oh ! je suis une folle ! - RAFAEL , revenant . Tout se tait au dedans comme au dehors . - Ma foi , Vous avez un jardin superbe . CAMARGO . Écoutez - moi ; J'attends de votre amour une ...
... regard , sa parole , Tout me le dit . Malheur ! Oh ! je suis une folle ! - RAFAEL , revenant . Tout se tait au dedans comme au dehors . - Ma foi , Vous avez un jardin superbe . CAMARGO . Écoutez - moi ; J'attends de votre amour une ...
Pagina 78
... regard ne marquait ni colère ni haine ; Mais ses cheveux , plus noirs , la veille , que l'ébène , Chose étrange à penser , étaient devenus blancs . Les amants regardaient , sous les rayons tremblants De la 78 POÉSIES .
... regard ne marquait ni colère ni haine ; Mais ses cheveux , plus noirs , la veille , que l'ébène , Chose étrange à penser , étaient devenus blancs . Les amants regardaient , sous les rayons tremblants De la 78 POÉSIES .
Pagina 116
... regard était roide , et jamais diplomate Ne parut plus guindé , ni plus haut sur cravate . XXI . Où donc s'en allait - il ? Il allait à Meudon . - -Quoi ! si matin , si loin , si vite ? Et pourquoi donc ? -Le voici . - D'où sait - on ...
... regard était roide , et jamais diplomate Ne parut plus guindé , ni plus haut sur cravate . XXI . Où donc s'en allait - il ? Il allait à Meudon . - -Quoi ! si matin , si loin , si vite ? Et pourquoi donc ? -Le voici . - D'où sait - on ...
Pagina 128
... main sans pudeur d'un roué de vingt ans . Au Havre , dans un bal , j'ai vu les yeux mourants D'une petite Anglaise , à l'air mélancolique , Jeter un long regard plein d'amour romantique Sur un buveur de punch , et qui , dans 128 POÉSIES .
... main sans pudeur d'un roué de vingt ans . Au Havre , dans un bal , j'ai vu les yeux mourants D'une petite Anglaise , à l'air mélancolique , Jeter un long regard plein d'amour romantique Sur un buveur de punch , et qui , dans 128 POÉSIES .
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Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
aime ALFRED DE MUSSET amant âme amour Andalouse baiser baisers beau beau sein beauté BELCOLORE belle bière bras C'était CAMARGO chante cher cheveux CHOEUR ciel cieux cœur couche coup crois CYDALISE DÉIDAMIA demain Dieu dire dormir douleur doux DUPONT Énéas enfant Est-ce femme fenêtre fille fleur FRANK front Garuci Hassan Hélas homme IRUS ivresse j'ai j'aime j'en jamais jette jeune jeune fille nue jour Juan L'ABBÉ l'âme l'amour l'ombre LAERTE LÆTITIA laisser larmes lèvres madame main maîtresse manteau Mardoche mère misère monde monsieur mort mourir MUSE n'en NINETTE NINON noir nuit palais antiques pâle PALFORIO parler passe pauvre pensée père Phœbé pieds pleurs poëte Portia qu'un RAFAEL regard reste rêve rien s'il sais sang SCÈNE seigneur sent seul silence SILVIO soir soleil sombre sort souffrir souper sourire SPADILLE t'en terre tombe tombeau tremblant triste Tyrol vent Vénus veux vieux voilà voix vrai yeux zéphyr
Populaire passages
Pagina 288 - Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux? Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux?
Pagina 335 - L'Océan était vide, et la plage déserte; Pour toute nourriture il apporte son cœur. Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa douleur ; Et regardant couler sa sanglante mamelle. Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle, Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur. Mais parfois, au milieu du divin sacrifice, Fatigué de mourir dans un trop long supplice...
Pagina 335 - Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps; Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes Ressemblent la plupart à ceux des pélicans. Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées, De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur, Ce n'est pas un concert à dilater le cœur. Leurs déclamations sont comme des épées : Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant, Mais il y pend toujours quelque goutte de sang.
Pagina 290 - Où, sous la main du Christ, tout venait de renaître; Où le palais du prince et la maison du prêtre, Portant la même croix sur leur front radieux, Sortaient de la montagne en regardant les cieux; Où Cologne et Strasbourg, Notre-Dame et Saint-Pierre S'agenouillant au loin dans leurs robes de pierre, Sur l'orgue universel des peuples prosternés Entonnaient l'hosanna des siècles nouveau-nés...
Pagina 369 - Recevant d'âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s'en vont à Dieu les gloires d'autrefois ; Ainsi le vaste écho de la voix du génie Devient du genre humain l'universelle voix.... Et de toi, morte hier, de toi, pauvre Marie, Au fond d'une chapelle...
Pagina 291 - Du plus pur de ton sang tu l'avais rajeunie; Jésus, ce que tu fis, qui jamais le fera? Nous, vieillards nés d'hier, qui nous rajeunira? Nous sommes aussi vieux qu'au jour de ta naissance. Nous attendons autant, nous avons plus perdu. Plus livide et plus froid, dans son cercueil immense Pour la seconde fois Lazare est étendu.
Pagina 143 - Pâle étoile du soir, messagère lointaine, Dont le front sort brillant des voiles du couchant, De ton palais d'azur, au sein du firmament, Que regardes-tu dans la plaine?
Pagina 291 - Les clous du Golgotha te soutiennent à peine ; Sous ton divin tombeau le sol s'est dérobé : Ta gloire est morte, ô Christ! et sur nos croix d'ébène Ton cadavre céleste en poussière est tombé ! Eh bien ! qu'il soit permis d'en baiser la poussière Au moins crédule enfant de ce siècle sans foi, Et de pleurer, ô Christ ! sur cette froide terre Qui vivait de ta mort, et qui mourra sans toi ! Oh!
Pagina 334 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Pagina 357 - S'est retrempée en toi sous la main du malheur. Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience, Et détester un mal qui t'a rendu meilleur ? O mon enfant ! plains-la, cette belle infidèle, Qui fit couler jadis les larmes de tes yeux ; Plains-la ! c'est une femme, et Dieu t'a fait près d'elle Deviner, en souffrant, le secret des heureux. Sa tâche fut pénible ; elle t'aimait peut-être ; Mais le destin voulait qu'elle brisât ton cœur.