Histoire de la littérature française, Volume 1Firmin Didot frères, 1844 - 1021 pagina's |
Overige edities - Alles bekijken
Histoire de la littérature française, Volume 1 Jean Marie Napoléon Désiré Nisard Volledige weergave - 1854 |
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
admirable antique beau beauté Bellay Bertaut Boileau Calvin caractère chap Charles d'Orléans Charron choses Christine de Pisan cognois curiosité Desportes Dieu dire dit-il doctrine donner durable écrits écrivains époque esprit Faux-Semblant forme François de Sales François Ier Froissart Gargantua génie gloire goût grec Guillaume de Lorris Henri hommes humain idées générales imiter Jean de Meung jugement l'amour l'antiquité l'art l'écrivain l'Église l'esprit l'histoire l'homme l'imagination l'imitation laisse langage langue française langue poétique latin lettres littéraire littérature livre Lorris Louis Luther Malherbe Marguerite Marot mêle ment mœurs Montaigne morale mort mots nation noble nouveauté odes ouvrage Pantagruel parler passé passion pays pensées philosophie chrétienne Pindare Plutarque poëme poésie poésie française poëte premier progrès prose Rabelais raison Réforme religion Renaissance rien Roman Ronsard Rose s'en saint Bernard Saint-Gelais satire savoir science scolastique sent seule sorte théologie tion tour d'esprit traits trouve vérités Villon vrai XVIe siècle
Populaire passages
Pagina 384 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Pagina 339 - Capitole; donnez en cette Grèce menteresse et y semez encore un coup la fameuse nation des GalloGrecs. Pillez-moi sans conscience les sacrés trésors de ce temple delphique, ainsi que vous avez fait autrefois, et ne craignez plus ce muet Apollon , ses faux oracles ni ses flèches rebouchées.
Pagina 456 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Pagina 384 - Et réduisit la muse aux règles du devoir. ' Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber. Tout reconnut ses lois ; et ce guide fidèle Aux auteurs de ce temps sert encor de modèle. Marchez donc sur ses pas; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté...
Pagina 367 - Comme Oreste agité de fureurs infernales. » Mais je n'en ay point veu qui soient d'audacieux Plus humbles devenus, plus doux ny gracieux...
Pagina 166 - Hé Dieu ! si j'eusse estudié , Au temps de ma jeunesse folle , Et à bonnes mœurs dédié , J'eusse maison , et couche molle. Mais...
Pagina 237 - De l'adolescence de Gargantua. Gargantua, depuis les trois jusques à cinq ans, fut nourri et institué en toute discipline convenante, par le commandement de son père, et cellui temps passa comme les petits enfants du pays : c'est assavoir, à boire, manger et dormir; à manger, dormir et boire ; à dormir, boire et manger.
Pagina 151 - Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.
Pagina 82 - Froissart, escripsez, (écrivez) et mettez en mémoire que madame la princesse est accouchée d'un beau fils qui est venu au monde au jour des rois...
Pagina 339 - Qui veut voler par les mains et bouches des hommes, doit longuement demeurer en sa chambre : et qui désire vivre en la mémoire de la postérité, doit comme mort en soi-même suer et trembler maintes fois, ;•• et autant que nos poètes courtisans boivent, mangent et dorment à leur aise, endurer de faim, de soif et de longues vigiles. Ce sont les ailes dont les écrits des hommes volent au ciel.