La Revolution française: revue d'histoire contemporaine, Volume 76Charavay frères, 1923 |
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Pagina 107 - la bonne foi. Elle jure de ne « jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeront, jusqu'à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides ». Quand le roi eut cassé tous ces actes de l'Assemblée, dans la séance royale du
Pagina 109 - la bonne foi. Elle jure de ne « jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeront, jusqu'à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides ». Quand le roi eut cassé
Pagina 376 - poussière vers le ciel en attestant les dieux vengeurs; et de cette poussière naquit Marius : Marius, moins grand pour avoir exterminé les Cimbres que pour avoir abattu dans Rome l'aristocratie de la noblesse. » Entendez Danton # qui, de sa voix de stentor, sonne la charge sur les ennemis de la patrie; écoutons Robespierre, résistant presque seul à la passion belliqueuse qui
Pagina 116 - salut public, dit, le 8 ventôse suivant : « Ce 'qui constitue une République, c'est la destruction totale de ce qui lui est opposé. » Mais c'est là un fanatisme pour temps de guerre, et non pour temps de paix. La Convention nationale, tout en votant des mesures terroristes pour
Pagina 104 - force de loi chez la même nation, et toutes se contredisent entre elles. Il est donc dans une seule province de l'Europe, entre les Alpes et les Pyrénées, plus de cent quarante petits peuples, qui s'appellent compatriotes, et qui sont réellement étrangers les uns pour les autres, comme le Tonkin l'est pour la Cochinchine.
Pagina 116 - En son rapport du 5 nivôse an II, Robespierre dit : « Le gouvernement doit aux bons citoyens toute la protection nationale; il ne doit aux ennemis du peuple que la mort.
Pagina 112 - a péri des hommes, mais c'est pour qu'il n'en périsse plus. Je le jure, au nom de la fraternité universelle que vous allez établir, chacun de vos combats sera un pas de fait vers la paix, l'humanité et le bonheur des peuples.
Pagina 252 - Normale n'a fait que développer les aptitudes qui s'étaient si brillamment manifestées auparavant. Il a subi très fortement l'empreinte de l'enseignement universitaire tel qu'il existait vers le milieu du xix" siècle. Il nous le dit luimême (1) : « Ma forme d'esprit est française et latine : classer les idées en files régulières avec progression, à la façon des naturalistes, selon les règles des idéologues; bref, oraloirement.
Pagina 146 - que la masse traduit par un chiffre, 93, et pour les basses classes, 93 c'est la disette; pour les classes moyennes, c'est le maximum ; pour les hautes classes, c'est la guillotine. » Ce qui dominait donc, c'était le souvenir de la Terreur. Le Gouvernement s'appliquait à entretenir cette
Pagina 148 - ne faut pas, dit-il, qu'un Fontan annonce en plein cabaret, pour la fin du mois, quatre belles guillotines permanentes dans les quatre places principales de Paris. Ces gens-là font reculer l'idée politique, qui avancerait sans eux. Ils effraient l'honnête bourgeoisie, qui devient féroce du contre-coup. Ils font de la République un épouvantai!. 93 est un triste