Œuvres de Alfred de Musset ... |
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Expressions et termes fréquents
aime amour ANDRÉ arrive assez aurait avez BARON beau belle BETTINE bras c'était chambre chanter chercher chère chose ciel cœur COMTESSE coup cour crois dame demande devant Dieu dire disait donner doute enfant Est-ce êtes fais femme ferai fille fleur fond force garde gens heure heureux homme j'ai j'avais j'étais JACQUELINE jette jeune joue jour l'amour l'autre l'avait laisser larmes lève LORENZO m'en madame main MAITRE maîtresse malheur mari MARQUIS mère mieux monde monsieur mort mourir n'ai n'avait n'en nuit parler paroles passé pauvre peine pensée père petit petite peut-être pied place plaisir pleurs porte pouvait premier qu'à qu'un quitter raison regard reste rêve rien ROSEMBERG s'en s'il sais sait savez SCÈNE seigneur semble sent sera seul soir soleil sort Tenez terre tête tombe triste trouver vais VALENTIN venir vérité veut veux viens vient voilà voulez voyez vrai yeux
Fréquemment cités
Page 118 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Page 275 - Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin d'ici? Voyez-vous pas que la nuit est profonde, Et que le monde N'est que souci...
Page 94 - II pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers désertent le rivage, Et que le voyageur attardé sur la plage, Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.
Page 99 - Lamartine, c'est là, dans cette rue obscure, • Assis sur une borne, au fond d'un carrefour, Les deux mains sur mon cœur, et serrant ma blessure, Et sentant y saigner un invincible amour ; C'est là, dans cette nuit d'horreur et de détresse, Au milieu des transports d'un peuple furieux Qui semblait en passant crier à ma jeunesse : « Toi qui pleures ce soir, n'as-tu pas ri comme eux?
Page 24 - C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune, Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre Promène au bout d'un fil, Dans l'ombre, Ta face et ton profil?
Page 120 - Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur? Quel chagrin t'a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur?
Page 77 - J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas; Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas.
Page 120 - Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment, Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment. Tout mourait autour d'eux, l'oiseau dans le feuillage, La fleur entre leurs mains, l'insecte sous leurs pies, La source desséchée où vacillait l'image...
Page 38 - Je suis jeune; j'arrive. A moitié de ma route, Déjà las de marcher, je me suis retourné. La science de l'homme est le mépris sans doute-; C'est un droit de vieillard qui ne m'est pas donné. Mais qu'en dois-je penser?
Page 82 - Ta gloire est morte, ô Christ ! et sur nos croix d'ébène Ton cadavre céleste en poussière est tombé! Eh bien! qu'il soit permis d'en baiser la poussière Au moins crédule enfant de ce siècle sans foi, Et de pleurer, ô Christ ! sur cette froide terre Qui vivait de ta mort, et qui mourra sans toi...