Théatre complet, Volume 5C. Levy, 1877 |
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Adieu aime ALINE allez Allons ANDRÉ ANNETTE ARTHUR assez AURÉLIE avez belle Bonjour Boyergi BRAGELARD Brénu canapé CANTENAC CÉCILE cent mille charmant cher Guérin chère baronne chose cœur colonel COMTE COUTURIER crois croyais d'Auberive D'ESTRIGAUD d'Outreville dame demain demande DESRONCERETS diable Dieu dire discours DOMESTIQUE DUBOIS ÉMILE AUGIER enfant épouser Est-ce êtes êtes-vous femme fille fils fortune FRANCINE garçon gauche Gérard GIBOYER Gibraltar j'ai j'avais j'en jeune homme jours l'ai Lagarde laisser lettre levant LOUIS LUCIEN m'en MADAME GUÉRIN madame Lecoutellier MADAME MARÉCHAL mademoiselle Fernande main maître Guérin mariage marquise Merci mère messieurs monsieur le marquis n'ai n'en n'est-ce NAVARETTE Parbleu Pardon passe pauvre père peux porte porte du fond QUENTIN Raoul réméré reste rien s'asseyant s'assied Sainte-Agathe sais salon savez-vous SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII serait seul sœur sort table TENANCIER trouver vais VALENTINE Valtaneuse veux Viroflay voilà voulez voulez-vous vrai yeux
Populaire passages
Pagina 51 - Oh! qu'en peu de saisons les étés' et les glaces Avaient fait du vallon évanouir nos traces! Et que, sur ces sentiers si connus de mes pieds, La terre en peu de jours nous avait oubliés!
Pagina 57 - La terre en peu de jours nous avait oubliés ! La végétation, comme une mer de plantes, Avait tout recouvert de ses vagues grimpantes; La liane et la ronce entravaient chaque pas ; L'herbe que je foulais ne me connaissait pas; Le lac, déjà souillé par les feuilles tombées, Les rejetait partout de ses vagues plombées; Rien ne se reflétait dans son miroir terni , Et son écume morte aux bords avait jauni.
Pagina 121 - Je ne puis me résoudre à la dire, devinez-la; je vous le donne en trois; jetez-vous votre langue aux chiens? Hé bien! il faut donc vous la dire: M. de Lauzun épouse dimanche au Louvre, devinez qui? Je vous le donne en quatre, je vous le donne en dix, je vous le donne en cent.
Pagina 363 - Tant pis, monsieur, tant pis pour vous! Les grands mots représentent les grands sentiments, et du dégoût des uns on glisse facilement au dégoût des autres. Ce que vous bafouez le plus volontiers après la vertu, c'est l'enthousiasme, ou simplement une conviction quelconque... Non que vous fassiez profession de scepticisme, Dieu vous en garde ! vous n'allez pas plus haut que l'indifférence, et tout ce qui dépasse vous semble un pédantisme. Ce détestable esprit a plus de part qu'on ne croit...
Pagina 48 - ... manière?.. GIBOYER. Parbleu! pour m'en servir en la définissant, elle consiste à rouler le libre penseur, à tomber le philosophe, en un mot, à tirer la canne et le bâton devant l'arche. Un mélange de Bourdaloue et de Turlupin ; la facétie appliquée à la défense des choses saintes : le Dies irx sur le mirliton ! LE MARQUIS.
Pagina 132 - Quitte-le, je T'EN supplie, pour que messieurs les € membres du comité aient un pied de nez à leur réveil. Quelle « joie de leur souffler leur boxeur] » Vous avouerez que voilà du délicat, et un joli rhabillage de plusieurs vieilleries. LE MARQUIS Et un vrai style de jeune gentilhomme, aussi distingué par l'expression que par .l'élévation des pensées et des sentiments! On s'explique la faveur générale dont le petit Giboyer, fils illégitime...
Pagina 50 - Quand j'eus seul devant Dieu pleuré toutes mes larmes, Je voulus sur ces lieux si pleins de tristes charmes Attacher un regard avant que de mourir, Et je passai le soir à les tous parcourir. Oh! qu'en peu de saisons les étés' et les glaces Avaient fait du vallon évanouir nos traces!
Pagina 48 - Vous avez pensé que la mauvaise lionte ne ru 'arrêter ait 'pas et vous avez eu raison, ila conscience n'a pas le droit de faire la prude. Mais si vous avez cru m'avoir pour un morceau de pain, vous vous êtes trompé. Vous avez plus besoin de moi que je n'ai besoin de vous. LE MARQUIS Oh! oh! voilà de la fatuité. GIBOYER Non, monsieur le Marquis, vous trouveriez peut-être un garnement de lettres aussi capable que moi de vider sur quiconque une écritoire empoisonnée : mais l'inconvénient de...
Pagina 113 - J'ai déshonoré en ma personne un soldat de la vérité, je ne suis plus digne de la servir; mais je lui dois un remplaçant, et je me suis promis que ce serait toi. Ne déserte pas, mon cher enfant!
Pagina 6 - frappe à terre? Je les vois debout à toutes les tribunes; ils sont « en train d'escalader le char de triomphe; et quand j'ose, moi « chétif, les tirer par la jambe, ils se retournent indignés en « criant : Respect aux vaincus!