Oeuvres philosophiques, Volume 2

Voorkant
Ladrange, 1841
 

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Populaire passages

Pagina 146 - ... chaque substance simple ou monade, qui fait le centre d'une substance composée (comme par exemple, d'un animal), et le principe de son unicité, est environnée d'une masse composée par une infinité d'autres monades, qui constituent le corps propre de cette monade centrale suivant les affections duquel elle représente, comme dans une manière de centre, les choses qui sont hors d'elle.
Pagina 147 - Et c'est faute de cette distinction que les cartésiens ont manqué, en comptant pour rien les perceptions dont on ne s'aperçoit pas, comme le peuple compte pour rien les corps insensibles.
Pagina 117 - ... éléments divers dans la sensation réputée la plus simple. Et si nous voulons conserver un langage , basé toutefois sur d'autres hypothèses , nous pourrons y admettre une matière variable et multiple, fondée au dehors ou dans l'organe sensitif excité par des impressions quelconques; et une forme constante identique toute fondée dans le sujet moi, et dans l'aperception de ses propres actes ou le sentiment de leurs résultats. Maintenant je crois qu'il n'est pas impossible de prouver,...
Pagina 213 - ... perdis le sentiment de mon existence. Ce sommeil fut profond ; mais je ne sais s'il fut de longue durée, n'ayant point encore l'idée du temps, et ne pouvant le mesurer. Mon réveil ne fut qu'une seconde naissance, et je sentis seulement que j'avais cessé d'être. Cet anéantissement que je venais d'éprouver me donna quelque idée de crainte, et me fit sentir que je ne devais pas exister toujours. J'eus une autre inquiétude, je ne savais si je n'avais pas laissé dans le sommeil quelque partie...
Pagina 344 - Kant, ni aucun philosophe, n'a songé à faire le partage exact entre les notions universelles qui peuvent être considérées comme formant l'apanage naturel de l'esprit humain, comme étant ses formes (et que par suite nous devons retrouver partout , qui doivent nous affecter du caractère de nécessité) et les idées générales, ou les catégories qui sont contingentes et adventices à l'esprit humain. Dans ses tables symétriques des catégories de l'entendement, Kant a mêlé ces deux sortes...
Pagina 405 - ... évidente par elle-même, ou un fait primitif, qui soit la condition nécessaire de toute connaissance, comme le fait de conscience; car il répugne en ce cas de demander une explication de ce qui sert à expliquer et à comprendre tout le reste. Ainsi l'action de la volonté sur les organes est très bien connue et comprise, sans pouvoir être expliquée, pas plus que le moi lui-même; et ce fait, connu , sert à entendre la transmission du mouvement. « Quiconque a réfléchi sur l'entendement...
Pagina 164 - Osons le dire, il n'est point au pouvoir de la philosophie, de la vertu même, toute puissante qu'elle est sur les actions et les pensées de l'homme de bien, de créer aucune de ces affections aimables qui rendent si doux le sentiment immédiat de l'existence, ni de changer ces dispositions funestes qui la rendent pénible et quelquefois insupportable...
Pagina 356 - ... nos pas. Des choses étendues et solides, qui sont la cause permanente de nos sensations, voilà le monde extérieur. L'étendue et la solidité se manifestent à nos sens ; mais les choses, leur existence, leur durée, la causalité dont elles sont douées, nos sens ne les atteignent point. La substance ou l'être, la durée, la causalité ne sont aperçues que par la conscience et la mémoire, qui ne les observent qu'en nous et comme nôtres. Cependant les sens nous les font concevoir hors...
Pagina 404 - ... la même espèce de preuves pour des vérités de genres si différents. Soit qu'on commence par la personne Dieu ou par la personne moi, il faut admettre une première vérité qui ne demande qu'à être aperçue et n'a pas besoin de preuves.
Pagina 382 - ... lois de notre entendement développé. Nous savons et croyons actuellement que notre âme existe à titre de substance ou de cause absolue, de la même manière que nous savons que Dieu existe comme substance et cause infinie; mais avant cette conception ou croyance est le sentiment de l'activité ou de la causalité du moi , d'où tout est déduit.

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