Les enfants: Le livre des mères

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L. Hachette, 1858 - 264 pagina's
 

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Pagina 11 - Enfant, vous êtes l'aube, et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine Quand vous la respirez ; Mon âme est la forêt dont les sombres ramures S'emplissent pour vous seul de suaves murmures Et de rayons dorés...
Pagina 12 - Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers!
Pagina 208 - Ils se disaient entre eux: Quelqu'un de grand va naître! L'immense empire attend un héritier demain. Qu'est-ce que le Seigneur va donner à cet homme Qui, plus grand que César, plus grand même que Rome, Absorbe dans son sort le sort du genre humain...
Pagina 9 - Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux. Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre , Les chaises se toucher, Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire. On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère Tremble à...
Pagina 251 - Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire; Je vous porte, apaisé, Les morceaux de ce cœur tout plein de votre gloire Que vous avez brisé ; Je viens à vous, Seigneur! confessant que vous êtes Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant ! Je conviens...
Pagina 137 - Éclatant à la fois en cent propos contraires. Moi, d'un pas inégal je suivais mes grands frères; Et les astres sereins s'allumaient dans les cieux, Et les mouches volaient dans l'air silencieux...
Pagina 167 - Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit? Ces doux êtres pensifs , que la fièvre maigrit? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dansl'ombre, Innocents dans un bagne , anges dans un enfer, Ils travaillent.
Pagina 52 - Mais non. Au milieu d'eux rien ne s'évanouit. L'orientale d'or plus riche épanouit Ses fleurs peintes et ciselées, La ballade est plus fraîche, et dans le ciel grondant L'ode ne pousse pas d'un souffle moins ardent Le groupe des strophes ailées. Je les vois reverdir dans leurs jeux éclatants, Mes hymnes, parfumés comme un champ de printemps.
Pagina 197 - Vous toutes qu'à ses jeux le bal riant convie , Pensez à l'Espagnole éteinte sans retour , Jeunes filles ! joyeuse et d'une main ravie , Elle allait moissonnant les roses de la vie , Beauté, plaisir, jeunesse, amour ! La pauvre enfant, de fête en fête promenée, De ce bouquet charmant arrangeait les couleurs ; Mais qu'elle a passé vite , hélas ! l'infortunée ! Ainsi qu'Ophelia par le fleuve entraînée , Elle est morte en cueillant des fleurs ! t A Al.
Pagina 39 - Sur le bord de l'arène humide ; Et ses sœurs tour à tour, au front du nouveau-né, Offrant leur doux sourire à son œil étonné, Déposaient un baiser timide ! Accours, toi qui, de loin, dans un doute cruel, Suivais des yeux ton fils sur qui veillait le...

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