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II.

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Depuis deux ans il se levait et se couchait de bonne heure. C'était le plus souvent au bain qu'il dictait à M. de Montholon, et auparavant au comte Las-Cazes, ses Mémoires, qui sont prêts à paraître à Londres. On parle d'un écrit reconnu pour être de sa main par le maréchal Bertrand, et intitulé: Les Trente-Cing Jours (1). Il y a aussi un morceau précieux qu'il appelait, en raillant Histoire de mon Usurpation; car ajoutait-il, le succès ne m'a pas légitimé.

III. — Il affectionnait particulièrement le docteur Arnott, avec lequel il se plaisait à discuter sur son mal qu'il lui soutenait être incurable. On assure qu'il laisse à ce médecin 500 napo~. léons et une tabatière sur laquelle il a gravé luimême, avec un poincon, l'initiale de son nom. Il a aussi fait un legs considérable au cocher qui le sauva de l'attentat du 3 nivôse (la machine infernale.) Son désir était que Bertrand possédât son cœur; mais les sentimens généreux ne sont pas dans la consigne de sir Hudson.

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IV. On a publié à Londres des lettres du docteur O'Meara, dans lesquelles il a cherché

(1) Inséré sous ce titre même, dans le troisième volume de ce recueil : c'est la Campagne de 1815.

à démontrer, 1° que Napoléon était mort de la maladie du foie; 2° que lui, O’Méara, l'aurait guéri, s'il eût obtenu la permission de retourner auprès de l'illustre prisonnier (1).

V. - Napoléon aima beaucoup Marie-Louise; mais depuis les événemens de 1814, toute sa tendresse semblait surtout s'être réunie et comme ramassée sur le prince Eugène, si digne en effet de cet auguste attachement, et sur NAPOLÉON FRANÇOIS, qu'une fausse politique titra du nom de Roi de Rome, mais qui n'aura jamais de titre plus grand que celui de FILS DE NAPOLÉON; Le grand homme', auquel cet enfant doit la vie, n'a senti se ranimer et battre son cœur depuis six ans, qu'au souvenir de cet être chéri; ce fut une fête à Longwood, quand son. buste, payé au poids de l'or, y fut inauguré: et les regards mourans du père se sont attachés et pour ainsi dire éteints sur l'image du fils.

(1) Nous les avons relatées dans le présent volume.

CHAP. V. Maladie de Napoléon.

148

160

Conditions auxquelles M. Stokoe pourra remplacer
M. O'Meara, et avoir le caractère de médecin
de Napoléon.
PIÈCES à l'appui de l'histoire des faux bulletins. 175
No I. Lettre du comte Bertrand au docteur O'Meara. Ib.
No II. Lettre de M. O'Meara au comte Bertrand. 176
No III. Lettre de M. O'Meara au major Correquer,
secrétaire militaire de sir Hudson Lowe.

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No IV. Lettre et rapport de M. O'Meara à sir Hud-
son Lowe.

No V. Extrait d'une lettre du major Correquer à
M. O'Meara.
Extrait de la lettre de sir Thomas Reade, du 19 jan-
vier 1818.
Extrait de la lettre de sir Thomas Reade, datée de
Sainte-Hélène, le 15 mai 1816

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N° VI. Bulletin de la santé de Napoléon.
No VII. Bulletin du 14 juin 1818.

Lettre de M. O'Meara au major Correquer.
Rapport.

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CHAP. VI. Mon départ de Sainte-Hélène.

Lettre de M. O'Meara à l'amiral Plampin,

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177

Ib.

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179

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Ib.

180

181

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PIÈCES OFFICIELLES à l'appui des faits contenus dans
le Chapitre V.

Ordre donné à M. Charles Weston, prévost.
Lettre de M. O'Meara à M. Brooke.

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Déposition de J. Wyatt, domestique de M. O'Meara. Ib. CHAP. VII. Anecdotes.

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APPEL A LA NATION anglaise, sur le traitement éprouvé par l'empereur Napoléon dans l'île de S"-Hélène; par M. Santini, huissier du cabinet de l'Empe

202

reur.

210

Préface.

APPEL à la nation anglaise, etc.

Affaires de venise, par l'empereur napoLÉON.

I. Description de Venise.

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pag. 245

II. Trois opinions dans le sénat. La première, celle des amis de l'Autriche; la seconde, des vieux sénateurs; la troisième, des amis de la France. III. Conduite des provéditeurs Mocenigo, Foscarini, Bataglia.

IV. Factions à Brescia, Bergame, Vérone.

V. Difficulté attachée aux affaires de Venise.

VI. Entrevue avec Pesaro.

VII. Insurrection de Venise.

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251

258

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.

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261

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265

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267

Massacre des Fran

272 276

VIII. L'aide-de-camp Junot au sénat de Venise.
BUONAPARTE, général en chef de l'armée d'Italie, au
Sérénissime Doge de la république de Venise. . Ibid.
BUONAPARTE, général en chef de l'armée d'Italie.
IX. Les troupes françaises entrent à Venise. - Ré-
volution de cette ville.

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X. Révolution dans toute la Terre-Ferme.
Déclaration faite le 20 avril 1816. .
Lettre du général Gourgaud à l'archiduchesse Marie-
Louise, duchesse de Parme.

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Note adressée aux SOUVERAINS alliés en congrès à Aixla-Chapelle (octobre 1818), et reproduite aux mêmes SOUVERAINS en congrès à Laybach (février 1821).

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292

296

Lettre à l'empereur d'Autriche, accompagnant la note ci-dessus (à lui-même). Octobre 1818. . . 303 Lettre adressée à l'empereur Alexandre (à luimême), en reproduisant à Laybach (février 1821) la note ci-dessus.

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