Causeries sur l'histoire de France, Volume 1

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V. Lecoffre, 1879 - 589 pages
 

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Page 108 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent * tous les empires, à qui seul appartient * la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles 'leçons.
Page 287 - L'absence ni le temps ne m'en sauraient guérir, Et je ne vois plus rien qui me pût secourir, Ni qui sût rappeler ma liberté bannie. Dès longtemps je connais sa rigueur infinie ; Mais pensant aux beautés, pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre, et content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison par de faibles discours M'incite à la révolte et me promet secours...
Page 288 - Job, de mille tourments atteint, Vous rendra sa douleur connue, Et raisonnablement il craint Que vous n'en soyez point émue. Vous verrez sa misère nue : II s'est lui-même ici dépeint. Accoutumez-vous à la vue D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances, On vit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla. S'il souffrit des maux incroyables, II s'en plaignit, il en parla; J'en connais de plus misérables.
Page 163 - Je chante ce héros qui régna sur la France Et par droit de conquête et par droit de naissance; Qui par de longs malheurs apprit à gouverner, Calma les factions, sut vaincre et pardonner, Confondit et Mayenne, et la Ligue, et libère, Et fut de ses sujets le vainqueur et le père.
Page 287 - M'incite à la révolte et me promet secours : Mais lorsqu'à mon besoin je me veux servir d'elle, Après beaucoup de peine et d'efforts impuissants, Elle dit qu'Uranie est seule aimable et belle Et m'y rengage plus que ne font tous mes sens.
Page 204 - ... à ce royaume, dans lequel vous aurez beaucoup de traverses si vous ne vous résolvez à changer de religion. Je vous y exhorte autant pour le salut de votre âme que pour l'avantage du bien que je vous souhaite.
Page 198 - Mais, avant même qu'il fit cette réponse politique, plusieurs, indignés de la bassesse des autres et de leur hypocrisie, se rallièrent d'autant plus à celui qu'on abandonnait. Givry embrassa son genou avec cette vive parole : « Sire, vous êtes le roi des braves, et ne serez abandonné que des poltrons.
Page 198 - Il n'est pas possible que, tout ce que vous êtes ici, consentiez à tous les points que je viens d'entendre. Me prendre à la gorge sur le premier pas de mon avènement, à une heure si dangereuse ! Me cuider traîner à ce qu'on n'a pu forcer tant de simples personnes...
Page 152 - Les clous du Golgotha te soutiennent à peine ; Sous ton divin tombeau le sol s'est dérobé : Ta gloire est morte, ô Christ! et sur nos croix d'ébène Ton cadavre céleste en poussière est tombé...
Page 152 - Et que nous reste-t-il, à nous, les déicides ? Pour qui travailliez-vous, démolisseurs stupides, Lorsque vous disséquiez le Christ sur son autel ? Que vouliez-vous semer sur sa céleste tombe, Quand vous jetiez au vent la sanglante colombe Qui tombe en tournoyant dans l'abîme éternel?

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