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LES OISEAUX DU CIEL.

Viens prendre place en nos jardins,
Quitte ce séjour solitaire;

Je te promets, tous les matins,
Une eau limpide et salutaire.

Que dis-je?... Non, dans ces bosquets
Reste, ô violette chérie !

Heureux qui répand des bienfaits

Et, comme toi, cache sa vie !

CONSTANT DUBOS.

LES OISEAUX DU CIEL.

UE je voudrais comprendre,
Oiseaux, vos chants si doux,

Et toujours les entendre!
Oiseaux, que dites-vous?

-Nous chantons le bocage,
Et les monts, et les fleurs,
Et notre doux ramage
Est l'écho de nos cœurs.

-Dites, qui vous inspire,
Habitants des buissons?
D'où vient que tout respire
La joie en vos chansons?

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LE NID.

-En jouant sous l'ombrage,
Hélas! pauvres petits,

Les enfants du village

Vont découvrir vos nids.

-Oh! pour nous point de crainte:
Vois ce feuillage épais,
Qui peut de leur atteinte
Préserver nos palais.

-Craignez, oiseaux volages,
Encor d'autres malheurs!
La faim, et les orages,

Et le plomb des chasseurs.

-Non, Dieu qui nous protège,
Nous, ses petits oiseaux,

De la faim et du piége

Garde les passereaux.

CÉSAR MALAN.

U

LE NID.

Du nid charmant caché sous la feuillée,
Cruels petits lutins à la mine éveillée,
Hélas! pourquoi faire ainsi le tourment?
Ce nid, ce doux mystère,
Que vous guettez d'en bas,
C'est l'espoir du printemps,
C'est l'amour d'une mère!...
Enfants, n'y touchez pas !

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Qui chantera Dieu, la brise et les roses? Méchants, si vous tuez ces jeunes voix écloses? Autour de vous tout s'en attristera.

Dieu seul a droit sur tout ce qui respire:
Ne pouvant rien créer, il ne faut rien détruire.
Beaux maraudeurs, prenez garde, il vous voit.

Laissons, laissons les bouquets à leurs tige,
A l'air qu'il réjouit l'insecte, qui voltige;
Aux bois leur ombre, et les nids aux buissons.
Ce nid, ce doux mystère,

Que vous guettez d'en bas,
C'est l'espoir du printemps,
C'est l'amour d'une mère!...

Enfants, n'y touchez pas !

GUÉRIN.

DE

LE NID.

E ce buisson de fleurs approchons-nous ensemble: Vois-tu ce nid posé sur la branche qui tremble? Pour le couvrir, vois-tu les rameaux se ployer? Les petits sont cachés dans leur couche de mousse; Ils sont tous endormis!... Oh! viens, ta voix est douce,

Ne crains pas de les effrayer.

De ses ailes encore la mère les recouvre ;
Son œil appesanti se referme et s'entr'ouvre,

L'HIRONDELLE.

Et son amour long-temps lutte avec le sommeil :
Elle s'endort enfin . . . vois comme elle repose!
Elle n'a rien, pourtant, qu'un nid sous une rose
Et sa part de notre soleil !

Vois, il n'est point de vide en son étroit asile;
A peine s'il contient sa famille tranquille;
Mais là, le jour est pur et le sommeil est doux,
C'est assez !... Elle n'est ici que passagère,
Chacun de ses petits peut réchauffer son frère,
Et son aile les couvre tous!

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Et nous, pourtant, nortels, nous passagers comme elle, Nous fondons des palais quand la mort nous appelle. Le présent est flétri par nos vœux d'avenir;

Nous demandons plus d'air, plus de jours, plus d'espace,

Des champs, un toit plus grand!... Ah! faut-il tant de place

Pour aimer un jour. . . et mourir?

E. SOUVESTRE.

L'HIRONDELLE.

"AH! j'ai vu, j'ai vu !»

Disait l'hirondelle;

«Ah! j'ai vu, j'ai vu !» -
Oiseau, qu'as-tu vu?
«J'ai vu les enfants

«Parcourir les champs;

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