Collection complète des œuvres de J.J. Rousseau, Volume 9

Voorkant
Paul Moultou et du Peyrou, 1782
 

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Populaire passages

Pagina 151 - Je regarde toutes les religions particulières comme autant d'institutions salutaires qui prescrivent dans chaque pays une manière uniforme d'honorer Dieu par un culte public, et qui peuvent toutes avoir leurs raisons dans le climat, dans le gouvernement, dans le génie du peuple, ou dans quelque autre cause locale qui rend l'une préférable à l'autre...
Pagina 150 - Du sein du plus furieux fanatisme la plus haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples.
Pagina 24 - Chacun fait bien que fon fyftême n'eft pas mieux fondé que les autres ; mais il le foutient parce qu'il eft à lui. Il n'y en a pas un feul, qui , venant à connoître le vrai & le faux , ne préférât le menfonge qu'il a trouvé ,à la vérité découverte par un autre. Où eft le Philofophe , qui , pour fa gloire , ne tromperoit pas volontiers le genre...
Pagina 69 - Une si choquante dissonance dans l'harmonie universelle me ferait chercher à la résoudre. Je me dirais : « Tout ne finit pas pour nous avec la vie, tout rentre dans l'ordre à la mort.
Pagina 116 - Dans les livres. Et qui a fait ces livres ? Des hommes. Et qui a vu ces prodiges ? Des hommes qui les attestent. Quoi ! toujours des témoignages humains ! toujours des hommes qui me rapportent ce que d'autres hommes ont rapporté ! que d'hommes entre Dieu et moi 14° ! Voyons toutefois, examinons, comparons, vérifions.
Pagina 109 - Les plus grandes idées de la divinité nous viennent par la raison seule. Voyez le spectacle de la nature, écoutez la voix intérieure. Dieu n'at-il pas tout dit à nos yeux, à notre conscience, à notre jugement?
Pagina 22 - ... prétendu , n'ignorant rien , ne prouvant rien , fe moquant les uns des autres; & ce point commun à tous, me parut le feul fur lequel ils ont tous raifon.
Pagina 69 - O Brutus! ô mon fils! ne souille point ta noble vie en la finissant; ne laisse point ton espoir et ta gloire avec ton corps aux champs de Philippes. Pourquoi dis-tu , La vertu nest rien, quand tu vas jouir du prix de la tienne? Tu vas mourir, penses-tu : non , tu vas vivre, et c'est alors que je tiendrai tout ce que je t'ai promis.
Pagina 111 - Dieu veut être adoré en esprit et en vérité : ce devoir est de toutes les religions, de tous les pays, de tous les hommes. Quant au culte extérieur, s'il doit être uniforme pour le bon ordre, c'est purement une affaire de police; il ne faut point de révélation pour cela.
Pagina 110 - C'est avoir une vanité bien folle de s'imaginer que Dieu prenne un si grand intérêt à la forme de l'habit du prêtre, à l'ordre des mots qu'il prononce, aux gestes qu'il fait à l'autel, et à toutes ses génuflexions.

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