Notice des ouvrages de bibliologie, d'histoire, de philologie, d'antiquités et de littérature

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Imprimerie de Crapelet, 1830 - 51 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 10 - Comme le copiste qui , après avoir été averti , re« tombe toujours dans la même faute, il est indigne « de pardon. » L'état du BiBLiopoLji consistait à se procurer des ouvrages nouveaux ou des anciens d'une réputation faite , à les faire copier par les librarii , à en multiplier les exemplaires , à les faire relier, puis à en enrichir son magasin, pour de là les répandre dans le public, les débitant à Rome , ou les expédiant dans les principales villes de l'Italie et même des...
Pagina 47 - ... d'Alexandrie n'aurait peut-être pas occupé trente à quarante mille de nos in-folios actuels. Combien d'écrivains anciens dont la fécondité en petits volumes ou rouleaux est attestée par l'histoire ! La plupart en ont laissé cent cinquante, deux cents, quatre cents et jusqu'à cinq à six cents; Pline l'Ancien , lui seul, en a écrit à sa part plus de quatre cents, et il en eût laissé bien davantage sans sa fin tragique (voyez à ce sujet l'admirable lettre de son neveu , m, épît.
Pagina 63 - Mais ou n'entassait pas, sans divisions, les rouleaux les uns sur les autres, car il eût été difficile de tirer un rouleau placé dans la partie inférieure de l'armoire et qui eût supporté la charge des rouleaux -supérieurs. Il y avait donc autant de rayons que de rangées de rouleaux, et ces rayons étaient divisés par de petits montans, qui formaient des cases où se glissaient les rouleaux ; et ces montans étaient plus ou moins séparés les uns des autres, selon la quantité de rouleaux...
Pagina 3 - PETIT DICTIONNAIRE des locutions vicieuses, corrigées d'après l'académie et les meilleurs grammairiens ; précédé d'un abrégé des principes de l'art épistolaire , extrait des auteurs qui ont le mieux écrit sur cette partie; et des conseils d'un père à ses...
Pagina 18 - Histoire d'Hélène Gillet, ou Relation d'un événement extraordinaire et tragique, survenu à Dijon dans le xvn° siècle ; suivie d'une notice sur des lettres de grâce singulières, expédiées au xv« siècle, et sur quelques usages bizarres en matière criminelle.
Pagina 65 - • Quel dommage qu'une bibliothèque pareille à celle de Cicéron et aussi bien disposée, ne se soit pas retrouvée dans les ruines d'Herculanum : nous n'aurions plus rien à désirer sur l'ordre qu'on observait dans la construction du matériel d'une bibliothèque, dans sa décoration, ses embellissemens, et surtout dans la classification des ouvrages.
Pagina 58 - Lepidum pro/iciscitur ut ex suis libellis animadverti, qui in me inciderunt. A coup sûr, ces libelli étaient des petits cahiers, ou, comme nous l'avons dit , un petit portefeuille où Antoine consignait ce qu'il avait fait ou devait faire. Les codices étaient ordinairement en papyrus, quelquefois en parchemin, mais rarement, à cause de la cherté de cette substance. On appelait aussi ces livres de notes, adversaria ; on s'en servait pour conserver le souvenir de choses qui pouvaient être oubliées...
Pagina 19 - ... volume bien confectionné par les bibliopegi à Rome. Nous donnerons à la suite de chaque passage, l'explication de tous les mots relatifs à la reliûre , qui peuvent s'y rencontrer. Ces commentaires paraîtront peut-être un peu longs, mais on nous les pardonnera si l'on fait attention que cette matière, obscure et assez compliquée, n'a jamais été traitée spécialement, du moins en France, et que pour y répandre quelques lumières il a fallu multiplier des recherches , dont on ne pouvait...
Pagina 40 - Parmi les libraires de Rome, il paraît que les Sosies tenaient le premier rang , comme à Paris, Barbin , du temps de Boileau. Les Sosies étaient d'une famille plébéienne très-connue. Deux frères de cette maison se distinguaient alors dans la librairie par la correction et la reliûre des livres ; aussi étaientils chargés de publier et de débiter les ouvrages d'Horace , qui sans doute n'était pas leur plus mauvaise pratique , ainsi que son ami Virgile.
Pagina 42 - PTJEROS , etc. Rome avait aussi ses écoles primaires où les enfans apprenaient à lire; elles étaient tenues ordinairement par de pauvres diables qui trouvaient là une petite ressource contre la misère. Le mode d'enseignement simultané n'était point alors en usage. Au lieu de livres uniformes, on ne mettait entre les mains des enfans que toutes sortes de livres de rebut, que les maîtres d'école ou les parens achetaient à T!!

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