1 Cet ouvrage se trouve aussi chez les Libraires suivans, MAGIMEL, ANSELIN, ét POCHARD, rue Dauphine, no 9; FANTIN et Compagnie, quai Malaquais, no 3; Agen, Noubel. Dans les Départemens et chez l'Etranger, Aix, (Bouches-du-Rhône), Terris, Lebouteux, Mourret. Ambert, Seguin. Amiens, Allo, Caron. Angers, Pavie, Fourier-Mame, Mame. Aurillac, Vallet fils, Pélisson. Besançon, Girard, Cauthier, Deis. Bordeaux, veuve Bergeret, Melon. Bourges, Gille, Debrie. Brest, Lefournier et Deperier, Egasse, Bruxelles, Lecharlier, Demat. Caen, Poisson, Elin. Lille, Castiaux, Malo, Leleux, Vandkere. Limoges, Eargeas. Lons-le-Saulnier, Gauthier frères. Mans, Pesche, Belon. Marseille, Mossy, Masvert, Chardon. Metz, veuve Véronnais, Devilly. Moulins, Place et Bujon. Nancy, veuve Bontoux, Senef, Vincenot. Niort, madame Orillat. Cambrai, Hurez, Hurez Champion, Périgueux, Jardin et veuve Daluy. Calais, Leleux. Perpignan, Alzine, Ay, Tastu. Pézénas, Robert. HISTORIQUE DES BATAILLES, SIÉGES, ET COMBATS DE TERRE ET DE MER, "ENDANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE; Avec une table chronologique des évènemens, et une table alphabé- PAR UNE SOCIÉTÉ DE MILITAIRES ET DE MARINS. Ici tout est merveille et tout est vérité. TOME PREMIER. PARIS, MENARD ET DESENNE, FILS, LIBRAIRES, ÉDITEURS DE LA BIBLIOTHÈQUE FRANÇAISE ET DU CODE GÉNÉRAL FRANÇAIS, AMN PRÉLIMINAIRE. N'EST-CE qu'à la juste défense du territoire et de ses droits contre un ennemi ambitieux, ou au désir de la vengeance qu'on doit le premier combat qui ait eu lieu entre deux nations? Seraitil dans le cœur de l'homme d'aimer les périls de la guerre; ou cette continuelle cause de destruction, dont nul peuple ne fut exempt, entre-telle dans les vues secrètes et profondes de la Providence? De pareilles questions, a dit un sage publiciste, occuperaient utilement les méditations du philosophe, et seraient dignes de celles de l'homme d'état; mais elles ne sont pas du domaine de l'historien. Celui-ci, simple narrateur de ces terribles luttes, et des causes réelles ou apparentes qui les ont amenées, doit se borner à en offrir le fidèle tableau. Il semble néanmoins qu'un double but peut le guider dans ses récits; celui d'abord d'éclairer la postérité sur les calamités et les désastres de la guerre; en second lieu, de donner une expérience anticipée par la connaissance des faits, à l'homme que les circonstances ou ses devoirs appelleraient sur ce théâtre meurtrier de hasards et de gloire. Tant qu'il n'avait fallu pour y disputer la vic a toire que du courage et de l'opiniâtreté, la science de la guerre ne consista que dans la force corporelle, dans l'agilité, dans l'audace. Mais du moment que le génie, l'habileté des chefs, le calcul, l'art des campemens, suppléèrent au nombre et mirent souvent des armées supérieures en force, dans l'impuissance de nuire, la tactique parut alors une connaissance susceptible de préceptes et de détails, en même temps que, dans l'attaque et la défense, l'intelligence supérieure demeura le partage du génie qu'aucun art ne peut donner, qu'aucun évènement ne peut ravir. Si la science militaire, ou plutôt ce rare talent de soumettre presque à son gré l'inconstance de la fortune, et les incertitudes, les chances des combats, au rapide coup-d'oeil et à l'activité qui voit, commande et agit à-la-fois, est la science du héros, c'est-à-dire de l'homme fort, César parmi les anciens, et, parmi les modernes Henri IV, Condé, Turenne, Villars, Catinat, Luxembourg, Maurice, Eugène, Frédéric; nos grands capitaines, Augereau, Beauharnais, Bernadotte, Berthier; Beurnonville, Bessières, Buonaparte, Championnet, Custines, Davoust, Desaix, Dugommier, Grouchy, Hoche, Houchard, Jourdan, Kellermann, Kléber, Lannes Lecourbe, Lefebvre, Mac donald, Marceau, Marmont, Masséna, Moreau, Ney, Oudinot Pérignon, Pichegru, Saint-Cyr, Soult, Suchet, |