Delie: object de plus haulte vertu

Voorkant
M. Didier, 1916 - 347 pagina's
Scève's Délie, objet de plus haute vertu (1544; "Délie, Object of Highest Virtue") is a poetic cycle of 449 highly organized decasyllabic 10-line stanzas (dizains), rich in imagery and Platonic and Petrarchan in theme and style.
 

Overige edities - Alles bekijken

Veelvoorkomende woorden en zinsdelen

Populaire passages

Pagina 347 - SOCIÉTÉ DES TEXTES FRANÇAIS MODERNES La Société des Textes français modernes a pour but de réimprimer des textes publiés dans les quatre derniers siècles, et d'imprimer des textes inédits appartenant à ces mêmes siècles. Les membres de la Société paient une cotisation annuelle de quarante francs dont ils peuvent se libérer par un versement de six cents francs.
Pagina 4 - Le Naturant par ses haultes Idées Rendit de soy la Nature admirable. Par les vertus de sa vertu guidées S'esvertua en œuvre esmerveillable. Car de tout bien, voyre es Dieux désirable, Parfeit un Corps en sa parfection, Mouvant aux Cieulx telle admiration, Qu'au premier œil mon âme l'adora, Comme de tous la délectation Et de moy seul fatale Pandora.
Pagina 274 - Qui aux plus fortz ravit le dur courage Pour le porter au gracieux domaine Du Paradis terrestre en son visage, Ses beaulx yeulx clers par leur privé usage Me dorent tout de leurs rayz espanduz. Et quand les miens...
Pagina 240 - L'Aulbe venant pour nous rendre apparent Ce, que l'obscur des ténèbres nous celé. Le feu de nuict en mon corps transparent, Rentre en mon cœur couvrant mainte estincelle, Et quand Vesper sur terre universelle Estendre vient son voile ténébreux, Ma flamme sort de son creux funebreux, Ou est l'abysme a mon cler jour nuisant, Et derechef reluit le soir umbreux Accompaignant le Vermisseau luisant.
Pagina 105 - Le souvenir, âme de ma pensée. Me ravit tant en son illusif songe, Que, n'en estant la memoyre offensée, Je me nourris de si doulce mensonge. Or quand l'ardeur, qui pour elle me ronge, Contre l'esprit sommeillant se bazarde, Soubdainement qu'il s'en peult donner garde, Ou qu'il se sent de ses flammes grevé. En mon penser soubdain il te regarde, Comme au désert son Serpent eslevé.
Pagina 105 - Tant loing sois tu, tous jours tu es présente : Pour près que soye, encores suis je absent. Et si nature oultragée se sent De me veoir vivre en toy trop plus, qu'en moy Le hault povoir, qui ouvrant sans esmoy, Infuse...
Pagina 347 - Moyennant une cotisation annuelle de vingt francs, ou un versement de quatre cents francs, ils peuvent recevoir les publications tirées sur papier de Hollande. Les exemplaires sur papier de Hollande ne sont pas mis dans le commerce. Les sociétaires ont droit à toutes les publications de la Société, à partir de l'année de leur adhésion. Ils ont droit à une remise de 20 % sur le prix de chacun des volumes publiés antérieurement.
Pagina 71 - Me promect mieulx de ce, dont j'ay envie. Mais la froideur de ton cœur me convie A desespoir, mon desseing dissipant. Puis ton parler du Miel participant Me remet sus le désir, qui me mort. Parquoy tu peulx, mon bien anticipant, En un moment me donner la vie, et mort.
Pagina 232 - Lors que je suis sans occupation Si vivement l'esprit tu m'exercites, Qu'ores a joye, ore a dueil tu m'incites Par tes accordz, non aux miens ressemblantz. Car plus, que moy, mes maulx tu luy recites, Correspondant a mes souspirs tremblantz '. CCCXLV Entre ses bras, ô heureux, près du cœur Elle te serre en grand' délicatesse : Et me repoulse avec toute rigueur Tirant de toy sa joye, & sa liesse.
Pagina xxvii - Universelle paix appaisoit l'univers ', L'an que ce Microcosme en trois livres divers Fut ainsi mal tracé de trois mille & trois vers.

Bibliografische gegevens