Edmond Richer: étude historique et critique sur la rénovation du gallicanisme au commencement du \RXVII\R\pe\s siècle

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T. Olmer, 1876 - 504 pagina's
 

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Pagina 252 - ... lui-même votre prince : ainsi ses ministres, qui sont vos pasteurs , viennent de plus haut comme lui-même, et il faut qu'ils viennent par un ordre qu'il ait établi. Le royaume de...
Pagina 416 - Et il ajoute que s'il y a un partage, le jugement du métropolitain doit le vider en fa.ve.ur de celui qui sera le plus désiré et le plus digne. Vous voyez donc toujours, d'un côté, le peuple qui est écouté, et qu'on tâche de satisfaire; de l'autre , l'ordre ecclésiastique qui décide. Ce témoignage du peuple, nécessaire selon les canons, est une circonstance que les électeurs doivent observer pour le bien des peuples , et non une partie essentielle de l'élection même.
Pagina 263 - De même, le corps de l'Eglise, quoiqu'il soit la racine de la vie qui anime ses pasteurs comme ses organes, ne peut s'en faire de nouveaux ; il ne peut que se servir de ceux que le Saint-Esprit aura formés par une légitime imposition des mains. On voit bien que cette manière de parler , quoique forcée , n'a rien de commun avec la doctrine des Protestans.
Pagina 417 - ... d'une condescendance du clergé pour faire goûter davantage au peuple l'autorité de ses pasteurs, et non pas d'une institution divine et irrévocable. De là vient aussi que le peuple trop licencieux , abusant du pouvoir qu'on lui avait laissé, en a été dépouillé sans contradiction. Maintenant on peut dire que le roi a fait revivre en sa personne l'ancien droit du peuple. Encore même son autorité pour les élections des évéques est bien plus grande que celle du peuple n'a jamais été.
Pagina 414 - C'est l'ordre des pasteurs , en la personne du Pape son chef, qui élit, qui institue, qui, par un titre canonique , destine au ministère celui que le prince n'a fait que proposer. On doit juger, par cette discipline présente, de l'ancienne pour les suffrages du peuple dans les élections. Ne seroit-il pas absurde de prouver maintenant que les clefs et le ministère appartiennent au Roi , parce qu'il nomme aux évêchés? Enfin l'autorité absolue avec laquelle les pasteurs ont décidé...
Pagina 81 - Aussi n'oyez-vous plus aux classes ce clabaudement latin des regens qui obtondoyent les oreilles de tout le monde : au lieu de ce jargon, vous y oyez à toute heure du jour l'harmonie argentine et le vray idiome des vaches et veaux de laict, et le doux rossignolement des asnes et des truyes qui nous servent de cloches...
Pagina 263 - C'est par la vie, dont il est la source et la racine, que ces organes exercent leurs sensations. Mais il ne peut par lui-même organiser aucun de ses membres ; il ne peut que se servir de ceux qui sont déjà organisés. De même le corps de l'Église, quoiqu'il soit la racine de la vie qui anime ses pasteurs comme ses organes , ne peut s'en faire de nouveaux ; il ne peut que se servir de ceux que le Sjint-Ksprit aura formés par une légitime imposition des mains.
Pagina 436 - Enfin, n'est-il pas évident que le but de l'assemblée dans ces décrets 32 est de renverser et d'anéantir l'épiscopat, comme en haine de la religion dont les évêques sont les ministres. Son dessein se manifeste évidemment par l'établissement d'un conseil permanent de prêtres qui doivent porter le nom de vicaires. Dans les villes de dix mille habitants, ces conseillers seront au nombre de seize, et dans les lieux moins peuplés, ils se réduiront à douze. On force encore les...
Pagina 355 - étranger zélé pour les droits de l'Église , et peu disposé à flatter " les puissances temporelles, voulait faire un traité des servitudes « de l'Église gallicane , \\ ne manquerait pas de matière...
Pagina 436 - Il ya plus : les prêtres sont mis audessus des évêques, puisque les évêques ne peuvent les destituer, ni rien décider qu'à la pluralité des suffrages de leurs vicaires. Cependant, les chanoines qui composent les chapitres légitimement établis, et qui forment le conseil des églises, lorsqu'ils sont appelés par l'évêque, n'ont dans les délibérations que voix consultative, comme Benoît XIV l'affirme, d'après deux conciles provinciaux tenus à Bordeaux (3).

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