Histoire secrète du Directoire, Volume 2Ménard, 1832 Analyse : (t. 3, p. 10-19) Constant sous le Directoire; récit d'une conversation entre l'auteur et Constant qui lui fit une harangue sur l'arbitraire et l'hérédité, "fléaux" de la monarchie détruits par la Révolution. |
Overige edities - Alles bekijken
Histoire secrète du Directoire, Volume 2 Comte Jean Pierre Fabre de l'Aude Volledige weergave - 1832 |
Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
actes armées Aspasie Augereau aurait avaient avez Babœuf Barras bataille de Rivoli Brotier c'était Carle Vernet Carnot cause CHAPITRE Chénier chose citoyen collègues complot comte conseil des cinq-cents conséquence conspiration d'Italie dame député diplomatie direc directeur directoire directoire exécutif Duverne de Presle ennemis FABRE faisait femme frayeur gens Girodet gloire gouvernement guerre Harpe homme j'ai jacobins jamais Joséphine jour journaux justice L'abbé de Montesquiou l'armée l'empereur laisser LASPAL Letourneur Lettre de Bonaparte LIBRARIES lord Malmesbury Lormian Louis XVIII Luxembourg madame de Genlis madame de Montesson madame de Staël Malo ment Mercier Merlin MICHIGAN militaires monsieur Moreau mort naparte néanmoins négociation Note Ozun paix parler passé patrie peintre pensée peuple Pichegru police politique porte position premier proclamation propos rait rent répliqua républicain république Révellière Rewbell rien royalistes sais secret sentimens serait seul soldats sorte soussigné succès Talleyrand tion toire trouver venir Venise victoires voulait
Populaire passages
Pagina 12 - Regarderiez-vous au-dessous de vous, citoyens directeurs, de traiter avec moi comme de puissance à puissance ? Vous avez vu à présent de quelle vaste confiance je suis le centre ; vous avez vu que mon parti peut bien balancer le vôtre ; vous avez vu quelles immenses ramifications y tiennent. J'en suis presque convaincu, cet aperçu vous a fait trembler.
Pagina 324 - L'Europe, qui avait pris les armes contre la république française, les a posées. Votre nation reste seule, et cependant le sang va couler plus que jamais.
Pagina 23 - ... célébrée dans toutes les communes de la République. Là, vos pères, vos mères, vos épouses, vos sœurs, vos amantes se réjouissent de vos succès et se vantent avec orgueil de vous appartenir. Oui , soldats, vous avez beaucoup fait; mais ne vous reste-t-il donc plus rien à faire?
Pagina 330 - Je n'ai pas, en Allemagne, levé une seule contribution; il n'ya pas eu une seule plainte contre nous. J'agirai de même en évacuant ; et, sans être prophète, je sens que le temps viendra où nous tirerons parti de cette sage conduite.
Pagina 325 - ... entière et de vrai sauveur de l'Allemagne? Ne croyez pas, monsieur le général en chef, que j'entende par là qu'il ne vous soit pas possible de la sauver par la force des armes; mais, dans la supposition que les chances de la guerre vous deviennent favorables, l'Allemagne n'en sera pas moins ravagée. Quant à moi, monsieur le général en chef, si l'ouverture, que j'ai l'honneur de vous faire, peut sauver la vie à un seul homme, je m'estimerai plus fier de la couronne civique que je me trouverais...
Pagina 24 - Elles feront époque dans la postérité : vous aurez la gloire immortelle de changer la face de la plus belle partie de l'Europe. Le peuple français, libre, respecté du monde entier, donnera à l'Europe une paix glorieuse, qui l'indemnisera des sacrifices de toute espèce qu'il a faits depuis six ans. Vous rentrerez alors dans vos foyers, et vos concitoyens diront en vous montrant : // était de l'armée d'Italie!
Pagina 22 - Soldats ! vous vous êtes précipités comme un torrent du haut de l'Apennin ; vous avez culbuté, dispersé, tout ce qui s'opposait à votre marche. Le Piémont, délivré de la tyrannie autrichienne, s'est livré à ses sentiments naturels de paix et d'amitié pour la France. Milan est à vous, et le pavillon républicain flotte dans toute la Lombardie. Les ducs de Parme et de Modène ne doivent leur existence politique qu'à votre générosité. L'armée qui vous menaçait...
Pagina 13 - Vous avez vu, citoyens directeurs, que vous ne tenez rien lorsque je suis sous votre main; je ne suis pas toute la conspiration, il s'en faut bien : je ne suis même qu'un simple point de la longue chaîne dont elle se compose. Vous avez à redouter toutes les autres parties autant que la mienne : cependant vous avez la preuve de tout l'intérêt qu'elles prennent à moi ; vous les frapperiez toutes en me frappant, et vous les irriteriez.
Pagina 23 - Eh bien , partons ! nous avons encore des marches forcées à faire, des ennemis à soumettre, des lauriers à cueillir, des injures à venger. Que ceux qui ont aiguisé les poignards de la guerre civile en France, qui ont lâchement assassiné nos ministres, incendié nos vaisseaux à Toulon tremblent ; l'heure de la vengeance a sonné.
Pagina 22 - Piémont, délivré de la tyrannie autrichienne, s'est livré à ses sentiments naturels de paix et d'amitié pour la France. Milan est à vous, et le pavillon républicain flotte dans toute la Lombardie. Les ducs de Parme et de Modène ne doivent leur existence politique qu'à votre générosité. L'armée qui vous menaçait avec orgueil ne trouve plus de barrière qui la rassure contre votre courage...