Revue des Pyrénées et de la France méridionale, Volume 16

Voorkant
Julien Sacaze, Félix Marie Louis Garrigou, Marie Louis baron Desazars de Montgailhard
E. Privat., 1904
 

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Populaire passages

Pagina 550 - ... mon chant ! il faut, s'arrêter ici. Les larmes suppléeront à ce qui reste à dire, comme il convient en une si fâcheuse circonstance; car les chants ne sont point de saison quand la terre, le soleil et le ciel se lamentent!
Pagina 550 - ... part la miséricorde, ton cœur ne restant sa.tisfait dans sa générosité tant que ton corps n'est pas épuisé de sang ; ici, ô Rédempteur, je veux comparaître en jugement, moi le premier. « Ici, je veux que tu contemples un pécheur enseveli dans la noire prison de ses erreurs ; car je ne crains pas que tu ne t'irrites en te croyant offensé, puisque tu plaides pour les pécheurs ; car les plus grandes fautes sont celles qui font paraître davantage la noblesse de ton cœur sacré ; car...
Pagina 417 - Ces nations belliqueuses sont occupées à « se défendre elles-mêmes; et, ne le fussent-elles pas, « qui peut me fuire offense? « Toi, Seigneur! qui ne souffres pas que ta gloire soit « usurpée par celui qui mesure sa propre force au gré « de son orgueil et de sa colère. Ce superbe ennemi, « vois comme il a, dans sa victoire, dégradé tes « autels! Ne souffre pas qu'il opprime ainsi les tiens, « qu'il nourrisse de leurs cadavres les bêtes féroces, « qu'il atteste sa haine dans leur...
Pagina 398 - La science, la pensée abstraite poursuivant la vérité, n'ont pas de provinces, pas même de patrie. Mais la poésie, la chanson, la prière, le contentement, la tristesse sont indissolublement liés à la langue de notre enfance. La vie est à plusieurs degrés ; la vie de l'ensemble n'enlève rien à l'intensité de la vie des éléments constitutifs. Le lien qui nous attache à la France, à l'humanité ne diminue pas la force ni la douceur de nos sentiments individuels et locaux.
Pagina 507 - Voilà comment je sou/ris de bonne heure pour la cause de la littérature populaire, et comment je sentis naître en moi la vocation et l'impartialité de l'historien. Grâce à mon pétard, les autorités humiliées laissèrent le charivari durer jusqu'au Mardi-Gras. Ce jour-là, les époux Jullierac chevauchèrent sur l'âne en effigie, représentés par deux voisins obligeants.
Pagina 505 - ... où les veufs remariés baiseront de leurs personnes, ou par délégués, les cornes emblématiques, où les maris battus par leurs femmes, expieront enfin leur coupable longanimité. Les charivaris, souvent compliqués de poursuites en simple police, me semblent se résumer tous dans un drame mémorable, qui remonte au temps de mon enfance, et dont les héros furent les époux Jullierac, en leur vivant épiciers à Lectoure, quartier de l'Hôpital. Les saines traditions vivaient encore, et il...
Pagina 22 - ... il rallie lui-même aux aigles impériales ceux qui, séduits par de trompeuses apparences, avaient pu croire qu'il faisait la guerre avec loyauté. « On a osé insulter à l'honneur national, on a eu l'infamie d'exciter les Français à trahir leurs serments et à être parjures envers l'Empereur.
Pagina 22 - Soldats! le général qui commande l'armée contre laquelle nous nous battons tous les jours a eu l'impudeur de vous provoquer et de provoquer vos compatriotes à la révolte et à la sédition. Il parle de paix, et les brandons de la discorde sont à sa suite. Il parle de paix, et il excite les Français à la guerre civile.
Pagina 23 - ... contemplons les efforts prodigieux de notre grand Empereur et ses victoires signalées; soyons toujours dignes de lui; soyons Français, et mourons les armes à la main plutôt que de survivre à notre déshonneur.
Pagina 505 - Donc, l'épicier Jullierac avait eu le tort de se laisser rosser par sa femme, avec la circonstance aggravante de publicité. Une heure après l'événement, le cabaret de Lardon, situé sur la Place d'Armes, regorgeait de buveurs, ivres de vin blanc et d'un légitime courroux. Pourtant, le sanhédrin charivarique tenait à garder strictement la règle. C'est pourquoi il dépêcha aux époux Jullierac un parlementaire, chargé de savoir s'ils promettaient solennellement de monter sur l'âne, au prochain...

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