Histoire politique et vie intime de Ch. M. de Talleyrand, prince de Bénévent

Voorkant
Au Bureau de l'administration, 1848 - 338 pagina's

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Populaire passages

Pagina 213 - Offenbourg et à Ettenheim, pour y saisir les instigateurs d'un crime qui, par sa nature, met hors du droit des gens tous ceux qui manifestement y ont pris part.
Pagina 327 - Non, la diplomatie n'est point une science de ruse et de duplicité. Si la bonne foi est nécessaire quelque part, c'est surtout dans les transactions politiques, car c'est elle qui les rend solides et durables. On a voulu confondre la réserve avec la ruse. La bonne foi n'autorise jamais la ruse, mais elle admet la réserve ; et la réserve a cela de particulier, c'est qu'elle ajoute à la confiance.
Pagina 135 - ... voudrait appeler son ambition, je sens qu'il nous faudra peut-être le solliciter un jour pour l'arracher aux douceurs de sa studieuse retraite. La France entière sera libre : peut-être lui ne le sera jamais, telle est sa destinée.
Pagina 135 - ... lectures favorites, à ce sublime Ossian, qui semble le détacher de la terre, quand personne n'ignore son mépris profond pour l'éclat, pour le luxe, pour le faste, ces méprisables ambitions des âmes communes; ah! loin de redouter ce...
Pagina 135 - ... destinée. — Dans ce moment, un nouvel ennemi l'appelle; il est célèbre par sa haine profonde pour les Français et par son insolente tyrannie envers tous les peuples de la terre : que par le génie de Bonaparte , il expie promptement l'une et l'autre , et qu'enfin une paix digne de toute la gloire de la république soit imposée à ces tyrans des mers; qu'elle venge la France et qu'elle rassure le monde.
Pagina 133 - Elle appartient encore à ces valeureux soldats dont la liberté a fait d'invincibles héros. Elle appartient enfin à tous les Français dignes de ce nom ; car c'était aussi , n'en doutons point , pour conquérir leur amour et leur vertueuse estime qu'il se sentait pressé de vaincre , et ces cris de joie des vrais patriotes, à la nouvelle d'une victoire, reportés vers Bonaparte , devenaient les garants d'une victoire nouvelle.
Pagina 155 - Il n'ya point là de vaine fierté de ma part, je vous parle seulement dans l'intérêt de la France : pour qu'elle soit bien gouvernée, pour qu'il y ait unité d'action, il faut que vous soyez le premier consul, et que le premier consul ait dans sa main tout ce qui tient directement à la politique ; c'est-à-dire, les...
Pagina 130 - Vous lirez dans les proclamations qu'une conspiration véritable et toute au profit de la royauté se tramait depuis longtemps contre la Constitution : déjà même elle ne se déguisait plus ; elle était visible aux yeux des plus indifférents.
Pagina 25 - Vous m'avez montré du regret de ce que je ne pouvais pas en ce moment employer mon faible talent à rédiger vos belles conceptions. Eh bien ! Monsieur, souffrez que je vous indique un homme digne de cette marque de confiance sous tous les rapports. M. l'abbé de Périgord • joint à un talent très réel et fort exercé, une circonspection profonde et un secret à toute épreuve.
Pagina 213 - Electorale, le premier consul n'a pu voir, sans la plus profonde douleur, qu'un prince auquel il lui avait plu de faire éprouver les effets les plus signalés de son amitié avec la France, pût donner un asile à ses ennemis les plus cruels, et laissât ourdir tranquillement des conspirations aussi évidentes. En cette occasion si extraordinaire, le...

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