Recherches philosophiques sur l'emploi de la raison en matière de foi

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Ab. Cherbuliez, 1836 - 115 pagina's
 

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Pagina 89 - Enfin, plus je m'efforce de contempler son essence infinie, moins je la conçois; mais elle est, cela me suffit: moins je la conçois, plus je l'adore. Je m'humilie, et lui dis : Etre des êtres, je suis, parce que tu es; c'est m'élever à ma source que de te méditer sans cesse. Le plus digne usage de ma raison est de s'anéantir devant toi ; c'est mon ravissement d'esprit, c'est le charme de ma faiblesse de me sentir accablé de ta grandeur.
Pagina 94 - Le dernier des principes métaphysiques que nous examinerons, et que Hume a également contesté, est celui-ci : Les marques évidentes de l'intelligence et du dessein dans l'effet, prouvent un dessein et une intelligence dans la cause.
Pagina 80 - ... deux termes, l'un nécessaire, absolu, un substantiel, causal, parfait, infini ; l'autre imparfait, phénoménal, relatif, multiple, fini. Une analyse savante identifie entre eux tous les seconds termes et tous les premiers termes entre eux ; elle identifie l'immensité, l'éternité, la substance absolue et la cause absolue, la perfection et l'unité, d'une part ; et , de l'autre, le multiple , le phénoménal, le relatif, le limité, le fini, le borné, l'imparfait. Voilà donc toutes les propositions...
Pagina 93 - Le tout est plus grand que la partie... Le tout est égal à la somme de ses parties... Deux quantités égales à une troisième sontégales entre elles... Deux quantités sont égales lorsque, superposées, elles coïncident dans toute leur étendue...^ vous ne faites, remarquez-le bien, qu'énoncer dans l'attribut une propriété évidemment contenue dans le sujet. Qui dit tout...
Pagina 68 - Pâris lorsqu'il soupait , se rasait et catéchisait ' . Une seconde recevait cent coups de bûche sur la tête , sur le ventre , sur les reins. Une troisième , étant couchée de son long sur le dos , on étendait sur elle une planche , et sur cette planche étaient plus de vingt hommes.
Pagina xvii - Pères, nous et l'Eglise catholique : c'est la chaîne qui unit tout ; c'est le fil qui ne se rompt jamais ; c'est là enfin notre descendance , notre race , notre noblesse , si on peut parler de la sorte , et le titre inaltérable où le Catholique trouve son extraction : titre qui ne manque jamais aux vrais enfans, et que l'étranger ne peut contrefaire.
Pagina 36 - Dans cet état de contemplation parfaite l'âme ne désire rien , pas même son salut ; elle ne craint rien , pas même l'enfer; elle n'éprouve plus d'autre sentiment que celui d'un entier abandon au bon plaisir de Dieu. 3° Une âme arrivée à cet état de contemplation parfaite est dispensée de l'usage des sacrements, et de la pratique des bonnes mœurs. Tous les actes , tous les exercices de la piété chrétienne lui deviennent indifférents; les représentations et les imaginations les plus...
Pagina 36 - ... pas même son salut ; elle ne craint rien , pas même l'enfer; elle n'éprouve plus d'autre sentiment que celui d'un entier abandon au bon plaisir de Dieu. 3° Une âme arrivée à cet état de contemplation parfaite est dispensée de l'usage des sacrements, et de la pratique des bonnes mœurs. Tous les actes , tous les exercices de la piété chrétienne lui deviennent indifférents; les représentations et les imaginations les plus criminelles peuvent nffectet la partie sensitive de l'âme...
Pagina 61 - ... américains. Grégoire dit, en parlant de ces sectaires : « Leurs prières sont bruyantes , et leur chant, quoique agréable, se fait remarquer par des élans successifs qui lui sont particuliers. Leurs ministres, au lieu d'annoncer avec calme la parole de Dieu, prêchent par exclamations, frappent des pieds et des mains , et se promènent avec une espèce de délire d'un bout à l'autre d'une petite galerie dont ils se servent au lieu de chaire Le prêche et les chants terminés, les plus zélés...
Pagina 89 - Etre des êtres , je suis parce que tu es ; c'est m'élever à ma source que de te méditer sans cesse. Le plus digne usage de ma raison est de m'anéantir devant toi ; c'est mon ravissement d'esprit, c'est le charme de ma faiblesse , de me sentir accablé de ta grandeur

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