Pierre de Nolhac et ses travaux: essai de contribution aux publications de la Société d'études italiennes

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Bouillon, 1896 - 324 pagina's
 

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Pagina 264 - Reverrai-je le clos de ma pauvre maison , Qui m'est une province et beaucoup davantage! Plus me plaît le 'séjour qu'ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine , Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin , Plus mon petit Lire que le mont Palatin , Et plus que l'air marin la douceur angevine.
Pagina 236 - Oui, l'œuvre sort plus belle D'une forme au travail Rebelle, Vers, marbre, onyx, émail. Point de contraintes fausses ! Mais que pour marcher droit Tu chausses, Muse, un cothurne étroit.
Pagina 264 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme celui-là qui conquit la Toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge...
Pagina 274 - Là, couché dessus l'herbe, en mes discours je pense Que pour aimer beaucoup j'ai peu de récompense, Et que mettre son cœur aux dames si avant, C'est vouloir peindre en l'onde et arrêter le vent; M'assurant toutefois qu'alors que le vieil âge Aura comme un sorcier changé votre visage, Et...
Pagina 293 - Moi qui le connais, je retrouve sur sa table et sur les planches de sa bibliothèque les sujets de ses études, les noms qu'il a marqués de son empreinte comme d'un cachet de cire. Il s'est attaché aux humanistes, aux savants et aux poètes de la Renaissance. Il...
Pagina 269 - Je m'estonnay d'y voir passer tant de courriers, D'y voir tant de banquiers, d'imprimeurs, d'armuriers, Plus dru que Ion ne voit les fleurs par les prairies.
Pagina 268 - Scève, je me trouvay comme le filz d'Anchise ' Entrant dans l'Elysée, et sortant des enfers, Quand., après tant de monts de neige tout couvers Je vey ce beau Lyon, Lyon que tant je prise.
Pagina 263 - Le sonnet, par la solide élégance de sa structure et par sa beauté mystique et mathématique, est sans contredit le plus parfait des poèmes à forme fixe.
Pagina 221 - Ce poète a regardé la nature française et italienne avec cette sorte de mélancolie que donne l'étude de l'histoire ; à vivre avec les morts, on aime d'autant plus les vivants, mais on contracte comme une tristesse reconnaissante qui, dans les choses du présent, fait toujours leur part à ceux qui y ont laissé leur trace, en y imprimant une beauté matérielle ou morale dont ils ne jouissaient plus...
Pagina 95 - ... pour les affaires de son ordre. Il a vécu dans son couvent de la Porte-du-Peuple ou dans les auberges du Tibre, avec des baladins et de mauvais prêtres. Il est resté hanté sans cesse par ses visions apocalyptiques. Il n'a rien aperçu de la ville des papes, que le faste païen et la corruption. Au sortir des ombres de son cloître saxon, jeté brusquement dans la pleine lumière de l'Italie de la Renaissance, il a eu l'éblouissement douloureux des oiseaux de nuit, et cette grande âme troublée...

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