Derniers samedis, Volume 2Calmann Lévy, 1892 - 1118 pagina's |
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Pagina 69 - Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu! qu'il est déchirant de les quitter pour toujours! Adieu, adieu, je ne vais plus m'occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m'amènera peut-être un prêtre, mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument étranger.
Pagina 18 - Toute tyrannie est haïssable. L'homme de bien a le devoir de protester à tout risque contre l'acte tyrannique qui, dans sa personne, atteint le public; — de résister, de lutter même si, au péril de sa vie, il peut mettre un terme à l'oppression de tous...
Pagina 368 - Puisqu'il ne les connaissait pas, quelle fureur pouvait-il avoir contre elles? car, chaque fois, c'était comme une soudaine crise de rage aveugle, une soif toujours renaissante de venger des offenses très anciennes, dont il aurait perdu l'exacte mémbire.
Pagina 368 - Et il sentait aussi, dans son accès, une nécessité de bataille pour conquérir la femelle et la dompter, le besoin perverti de la jeter morte sur son dos, ainsi qu'une proie qu'on arrache aux autres, à jamais.
Pagina 321 - ... poésie symbolique et d'une rare éloquence E.-M. de Vogué a conté la vision qu'un soir de juin 1889 il crut avoir au sommet de la Tour, à la suite d'un imaginaire et douloureux dialogue entre les « vieilles tours abandonnées » de Notre-Dame et leur orgueilleuse rivale d'aujourd'hui : En m'arrêtant au premier palier, je reportai encore une fois mes regards sur le sommet. Les deux bras lumineux s'étaient relevés dans l'espace, ils continuaient leurs évolutions. Pendant une minute, sur...
Pagina 82 - J'ignore si les sacrifices faits par le citoyen François à la liberté quand elle n'existait pas, peuvent l'excuser, quand la République a consacré son existence, d'avoir offert aux valets de l'aristocratie, toujours déguisés en honnêtes gens, un nouveau point de ralliement sur le théâtre dit de la Nation. Mais je sais qu'un patriote vient d'être insulté, à la représentation, dans une salle où les croassements prussiens et autrichiens ont toujours prédominé, où le défunt Veto trouva...
Pagina 18 - En me séparant d'une armée, modèle d'honneur et de courage, dans les rangs de laquelle j'ai passé les plus beaux jours de ma vie, je ne puis que lui souhaiter de nouveaux succès. Une nouvelle carrière va peut-être s'ouvrir à sa valeur : elle la remplira sérieusement, j'en ai la ferme croyance.
Pagina 285 - Je suis de ceux pour qui la révolution de Juillet n'a pas produit tout ce qu'ils en avaient attendu, fort à tort sans doute ; et quand, après cinq ans, la fumée qui nous entourait s'est peu à peu dissipée, que chacun a quitté son masque et que j'ai vu clair, alors j'ai été profondément pénétré de dégoût. On s'attache à briser cet élan qu'avait la nation ; les idées les plus mesquines et les plus étroites ont seules accès dans la tête de nos législateurs.
Pagina 97 - Nous continuerons et nous arriverons au terme; et, quant aux injures, aux calomnies, aux colères extérieures, on peut les multiplier, les entasser tant qu'on voudra : on ne les élèvera jamais au-dessus de mon dédain!
Pagina 83 - Véto trouva les adulateurs les plus vils; où le poignard qui a frappé Marat a été aiguisé lors du faux Ami des Lois. Je demande en conséquence : Que ce sérail impur soit fermé pour jamais Que, pour le purifier, on y substitue un club de sansculottes des faubourgs ; que tous les histrions du théâtre de la Nation, qui ont voulu se donner les beaux airs de l'aristocratie, dignes par leur conduite d'être regardés comme...