Mémoires et souvenirs du général Maximien Lamarque, Volume 1

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K. Fournier jeune, 1835 - 1305 pagina's
 

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Pagina 67 - Alors, comme après Austerlitz, comme après Wagram, nous fûmes trop généreux! Nous crûmes aux protestations et aux serments des princes que nous laissâmes sur le trône ! Aujourd'hui , cependant , coalisés entre eux , ils en veulent à l'indépendance et aux droits les plus sacrés de la France. Ils ont commencé la plus injuste des agressions. Marchons donc à leur rencontre! Eux et nous, ne sommes-nous plus les mêmes hommes?
Pagina 126 - ... j'étais fondé à en espérer le succès, et j'avais bravé toutes les déclarations des puissances contre moi. » Les circonstances me paraissent changées ; je m'offre en sacrifice à la haine des ennemis de la France. Puissent-ils être sincères dans leurs déclarations , et n'en avoir réellement voulu qu'à ma personne!
Pagina 169 - ... et d'écarter tous les dangers ; mais nous devions défendre les intérêts du peuple et de l'armée , également compromis dans la cause d'un prince abandonné par la fortune et la volonté nationale...
Pagina 126 - France; puissent-ils être sincères dans leurs déclarations, et n'en avoir voulu réellement qu'à ma personne ! » Ma vie politique est terminée ! et je proclame mon fils, sous le titre de Napoléon II, empereur des Français.
Pagina 51 - Empereur, consul , soldat, je tiens tout du peuple. Dans la prospérité, dans l'adversité, sur le champ de bataille, au conseil, sur le trône, dans l'exil , la France a été l'objet unique et constant de mes pensées et de mes actions.
Pagina 143 - Je connais tous les corps, et aucun d'eux ne remportera un avantage signalé sur l'ennemi, que je ne rende justice au courage qu'il aura déployé. Vous et moi nous avons été calomniés. Des hommes indignes d'apprécier vos travaux ont vu, dans les marques d'attachement que vous m'avez données, un zèle dont j'étais le seul objet. Que vos succès futurs leur apprennent que c'était la patrie...
Pagina 19 - Soldats, venez vous ranger sous les drapeaux de votre chef; son existence ne se compose que de la vôtre; ses droits ne sont que ceux du peuple et les vôtres; son intérêt, son honneur, sa gloire, ne sont autres que votre intérêt, votre honneur et votre gloire.
Pagina 150 - Elle veut aussi que ce monarque règne sous l'empire des lois. La république nous a fait connaître tout ce qu'ont de funeste les excès de la liberté ; l'empire , tout ce qu'a de funeste l'excès du pouvoir. Notre vœu , et il est immuable , est de trouver à égale distance de ces excès , l'indépendance , l'ordre et la paix de l'Europe.
Pagina 53 - Nos constitutions sont éparses; une de nos plus importantes occupations sera de les réunir dans un seul cadre, et de les coordonner dans une seule pensée.
Pagina 143 - ... dois à mon ardent amour pour la France , notre mère commune. Soldats , encore quelques efforts , et la coalition est dissoute. Napoléon vous reconnaîtra aux coups que vous allez porter. Sauvez l'honneur, l'indépendance des Français. Soyez jusqu'à la fin tels que je vous ai connus depuis vingt ans, et vous serez invincibles.

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