Veux-tu une nouvelle maman?: Mère-fille, histoire d'une adoptionLa Boîte à Pandore, 7 mrt 2017 - 209 pagina's Qui a dit que le destin était immuable ? Nastia, petite fille châtain aux yeux noisette, est née dans la pauvreté de l’ère post-soviétique, en Russie. Elle y a vécu les sept premières années de son enfance, dans la peur, la misère et la violence, sous l’autorité d’une mère alcoolique et tyrannique. L’histoire familiale et personnelle d’Adeline l’a très tôt amenée à envisager l’adoption, avec la difficulté supplémentaire d’entamer ces démarches en tant que célibataire. Sans capituler, elle a bataillé contre les préjugés et l’Administration pour gagner ce pari presque insensé d’adopter seule. Adeline rencontre alors Nastia. L’aventure de l’adoption entre ces deux êtres que tout aurait dû séparer commence alors. Ce récit, elles l’ont écrit à deux, en alternance. Nastia, devenue aujourd’hui une belle jeune femme, raconte sa vie misérable à Saint-Pétersbourg, la découverte de sa mère adoptive, de l’amour et de la tendresse, dans son nouveau pays, la France. Adeline évoque, elle, son parcours du combattant, la rencontre avec sa fille, son séjour en Russie, le bonheur de devenir mère et la souffrance de devoir accepter les révélations sur le passé cruel de Nastia. Sous la plume de ce duo mère-fille, nous revivons le parcours intérieur accompli, mais aussi les multiples péripéties de ce qu’est l’adoption. Un récit aux descriptions colorées, brutales et sensibles, des témoignages dramatiques, drôles, émouvants et tendres. Car Adeline et Nastia sont bien devenues « mère et fille ». EXTRAIT La neige. Une lumière. La nuit. Lumière verte carcérale. Le vieux réverbère de l’époque industrielle me surplombe. Les flocons tombent raides devant mes yeux dans une danse macabre, cisaillant le bleu de la nuit. Je me sens terriblement petite face à cette femme qui me regarde sans cesse. Je ne la vois pas très bien, les traits de son visage sont dévorés par la pénombre. Et qui est cet homme qui l’accompagne ? Il me fait peur... La peur avance en moi au pas de charge, les tripes en pagaille, la bouche sèche, un goût amer sur la langue. Soudain, je sens une main qui saisit la mienne. C’est la première et l’unique fois qu’elle me prit la main. Le froid m’envahit. Des aiguilles de glace se multiplient dans mes chairs et me gèlent jusqu’à l’échine. Un froid d’éternité qui laissera son empreinte dans mon corps pour plusieurs années. Je comprends, il faut traverser la route, ombres glissantes dans les ténèbres, ruptures successives des trottoirs, nuit énigmatique. Ce passage, bien sûr, je n’en avais pas encore conscience, était la passerelle qui m’entraînait dans un autre monde, loin des murs protecteurs de l’orphelinat. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Un livre émouvant tant par le passé de Nastia et la volonté d'Adeline que par leur résolution d'être ensemble. - Blog The Love Book À PROPOS DE L'AUTEUR Nastia, devenue Hazel, se destine aux métiers de l’enseignement. Elle termine son Master 2 de Lettres Modernes à l’Université Sorbonne-Nouvelle. Adeline Fortin est née en 1960. Après des études de décoratrice et graphiste, elle travaille actuellement comme fonctionnaire au Ministère des Finances. |
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Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
Adeline Aeroflot assise aujourd’hui blanc bleu bras c’est c’était cadeaux célibataires chambre chienne cœur coup d’Adeline d’avoir d’eau d’elle d’enfants d’être d’hiver d’or d’une dames de l’orphelinat datcha devant Dorik enfants étions faisait femme fenêtre fille et moi gâteaux Girolle gris j’ai J’aimais j’allais J’aurais j’avais J’en j’entendis j’étais jours jusqu’à l’adoption l’aide l’air l’aise l’âme l’arrivée l’association l’attente l’autre l’avait l’eau l’école l’embrasser l’entrée l’espace l’été l’heure l’hiver l’hôtel l’idée l’inverse l’ombre l’on l’une laissaient Lufthansa m’attendait m’avait m’entraîna m’était m’expliquait Madame Cherel main maison Maman matin mère Monsieur Guérin murs n’ai n’avais jamais n’en n’est n’était Nastia neige noir nouvelle nuit Oxana passer perspective Nevski petit petite fille peur photos pièce pleurer poupée Barbie pouvait qu’à qu’Adeline qu’elle qu’en qu’il qu’on qu’un regard restais rien Rina Russie s’agissait s’en s’était s’il Saint-Pétersbourg salle seule soir sortir sourire Svéta tête valise venait Viêt Nam visage yeux