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IX. ÉDOUARD AUGUSTE JOSEPH, VICOMTE COSSÉE DE MAULDE, né à Maulde le 20 floréal an X, 10 mai 1802, mort au château de Villers-Saint-Amand, près d'Ath, le 13 octobre 1857, épousa 1° à Saint-Dizier, Haute Marne, le 19 mai 1828, Aglaé Théodore Françoise d'Esclaibes, sa cousine germaine, née à Montier-sur-Saulx, Meuse, en 1803, morte à Douai, le 20 ou 22 mars 1835, fille aînée de Louis Charles Joseph d'Esclaibes, comte de Clairmont, chevalier de Saint-Louis, député de la noblesse aux états généraux de France en 1789, et de Louise Robertine Charlotte Bouchelet de Neuville; et, 2o à Moulbais, le 29 octobre 1838, Victoire Clotilde Tons d'Incourt, veuve d'Albert François, marquis du Chasteler et de Moulbais, néc à Bruxelles, le 6 thermidor an VII, 24 juillet 1799, morte au château de Villers-Saint-Amand, le 25 septembre 1854, fille de François Jean et de Marie Victoire Thérèse du Corron. Il eut du premier lit, trois enfants, savoir:

A. Émilie Louise Marie, VICOMTEsse Cossée de MAULDE, née à SaintDizier, le 9 avril 1829, épousa, au château de Villers Saint-Amand, le 15 décembre 1856, Auguste Paul Marie Joseph du Sart, né au château de Moustier, le 4 septembre 1829, fils de Jules François Joseph Marie, baron du Sart de Bouland et d'Eugénie Ghislaine Philippine Vander Gracht d'Eeghem.

B. Anatole Édouard Maric, VICOMTE COSSÉE DE MAULDE, né en 1833, mort au château de Villers Saint-Amand, le 14 janvier 1832.

C. Henri Joseph Auguste, VICOMTE COSSÉE DE MAULDE, né en 1835, mort au château de Villers Saint-Amand, le 4 mars 1832.

Troisième branche.

COSSÉE DE SÉMÉRIES.

VII. BON CHARLES ÉLÉONORE COSSEE, seigneur de Séméries, de Cordes, de Croix, né à Mons, le 18 septembre 1732, mort à Mons, le 21 septembre 1765 et inhumé à Sainte-Waudru, épousa, à Mons, le 8 mai 1757, Marie Sophie Félicité Marbais,

fille de Bonaventure, seigneur du Graty et de Hoves, et de Marie Thérèse de Facqz, femme, en secondes noces, de Joseph Xavier Dominique de Wolff, seigneur d'Ergy, Delval, morte le 30 août 1778, dont deux enfants, savoir:

A. Charles Bonaventure, qui suit, VIII.

B. Sophie, morte en bas âge.

VIII. CHARLES BONAVENTURE COSSÉE, seigneur de Séméries, de Croix, de Cordes, né à Mons, le 23 mai 1759, mort à Bruxelles, le 17 février, 1817, épousa, à Mons, le 12 avril 1779, Joséphine Françoise Galland de Carnières, née le 9 avril 1757, morte à Mons, le 1er septembre 1826, fille de Charles Étienne et de Marie Isabelle Josèphe de Blois de Quartes, dont huit enfants, savoir:

A. Charles Alexandre Philippe, qui suit, IX.

B. Isabelle Jeannette, née en 1783, morte aux Deux Acren, le 22 janvier 1825, épousa Auguste Bernard Maximilien Bagenrieux des Isles, né le 25 avril 1776, mort le 16 août 1831, ancien officier au service de Sa Majesté Impériale et Royale Apostolique, fils de Claude Ignace et de Marie Françoise Josèphe van Yperseele.

C. Rose, épousa, le 2 mars 1810, Charles Philippe Galland, son cousin germain, mort en avril 1848.

D. Pauline, épousa, le 13 avril 1842, N. de la Roche.

E. Victoire Désirée Joséphine, morte à Mons le 10 janvier 1856, à l'âge de soixante six ans, épousa Marie Théodore Adrien Ghislain de Puysieulx, né le 3 avril 1794, mort le 2 mars 1820, fils de Jean François Adrien de Puysieulx, né à Maubeuge, anobli, par lettres patentes du 18 août 1785, et de Cicercule Théodore Ghislaine Josèphe Hanicq.

F. Julie, épousa, en 1815, Maximilien Vincent, comte Cornet d'Elzius, fils d'Henri Vincent Hyacinthe et de Marie Anne Maximilienne Cicercule de Biseau d'Hauteville.

G. Adelaïde Félicité Charlotte, morte sans alliance, à Mons, le 9 mars 1849,

H. N...

IX. CHARLES ALEXANDRE JOSEPH PHILIPPE COSSée de Séméries, né à Mons, le 1er octobre 1781, mort à Mons le 19 juin 1821, épousa, à Mons, le 19 avril 1809, Aimée Victoire Joséphine Grart de Florempré, née à Mons le 15 juin 1791, morte le 10 janvier 1825, fille de Léopold Ghislain François Joseph et de Françoise Josèphe Domitille Paillot, dont trois enfants, savoir:

A. Hortense, morte au château de Montigny, le 25 septembre 1843, épousa au château de Blairon, à Malplaquet, le 24 juillet 1840, Raimond Charles Ghislain de la Motte Baraffe, né au château de Montigny sur Roë, le 30 juin 1818, fils de Denis Joseph et de Virginie Alexandrine Charlotte Ghislaine du Chastel de la Hovardrie, époux, en secondes noces, de Maric Cléophile Drion.

B. Charles Philippe Auguste, qui suit, X.

C. Alfred CoSSÉE DE SÉMÉRIES, mort sans alliance.

X. CHARLES PHILIPPE AUGUSTE COSSÉE DE SÉMÉRIES, né à Mons, le 12 janvier 1821, obtint reconnaissance de noblesse par arrêté royal du 12 juillet 1855 et par lettres patentes du 12 novembre 1855.

COSTE.

COUPÉ de gueules, à la tour crénelée d'or, sur un rocher d'argent; au chef d'argent, chargé d'une aigle issante de sable, couronnée d'or, lampassée de gueules. L'écu sommé d'un casque de chevalier grillé, liseré, attaché et orné d'or, fourré de gueules, aux lambrequins de gueules et d'or. CIMIER : l'aigle de l'écu, issante d'une couronne d'or. SUPPORTS: Deux griffons d'or, armés et lampassés de gueules.

Cette belle maison, une des plus considérables de la Flandre Occidentale s'appelait de Costa ou della Costa, anciennement. Originaire de la ville de Gênes, elle appartient à la noble lignée de Lavagna et remonte, au sentiment du généalogiste Gailliard (1) à Rustico de Costa, consul et chef général des armées de la république génoise, créé seigneur feudataire de Lavagna et de San-Massimo-di-Rapallo, en reconnaissance des services nombreux rendus à sa patrie, qui vivait vers 1127.

Plusieurs descendants de Rustico de Costa conservèrent, dans des titres et documents officiels la dénomination scigneuriale de Lavagna, entres autres André de Costa, auteur de la branche établie aux Pays-Bas.

Les descendants immédiats de Rustico de Costa, se rendirent célèbres par leurs exploits, leurs titres et leurs dignités. Almano, petit-fils de Rustico, se distingua, avec son fils, Bénévent, Ier du nom, dans l'expédition des Génois contre

(1) Bruges et le Franc, ou leur magistrature et leur noblesse, t. V, page 3 et suivantes.

les Pisans, qui s'étaient emparés de Syracuse, se rendit maître de cette ville et fut créé, en récompense, comte de Syracuse, en 1204.

D'autres membres de cette illustre famille furent gouverneurs et magistrats de Gênes, entre autres Obert Ier, Bénévent II, Antoine et Obert de Costa, IIe du nom. D'autres encore furent créés comte de Villars en Savoie et marquis d'Jaci, en Sicile. On affirme en outre que les marquis de la Coste, en France, proviennent de la même souche.

Les lacunes, qui existent dans les premiers degrés de cette belle généalogie ne permettent de la donner d'une manière complète et continue qu'á dater du XVe siècle. La voici :

I. LAZARE DE COSTA DE LAVAGNA, mort vers 1495, épousa Catherine de Conti, d'une maison illustre de Milan, dont un fils, Gabriel, qui suit, II.

II. GABRIEL DE COSTA, Seigneur du nom, gentilhomme gênois, châtelain de Levica, en 1443, mort avant 1495, épousa N. Grimaldi, d'une des familles les plus considérables de Gênes, qui compte parmi ses membres plusieurs doges, des grands d'Espagne, les princes souverains de Monaco, actuellement régnants, des chevaliers de l'ordre de la Toison d'or, etc., N. Grimaldi était dame de Rochabirno, alias Roccabruna, l'une des trois principales villes de la principauté de Monaco. Elle était fille de N. de Gremaldi et de N. de Lomelini, famille encore existante aujourd'hui et qui a donné des doges à la république gênoise.

Gabriel de Costa en eut un fils, André, dit le Vieux, qui suit, III.

III. ANDRÉ DE COSTA, OU DELLA COSTA, OU DE LA COSTE, Ier du nom, dit le Vieux, noble gênois, seigneur de Rochabirno, vint s'établir à Bruges, où il fut reçu dans la bourgeoisie. Conseiller et receveur général de l'empereur Maximilien, ambassadeur à la cour du roi de France, Louis XII, redenaer de la prévôté de

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