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ent à la loi du 3 brumaire sur l'instruction ublique, seront désignés par l'Institut pour tre envoyés à Rome.

FONDS DE DÉPENSES DE L'INSTITUT.

XXXI. Chaque classe nommera deux sembres qui seront dépositaires de ses fonds, t chargés, de concert avec le bureau, d'en aire la distribution, de surveiller l'impression es mémoires et toutes les dépenses de la lasse.

XXXII. Ces membres seront renouvelés ous les ans, savoir, le plus ancien, dans la remière séance de chaque semestre. Ils seCont élus au scrutin et à la pluralité absolue. La première fois, la classe en nommera deux, ont un sortira six mois après par la voie du

ort.

XXXIII. La commission formée des six

nembres dépositaires des fonds de chaque lasse, sera dépositaire des fonds de l'Instiut, et chargée d'en faire et d'en surveiller 'emploi elle en rendra compte tous les ans l'Institut.

EMPLACEMENTS ET BIBLIOTHÈques. XXXIV. Les emplacements nécessaires à Institut pour ses séances et celles de ses classes, pour ses collections et ses bibliothèques, sont fixés conformément au plan annexé à ce règlement.

XXXV. Ils sont exclusivement destinés à l'Institut, et aucun changement ne pourra y être fait que sur sa demande, et avec l'appro

bation du Directoire exécutif.

XXX VI. Il sera attaché aux bibliothèques de l'Institut un bibliothécaire et deux sousbibliothécaires.

XXX VII. Le bibliothécaire sera élu par l'Institut, au scrutin et à la pluralité absolue.

XXXVIII. Les sous-bibliothécaires seront nommés par l'Institut, et choisis hors de son sein, sur la présentation du bibliothécaire.

XXXIX. Les bibliothèques seront sous la surveillance de la commission des six membres chargés des fonds et des dépenses de l'Institut.

COMPTE A RENDRE AU CORPS LÉGISLATIF.

XL. Les secrétaires de chaque classe se réuniront pour rédiger le compte de ses travaux; ils le présenteront, dans la première séance de fructidor, à la classe, qui, après l'avoir discuté, le présentera à l'Institut dans sa séance du même mois.

XLI. Le président de l'Institut écrira ensuite aux présidents des deux conseils pour demander l'admission de la commission chargée de rendre compte au Corps législatif des travaux de l'Institut. Cette commission sera composée des bureaux des trois classes.

XLII. L'Institut national est autorisé à faire tous les règlements de détail relatifs à la tenue de ses séances générales et particulières, et à ses travaux, en se conformant aux dispositions du présent règlement.

Le 11 avril de la même année (22 germinal an Iv), l'Institut fut installé au Louvre par le Directoire exécutif. Daunou, membre de la deuxième classe, prononça le discours d'inauguration.

Le 28 avril (9 floréal), la disposition du premier article de la loi réglementaire, ordonnant que, des deux séances décadaires tenues par chaque classe, la première serait publique, fut rapportée par une nouvelle loi, fondée sur ce qu'une trop grande publicité présenterait, pour la discussion et les débats, plus d'inconvénients que d'avantages, et que d'ailleurs les quatre séances publiques qui devaient avoir lieu annuellement, et l'impression des Mémoires de l'Institut suffiraient pour tenir le public au courant de ce qui pouvait l'intéresser. La loi est terminée par cette curieuse disposition: « La presente résolution ne sera point imprimée. »

L'un des premiers actes de l'Institut fut de provoquer l'exécution du décret rendu par la Convention, le 2 octobre 1793, et prescrivant la translation des cendres de Descartes au Panthéon. Cette proposition, appuyée par un message du Directoire, fut combattue par Chénier et ajournée.

En l'an v (1796-1797), cinq membres de l'Institut, Carnot, Barthélemy, Pastoret, l'abbé Sicard et Fontanes, furent déportés, par suite du coup d'État du 18 fructidor (*). Ce fut en vain qu'un de leurs collègues, Delisle de Sales, demanda, dans un mémoire adressé à l'Institut national, leur réintégration; il fallut une nouvelle révolution pour la leur faire obtenir. Ils ne rentrèrent en effet, dans le grand corps dont ils avaient été ainsi violemment expulsés, qu'après le 18 brumaire, et après de vives et orageuses discussions. Le 5o jour complémentaire (21 septembre 1797), une députation de l'Institut vint lire, à la barre du Corps législatif, le compte rendu des travaux de l'année. Ce compte rendu, imprimé par ordre des deux

(*) Voyez FRUCTIDOR (Coup d'État du 18).

T. IX 38° Livraison. (DICT. ENCYCL., ETC.)

38

Conseils, à l'imprimerie nationale, forme un vol. in-8° de 171 pages.

Le 5 nivôse an VI (25 décembre 1797), le général Bonaparte fut élu membre de la première classe, section de mécanique; le 13 fructidor (1er septembre 1798), l'Institut fit hommage au Corps législatif des trois premiers volumes de ses Mémoires, et lui présenta le second et dernier compte rendu de ses travaux. Ce compte rendu, imprimé comme le premier, forme 1 vol. in-8° de 202 pages.

En l'an VII (1797-1798), l'Institut présenta au Conseil des Anciens son rapport sur l'établissement du système métrique.

La constitution de l'an VIII (1800) porte, comme celle de l'an III: «< Un «Institut national est chargé de recueil<< lir les decouvertes, de perfectionner « les sciences et les arts. » (Art. 88.)

Le 23 floréal an IX (13 mai 1801), le gouvernement donna aux membres de I'Institut un grand et un petit costume. L'Institut possédait alors diverses collections; il en décida, le 4 fructidor (23 août 1801), le classement en six depôts: machines; modèles de vaisseaux ; instruments de physique; instruments de chimie; minéraux; herbiers, graines et autres produits végétaux; animaux; préparations anatomiques; costumes, armes, objets de culte des peuples étrangers; médailles et monuments antiques.

La même année, les trois classes décidèrent qu'elles concourraient ensemble à la continuation du Dictionnaire de l'Academie française; douze commissaires, quatre par classe, furent chargés de ce travail; mais on réclama contre cette décision, et elle n'eut pas de suite.

Le 12 ventôse an x, un arrêté du premier consul ordonna qu'il serait fait, par les trois classes de l'Institut, un rapport de l'état et du progrès des sciences, des lettres et des arts, depuis 1789.

La loi du 11 floréal (1er mai 1802) étendit les attributions de l'Institut; elle portait :

Art. 24. Les écoles spéciales qui existent seront maintenues... Quand il y vaquera une place de professeur, ainsi que dans l'école de

droit qui sera établie à Paris, il y nommé, par le premier consul, entre t candidats qui seront présentés, le pr par une des classes de l'Institut national second par les inspecteurs généraux dese> des, et le troisieme, par les professeurs ( l'école où la place sera vacante.

Art. 25. De nouvelles écoles spécials eront instituées comme il suit : 1o il part être établi dix écoles de droit; 2° il p être créé trois nouvelles écoles de

cine.....; 3° il y aura quatre écoles 2 toire naturelle, de physique et de chini... 4o les arts mécaniques et chimiques ser enseignés dans deux écoles spéciales; 5' école de mathématiques transcendant 6o une école spéciale de géographie, de toire et d'économie publique.....; 70 les écoles des arts du dessin, existant à F Dijon et Toulouse, il en sera forme use trieme...; 8° les observatoires actuelle en activité auront chacun un profese: d'astronomie; go il y aura près de plat lycées des professeurs de langues vivable 10° il sera nommé huit professeurs de que et de composition.

Art. 26. La premiere nomination des pr fesseurs de ces nouvelles écoles spéciales st. faite de la manière suivante : les classes l'Institut correspondantes aux places s'agira de remplir, présenteront un saya gouvernement; les trois inspecteurs get raux des études en présenteront un seculi, le premier consul choisira l'un des deux -Apres l'organisation de ces nouvelles eccle spéciales, le premier consul nommera auð places vacantes, entre trois sujets qui hu ́seront présentés, comme il est dit a l'article 24.

L'Institut subsista jusqu'à l'an XL tel que la Convention l'avait organise; mais Bonaparte, qui s'etait fait neur d'être admis dans son sein, et

portait dans toutes les ceremonies bit de cette compagnie plutôt que tal de général, pour faire montre de s intentions pacifiques, se hata, lorsq fut arrivé au pouvoir, de modifier L institution qui pouvait devenir un se cond Tribunat. La classe des science morales et politiques renfermait en fet les hommes les plus distingues de l'époque; plusieurs d'entre eux etaile investis de hautes fonctions publiques. et leurs études habituelles portant co tamment leur attention sur les princ pes même de la société, sur les droits de la nation et les devoirs de l'autoris

evaient tôt ou tard les conduire à une pposition sérieuse contre un gouverement qui croyait les discussions théoques intempestives, et voulait trouver artout une obéissance aveugle. Le 3 luviôse an XI fut arrêté, au palais onsulaire de Saint-Cloud, le décret ivant :

Saint-Cloud, le 3 pluviose an 11 de la république. Le gouvernement de la république, sur le apport du ministre de l'intérieur, le conseil 'Etat entendu, arrête ce qui suit:

Art. 1er. L'Institut national, actuellement ivisé en trois classes, le sera désormais en uatre;

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thématiques, l'autre pour les sciences physiques. Les secrétaires perpétuels seront membres de la classe, mais ne feront partie d'aucune section.

La première classe pourra élire jusqu'à six de ses membres parmi ceux des autres classes de l'Institut.

Elle pourra nommer cent correspondants, pris parmi les savants nationaux et étrangers. 3. La seconde classe sera composée de quarante membres.

Elle est particulièrement chargée de la confection du Dictionnaire de la langue française; elle fera, sous le rapport de la langue, l'examen des ouvrages importants de littérature, d'histoire et de sciences. Le recueil de ses observations critiques sera publié au moins quatre fois par an.

Elle nommera dans son sein, et sous l'approbation du premier consul, un secrétaire perpétuel, qui continuera à faire partie du nombre des quarante membres qui la compo

sent.

Elle pourra élire jusqu'à douze de ses membres parmi ceux des autres classes de l'Institut.

4. La troisième classe sera composée de quarante membres et de huit associés étrangers.

Les langues savantes, les antiquités et les monuments, l'histoire et toutes les sciences morales et politiques dans leur rapport avec l'histoire, seront les objets de ses recherches et de ses travaux; elle s'attachera particulierement à enrichir la littérature française des ouvrages des auteurs grecs, latins et orientaux, qui n'ont pas encore été traduits. Elle s'occupera de la continuation des re cueils diplomatiques.

Elle nommera dans son sein, sous l'approbation du premier consul, un secrétaire perpétuel qui fera partie du nombre des quarante membres dont la classe est composée.

Elle pourra élire jusqu'à neuf de ses mem→ bres parmi ceux des autres classes de l'Institut.

Elle pourra nommer soixante correspondants nationaux ou étrangers.

5. La quatrième classe sera composée de vingt-huit membres et de huit associés étrangers.

Ils seront divisés en sections, désignées et composées ainsi qu'il suit :

Peinture, dix membres.
Sculpture, six idem.
Architecture, six idem.
Gravure, trois idem.

Musique (composition), trois idem.

Elle nommera, sous l'approbation du pre

mier consul, un secrétaire perpétuel, qui sera membre de la classe, mais qui ne fera point partie des sections.

Elle pourra élire jusqu'à six de ses membres parmi ceux des autres classes de l'Institut.

Elle pourra nommer trente-six correspondants, pris parmi les nationaux ou les étrangers.

6. Les membres associés étrangers auront voix délibérative seulement pour les objets de sciences, de littérature et d'arts; ils ne feront partie d'aucune section, et ne toucheront aucun traitement.

7. Les associés républicoles actuels de l'Institut feront partie des cent quatre-vingtseize correspondants attachés aux classes des sciences, des belles-lettres et des beaux-arts. Les correspondants ne pourront prendre le titre de membres de l'Institut.

Ils perdront celui de correspondants lorsqu'ils seront domiciliés à Paris.

8. Les nominations aux places vacantes seront faites par chacune des classes où ces places viendront à vaquer; les sujets élus seront confirmés par le premier consul.

9. Les membres des quatre classes auront le droit d'assister réciproquement aux séances particulières de chacune d'elles, et d'y faire des lectures lorsqu'ils en auront fait la demande.

Ils se réuniront quatre fois par an en corps d'Institut, pour se rendre compte de leurs

travaux.

Ils éliront en commun le bibliothécaire et les sous-bibliothécaires de l'Institut, ainsi que les agents qui appartiennent en commun à l'Institut.

Chaque classe présentera à l'approbation du gouvernement les statuts et règlements particuliers de sa police intérieure.

10. Chaque classe tiendra, tous les ans, une séance publique, à laquelle les trois autres assisteront.

11. L'Institut recevra annuellement du trésor public quinze cents francs pour chacun de ses membres non associés, six mille francs

pour chacun de ses secrétaires perpétuels; et pour ses dépenses une somme qui sera déterminée tous les ans, sur la demande de l'Institut, et comprise dans le budget du ministre de l'intérieur.

12. Il y aura pour l'Institut une commission administrative, composée de cinq membres, deux de la première classe, et un de chacune des trois autres, nommés par leurs classes respectives.

Cette commission fera régler, dans les séances générales prescrites par l'article 9, tout ce qui est relatif à l'administration, aux

dépenses générales de l'Institut, et à la répe tition des fonds entre les quatre classes.

Chaque classe réglera ensuite l'emploi d fonds qui lui auront été assignés pour dépenses, ainsi que ce qui concerne fr pression et la publication de ses mémors

13. Tous les ans, les classes distribuen des prix, dont le nombre et la valeur or réglés ainsi qu'il suit :

La première classe, un prix de trois francs;

La seconde et la troisième classe, cha un prix de quinze cents francs;

Et la quatrième classe, de grands pris peinture, de sculpture, d'architecture et a composition musicale. Ceux qui auront re porté un de ces quatre grands prix s envoyés à Rome et entretenus aux frasc gouvernement.

14. Le ministre de l'intérieur est charge l'exécution du présent arrêté, qui sera u séré au Bulletin des lois.

sous cet

La suppression de la classe des s ces morales et politiques, dit M. T sot, fut un trait de lumière pour to les esprits attentifs et éclaires. On doit pas oublier de remarquer ici espèce d'anomalie qui paraîtrait fermer une contradiction. Le homme qui accordait la plus haute tection aux sciences, qui pressait plication de leurs découvertes à tous les besoins des peuples et des gouverne ments, le même homme qui, tains rapports, favorisait de toute sa puissance l'amélioration de l'état social, détournait violemment les esprits des études morales et politiques. Il avait sans doute appris de bonne heure que l'astronomie, la physique, les mate matiques, la chimie, l'histoire nature. et les autres connaissances de la me famille, peuvent s'allier dans le car! avec l'indifférence pour la liberte, gués l'ignorance des choses politiques laisser dans les esprits les plus dist l'expérience lui avait révélé qu'il ne restait plus de temps pour la liberté 1 hommes même supérieurs, absorbe dans la profonde méditation des phe nomènes de la nature et dans la co templation des mondes. L'événement a justifié la justesse de ce calcul, trop p turel au pouvoir. Sous l'empire, sciences prirent un développement in mense; l'esprit de liberté resta station naire, au lieu de faire des progrès. Na

oléon n'oubliait rien, même au milieu es travaux de la guerre et des embaras du gouvernement de l'Europe. Dans les murs de Moscou, qui couvait acore l'incendie, il donnait son attenon à la réorganisation des théâtres, omme il approuvait la nomination d'un rofesseur du collège de France, la veille e la bataille de Dresde; de même, du nd de l'Espagne ou à Vienne, il avait 's yeux sur l'Institut. Toutefois, il ne tyrannisait pas, comme le chancelier éguier avait tyrannisé les académies pres la mort de Richelieu; il ne dictait is non plus les choix ou les refus de Institut, à l'exemple de Louis XIV, i voulait gouverner partout, même à Académie. Napoléon n'imposait pas à Académie des médiocrités à la place s hommes distingués. Au contraire, aimait à prendre partout l'élite des telligences et des réputations, qu'il ppliquait à enchaîner par des honurs et des bienfaits.

Un arrêté des consuls, en date du 26 ivier 1803, contient la nomination s membres des différentes classes. Le Im de Bonaparte s'y trouve, dans la emière classe, entre ceux de Jacques érier et de Ferdinand Berthoux. Cette ême année, les membres de la deuxième isse parurent vouloir s'occuper de prérer la nouvelle édition du Dictionire de l'Académie; et ils demandeit au ministre trente exemplaires de dernière édition, afin que chaque mbre pût en avoir un à sa disposi

n.

En 1804, par un décret daté du pas d'Aix-la-Chapelle, le 11 septembre, npereur institua les prix décenux. Ces prix, au nombre de neuf, la valeur de 10,000 fr. chacun, deent être distribués de la propre main l'empereur, de dix ans en dix ans, à tir de l'an XVII, aux auteurs des rages, inventions ou établissements plus remarquables, publiés ou cons, du 18 brumaire an vII (1798) au brumaire an XVII (1808). Un jury, nposé des secrétaires perpétuels des tre classes de l'Institut et des quatre sidents en fonctions, était chargé les décerner.

Jn décret impérial institua, en 1805, s la deuxième classe, la commission

du Dictionnaire de la langue française, dont les premiers membres furent Morellet, Sicard, Boufflers, Arnaud et Suard.

En 1806, une commission des inscriptions et médailles fut de même instituée, dans la troisième classe, pour la numismatique et les monuments de l'empire; et l'Institut, qui jusque-là avait porté le titre d'Institut national, prit dans son Annuaire celui d'Institut de France. Il n'est désigné, dans l'Annuaire de 1807, que sous le titre d'Institut des sciences et des arts. Cette même année (1807), un décret du 25 avril institua deux commissions pour la rédaction d'un Dictionnaire de la langue des beaux-arts, et pour la continuation de l'Histoire littéraire de France.

Le 8, le 20, le 25 février, et le 5 mars 1808, les secrétaires perpétuels et les présidents de l'Institut présentèrent à l'empereur, siégeant en son conseil d'État, les rapports des quatre classes sur les progrès des sciences mathématiques et physiques, de la litté rature française, de l'histoire et de la littérature ancienne, et des beaux-arts, depuis 1789.

En 1811, l'Institut prit enfin le titre d'Institut impérial, et l'on vit s'y organiser de nouvelles commissions chargées de la continuation du recueil des notices et extraits des manuscrits, et de celui des historiens de France.

L'Institut devint royal en 1814, et adopta pour ses jetons et ses médailles une Minerve, dont le casque eut pour cimier un serpent au lieu d'un hibou. Il reprit, après le 20 mars 1815, le titre d'impérial, et dans l'Annuaire qui parut à cette époque, on lut en tête de la liste des membres, ces mots : l'empereur protecteur. La collection des mémoires publiés jusqu'à cette époque forme 25 volumes in-4°, dont 14 pour la classe des sciences physiques et mathématiques, 5 pour la classe des sciences morales et politiques avant sa suppression, 5 pour la classe de littérature et beaux-arts, 3 pour la base du système métrique, et 2 pour les savants étrangers.

A la seconde restauration, l'Institut

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