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Mémoires du duc de Guise, tom. LV et LVI. du maréchal de Grammont, tom. LVI et LVII.

du maréchal Du Plessis, t. LVII, de M. de***, tom. LVIII et LIX.

de P. de La Porte, tom. LIX.
d'Omer Talon, tom. Lx à LXIIL

- pour servir à l'histoire de Louis XIV, par l'abbé de Choisy, tom. LXIII.

- du chevalier Temple, tom. LXIV. Histoire de madame Henriette d'Angleterre, par madame de la Fayette.— Mémoires de la Cour de France, pour les années 1688 et 1689, par madame de la Fayette. de Lafare, tom. LXV.

Mémoires du maréchal de Berwick, tom.

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Table générale et analytique des Mémoires, par M. Delbare, tom. LXXVIII.

A ces trois collections on a coutume d'ajouter les Mémoires du duc de Saint-Simon, en 21 vol. in-8° (182931), ainsi que les Mémoires relatifs a la Révolution française, publiés par MM. Berville et Barrière (1820-26, 56 volumes in-8°). Peu de temps avant la révolution, en 1785, avait commencé à paraître une Collection de mémoires particuliers relatifs à l'Histoire de France, dont 72 volumes ont été publiés, et qui contiennent une grande partie des Mémoires de la collection Petitot; mais celle-ci lui a fait perdre tout son prix.

Nouvelle collection de Mémoires pour servir à l'histoire de France, depuis le treizième siècle jusqu'à la fin du dix-huitième, par MM. MICHAUD et POUJOULAT. Elle a commencé à paraître en 1836, et est aujourd'hui terminée. Elle contient trois séries, savoir :

PREMIÈRE SÉRIE, 12 VOLUMES.

TOME 1.-Geoffroy de Ville-Hardouin.Henri de Valenciennes. Joinville.-JeanPierre Sarrasins.-Extrait des historiens arabes. Bertrand du Guesclin. - Christine de Pisan (1e partie).

TOME II. - Christine de Pisan (2o et 3o parties). Boucicaut. Jean-Juvénal des Ursins. Pierre de Fenin. Journal d'un Bourgeois de Paris (1'e partie).

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TOME III. Mémoires concernant la Pucelle d'Orléans.-Richemont. Florent d'Iliers. Journal d'un Bourgeois de Paris (20 partie). · Olivier de la Marche. - Jacques du Clercq.

TOME IV. - Philippe de Comines.--Jean de Troyes. Guillaume de Villeneuve.-Panégyrique de Louis de la Trémoille.-Bayard. TOME V. - Fleurange.-Louise de Savoie. - Guillaume et Martin du Bellay.

-

TOME VI. François de Lorraine, duc de Guise.-Condé.-Puget.

TOME VII. Blaise de Montluc.-François de Rabutin.

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Madame de Caylus. TOME IX. Villars. Trouin.

TOME X.

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Berwick.

Torcy. Forbin.-Duguay

Mémoires politiques et militaires (Noailles ). · Duclos. Madame de Staal.

A ces collections nous devons ajouter encore celle des ouvrages publiés par

la SOCIÉTÉ De l'histoire de FRANCE, et qui se compose aujourd'hui de 17 vol in-8°, dont voici le détail :

L'Ystoire de li Normant, et la Chronique de Robert Viscar, par Aimé, moine du Mont-Cassin, 1 vol.

Histoire ecclésiastique des Francs, par Grégoire de Tours, texte et traduction en regard, 4 vol.

Lettres du cardinal Mazarin à la reine, I vol.

Mémoires de Pierre de Fénin, 1 vol.

La conqueste de Constantinople, par Villehardouin, 1 vol. avec carte.

Orderici Vitalis Historia ecclesiastica, t. I et 11.

Correspondance de l'empereur Maximilien avec Marguerite sa fille, 2 vol.

Histoire des ducs de Normandie et des rois d'Angleterre, suivie du roman de Ham, 1 vol. Mémoires de Philippe de Commynes, nouvelle édition revue sur les manuscrits de la bibliothèque royale, tome 1.

OEuvres complètes d'Eginhard, réunies pour la première fois et traduites en français avec notes, variantes et table générale, exte et traduction en regard, tome 1.

Lettres de Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier, reine de Navarre, 2 vol. Mémoire du comte de Coligny-Saligny,

1 vol.

Procès de condamnation et réhabilitation de Jeanne d'Arc, tome 1.

Enfin, nous devons aussi une mention aux Archives curieuses de l'histoire de France, publiées par MM. CIMBER et DANJOU, en deux séries, chacune de 15 volumes.

Nous avons parlé, à l'article que nous avons consacré aux COMITÉS HISTORIQUES, de la Collection de documents inédits, publiée sous les auspices du ministre de l'instruction publique. Nous dirons seulement ici, qu'il est à regretter qu'on y ait admis quelques documents d'un intérêt médiocre, dédaignés avec raison jusqu'à présent, et qui n'apportent aux études historiques aucun élément nouveau.

Outre les collections spéciales, il y a encore divers recueils importants où se trouvent dispersées un grand nombre de pièces originales; nous citerons LABBE, Nova Bibliotheca manuscriptorum; d'ACHERY, Spicilegium; MABILLON, Vetera analecta; Baluze, Miscellanea; MARTENNE et DURAND,

Thesaurus anecdolorum; Mémoires de l'Académie des inscriptions et bel les-lettres; Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque du roi. D'autres recueils périodiques doivent aussi être mentionnés pour les articles sérieux qu'on y trouve; telles sont la Revue des deux mondes, la Revue rétrospective, et la Bibliothèque de l'école des Chartes, qui est exclusivement consacrée à l'histoire de France.

Enfin, nous devons signaler encore les grandes histoires de province, telles que celles de Lorraine, par D. CALMET; de Bretagne, par D. LOBINEAU; de Languedoc, par D. VAISSETTE; de Bourgogne, par D. PLANCHER; et les histoires des principales abbayes, qui présentent dans les pièces justificatives un grand nombre de documents originaux. Ces textes, que la lecture la plus infatigable n'épuiserait pas dans la plus longue vie, étaient encore inédits pour la plupart au dix-septième siècle; et déjà un savant les avait fouillés dans tous les sens pour y trouver la lumière et donner le mot de l'énigme du moyen âge. Ce savant, qui s'est élevé jusqu'à la hauteur du génie par la patience et l'instinct toujours sûr des investigations, c'est du Cange, et son prodigieux Glossaire est un véritable pandemonium du passé. Inclinons-nous devant cette science modeste dont notre âge a perdu le secret; inclinons-nous devant du Cange et les Bénédictins qui avaient dans la science cette foi sincère que bien peu d'hommes de nos jours ont su conserver, et qui seule produit les grandes œuvres.

L'histoire ecclésiastique, dans ce passé de la France, n'a pas moins d'importance que l'histoire politique, et nous trouvons dans cette partie de nombreuses collections et des travaux érudits justement célèbres, au premier rang desquels se place le Gallia christiana, ouvrage divisé par métropoles ou archevêchés. Dans chaque métropole sont distribués les évêchés, dans chaque évêché les abbayes, doyennés, chapitres, avec la succession chronologique de tous les évêques, de tous les abbés et des autres chefs de l'Église. Les Annales ecclesiastici du P. LECOINTE, qui forment 8 vol. in-fol., et

s'étendent de 253 à 845, ont été com•posés avec des fragments d'actes et de textes éclaircis par de savantes dissertations qui offrent un véritable modèle de critique. Les Actes et Annales de l'ordre de Saint-Benoit, la collection des Bollandistes, bien qu'elles doivent être considérées comme une histoire générale de la chrétienté, ne sauraient être omises dans notre énumération; car la France y tient une grande place. C'est là qu'il faut chercher, pour l'étude des mœurs du moyen âge et des préoccupations de l'esprit humain aux jours des croyances vives, les matériaux les plus nombreux et les plus singuliers; ce n'est pas seulement le monde idéal, rêvé par les légendaires, qui se revèle avec tous ses mystères dans ces récits qui nous font sourire; c'est aussi le monde vivant du passé, car l'idéal et le réel se confondent sous la plume des agiographes, comme ils se confondent dans la vie. Il importe seulement de distinguer et de bien choisir, ce qui n'arrive pas toujours aux érudits qui vont chercher dans les Bollandistes des inspirations lyriques.

L'histoire ecclésiastique s'éclaire encore des conciles généraux, et spécialement des collections des conciles particuliers de la France, et entre autres du Recueil du P. SIRMOND, publié sous le titre Concilia antiqua Galliæ, cum epistolis pontificum, principum, constitutionibus et aliis gallicanæ rei ecclesiasticæ monumentis (1629, 3 vol. in-fol.). Les statuts synodaux et diocésains et les rituels forment également, pour l'histoire de la discipline ecclésiastique et pour l'histoire des mœurs, une source importante et généralement négligée.

On le voit, dans le passé de la France, si rempli de grandes choses, les documents de toute nature abondent. Ce passé a été fouillé dans tous les temps, et cependant on se plaint de ce que les livres complets et définitifs manquent, et de ce que nous n'avons pas encore une histoire de France vraiment digne de ce nom. Mais il nous semble que c'est une œuvre au-dessus des forces d'un seul homme. Et, d'ailleurs, avant que cette histoire soit possible, il est

encore quelques points qu'il importe d'éclairer par des travaux particuliers. L'histoire du droit reste tout entière à faire; les histoires des villes et des provinces, qui peuvent seules par le détail rendre exacte et sûre une histoire du royaume, ont été jusqu'à ce jour, à de rares exceptions près, écrites d'une manière insignifiante dans les préoccupations exclusives des choses ecclésiastiques, sous l'ancien régime, et dans ces derniers temps, du point de vue étroit des préoccupations locales. La géographie du moyen âge ne compte pas un grand travail d'ensemble. Que les hommes qui se vouent à l'étude du passé tournent donc leur attention vers les questions importantes! C'est là, et là seulement qu'il se trouve encore quelques chances de découvertes: car, malgré le dédain superbe qu'on affiche généralement de nos jours pour les travaux antérieurs, à part les points spéciaux que nous indiquons, il est peu de questions intéressantes qui n'aient été épuisées. Défions-nous donc de cet orgueil irréfléchi qui nous fait croire en toutes choses à notre supériorité absolue sur nos devanciers; n'oublions pas que le dix-neuvième siècle est assez riche pour se montrer généreux, et que les éminents travaux historiques qu'il a produits compteront dans l'avenir au premier rang de sa gloire intellectuelle.

HISTORIOGRAPHES DE FRANCE. Le mot historiographe, qui nous est venu de la langue grecque, ne paraît pas se rencontrer dans les anciens auteurs latins. Au moyen âge il est employé dans le sens de Pictor. Historiographus,

peintre de hystoire, » dit le Glossarium latino-gallicum cité par du Cange. Plus tard, au seizième siècle, il a servi à désigner et désigne encore quelquefois aujourd'hui ceux qui écrivent l'histoire.

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Il est historiographe diligent, » dit Montaigne (Essais, liv. II, ch. 10), en parlant de Guichardin. Mais on entend particulièrement par historiographes les gens de lettres ayant charge d'écrire l'histoire des princes, et pensionnés par eux pour exécuter ce travail. On trouve des traces de leur existence dans les anciennes monarchies d'Orient, et ils se retrouvent dans la plupart des États

modernes. Charles-Quint, rêvant la conquête de la France, en 1536, re-. commanda à Paul Jove de se munir de plumes et d'encre, pour transmettre à la postérité le récit de ses hauts faits. Venise elle-même avait son historiographe, et c'était un noble du sénat qui remplissait cette fonction dans la république. En France, Éginhard, Nithard, Joinville, Froissart, les religieux de Saint-Denis, Alain Chartier, Nicole Gilles, Philippe de Comines, peuvent, sous plusieurs rapports, recevoir le nom d'historiographes de France. On voit dans les lettres de Louis XI, que ses notaires, ses secrétaires, étaient particulièrement institués pour rédiger en bon style l'histoire des nobles et louables faits qui pouvaient se passer dans le royaume. Enfin, Jean d'Auton et Denys Sauvage ont pris la qualité d'historiographes, et comme tels ont reçu des bienfaits de plusieurs rois. Cependant il n'existait point encore de charge fixe d'historiographe donnant droit à des appointements déterminés; c'est sous Charles IX seulement que le brevet décerné par les rois conféra aux historiens appointés par la cour le titre et la charge d'historiographes de France.

Charles Sorel, qui a fait précéder l'histoire de Louis XIII, par Charles Bernard, de quelques pages sur les historiographes de France, établit une distinction très-tranchée entre ces dignitaires et les historiographes du roi. La première charge est unique, dit-il, et bien que ceux qui en sont revêtus n'aient aucune autorité sur leurs confrères, il n'en est pas moins vrai qu'ils sont beaucoup au-dessus d'eux. Il reconnaît ainsi comme se succédant à la place d'historiographes de France du Haillan, Pierre Mathieu et Ch. Bernard. Malheureusement pour ce système, les trois écrivains que nous venons de nommer ne sont pas les seuls qui prennent dans leurs livres ou auxquels les documents contemporains donnent le titre d'historiographes de France pendant qu'ils exerçaient encore leur charge; quelques historiographes sont appelés indistinctement historiographes du roi et historiographes de France. Le titre de conseiller d'État que l'on croyait exclusivement attaché à cette

dernière qualité, accompagne souvent celle d'historiographe du roi. Enfin, les appointements réservés à ces deux prétendues fonctions ne sont pas plus élevés pour celle qu'on regarde comme la plus importante que pour l'autre.

Nous allons essayer de donner une liste aussi complète que possible des historiographes de France et du roi, parmi lesquels on compte plusieurs de nos plus illustres écrivains.

Me Pierre PASCAL, né en 1522, figure dans les registres de l'épargne à la chambre des comptes, en 1561, 1563 et 1564, pour une somme annuelle de 1200 liv. de pension qu'il recevait comme historiographe de France. « Il

sut, dit Duverdier, tirer de l'espargne « 1200 liv. de gages chacun an, pour « faire l'histoire de France, et pour en a tirer bonne espérance, semoit de pe« tits billets portant ces mots : P. Pas« chalii liber quartus rerum a Fran« cis gestarum jaçoit qu'il n'en eût « pas fait seulement six feuillets lorsqu'il mourut. » Sa mort arriva en 1565.

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François de BELLEFOREST, né en 1530, mourut en 1583. Son ouvrage intitulé : << Histoire des neuf rois de « France qui ont eu le nom de Charles, » lui valut de Charles IX la place d'historiographe de France. Belleforest, dans ses Grandes annales et histoire générale de France (1579), prend le titre d'Annaliste du roi.

Bernard de Girard, seigneur DU HAILLAN, historiographe de France, secrétaire du duc d'Anjou frère du roi, et généalogiste de l'ordre du SaintEsprit. Charles Sorel, dans le petit traité cité plus haut, le donne comme le premier historiographe de France; ce serait mêine pour lui, suivant du Haillan lui-même, que cette charge aurait été érigée en titre d'office. Il est porté, de 1571 à 1576, dans les comptes de l'épargne, pour 1200 liv. de pension; nommé plus tard secrétaire du roi et de ses finances, il reçut 600 écus et même 1200. Du Haillan, né vers 1537, mourut en 1610. Il a composé, entre autres ouvrages, une Histoire de France depuis Pharamond jusqu'à la mort de Charles VII, un livre sur l'État et succès des affaires de France, et un Traité des devoirs de l'homme,

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