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influence sur les idées politiques de son temps, et souleva une polémique d'une facherie extrême; mais la critique moderne, en laissant à l'auteur son mérite d'écrivain plein de verve et d'érudit collecteur de textes, a fait à bon droit justice des exagérations et des faussetés de son système. Pasquier, au point de vue de la science positive, est autrement sérieux. Ses Recherches sont divisées en sept livres, où il traite tour à tour de la nation gauloise, de l'invasion des Francs dans la Gaule; des parlements, de l'établissement des cours administratives, telles que la chambre des comptes et la cour des aides; des impôts, des justices royales et seigneuriales, des fiefs et des alleux; de l'Église gallicane dans ses rapports avec l'Église romaine, et des droits respectifs de cette Eglise et des rois de France; des bourgeoisies; de diverses questions de droit; de l'histoire de la poésie et de celle de la langue. Cet ouvrage est rédigé sans ordre et sans méthode; mais on doit rendre à l'auteur cette justice, que s'il n'a pas toujours approfondi les questions qu'il aborde, il a du moins eu le mérite d'entrevoir la plupart de celles qui doivent occuper l'his torien; malgré les progrès de la science moderne, les Recherches de Pasquier ont gardé une certaine valeur.

En traversant le dix-septième siècle, nous rencontrons, pour l'histoire générale de France, MÉZERAI, qui, de son temps, fut l'objet d'une grande admiration. Il peche par défaut d'exactitude, et il avoue lui-même que, pour éviter la fatigue, il s'est abstenu de recourir aux sources. « Il n'a fait souvent, dit le P. Lelong, que copier nos auteurs modernes; c'est ce qui l'a mis hors d'etat de citer en marge les garants de ce qu'il avance, et de suivre en cela l'exemple de Viguier et de Dupleix; s'il se rencontre avec les anciens, ce n'est pas qu'il les ait consultés, car il s'est vanté devant M. du Cange qu'il ne les avait jamais lus.» Cependant Mézerai, en omettant les miracles et les aventures chevaleresques pour raconter des événements nationaux, en occupant le peuple de ses souvenirs, éveilla l'attention et l'intérêt. Son style est dur, inégal, plus vieux même que ne semble le com

porter l'époque où il a vécu; mais ses expressions, ainsi que l'a remarqué d'Aguesseau, sont énergiques, et son histoire semée de traits dignes à la fois du moraliste et de l'historien. Il fait preuve, en toute circonstance, d'une grande liberté d'opinions, et, selon Bayle, c'est l'historien qui flatte le plus le peuple contre la cour.

Parmi ceux qui ont traité, au point de vue dogmatique, la question de nos origines nationales, il faut citer CHANTEREAU-LEFEBVRE et AUDIGIER, qui ont soutenu tous deux, l'un dans son Traité des fiefs, qui parut en 1662, l'autre dans son Origine des Français et de leur empire, que les Francs et les Gaulois n'étaient que des enfants issus d'une même souche, et réunis après une longue séparation. Au-dessus d'eux, et dans un rang beaucoup plus élevé, nous rencontrons le COMTE DE BOULAINVILLERS, esprit absolu et paradoxal, qui a émis, sur les origines et les révolutions du pouvoir en France, des idées neuves et hardies, mais souvent fausses. « Son système, ainsi que l'a remarqué M. Thierry, a deux faces; l'une démocratique, tournée vers la royauté, l'autre aristocratique, tournée vers le peuple. » Et tandis qu'il use, à l'égard du pouvoir royal, d'une liberté sans bornes, il se montre, à l'égard du peuple, d'une indifférence et d'une injustice qui surprennent, même de la part d'un gentilhomme de Louis XIV. Le comte de Boulainvillers admet l'égalité native entre tous les gentilshommes; mais il admet en même temps une sé paration profonde entre la noblesse et les sommités du tiers état. Cette hauteur dédaigneuse lui attira justement plus d'une critique vive. Du reste, dans son Histoire des états généraux, et dans tout ce qui a rapport au rôle de la royauté dans la transformation de la societe française, il se tient beaucoup plus près de la vérité historique que dans son Essai sur la noblesse de

France.

Le P. DANIEL fit paraître, en 1783, une nouvelle Histoire de France, précédée d'une préface sur la manière de traiter cette histoire. Il se proposait avant tout d'être exact, et de reproduire dans son travail la couleur et

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l'aspect véritable du temps qu'il voulait peindre. Mais, ayant assez de science pour éclaircir quelques points de notre histoire, il n'en avait point assez pour l'embrasser tout entière. Sa fermeté d'esprit ne se soutint pas; elle s'affaiblit à mesure qu'il s'éloigne des époques anciennes, les seules sur lesquelles il eût fortement travaillé (*). Il fut vivement critiqué par Voltaire, Mably, Boulainvillers, Millot. On ne saurait cependant, sans injustice, lui contester la gloire d'avoir le premier enseigné la véritable méthode d'une histoire de France. Il est simple et clair, plus exact et plus impartial qu'on ne Je croit généralement, et on ne lui a pas assez tenu compte des recherches laborieuses qu'il s'est imposées pour porter quelque lumière dans l'histoire des Mérovingiens.

Au P. Daniel succéda VELLY. « L'on a peine à s'expliquer, dit M. Thierry, au milieu de la France du dix-huitième siècle, le succès de l'ouvrage de Velly. Il fallait qu'à cette époque la partie la plus frivole du public eût le pouvoir de donner à ses jugements le caractère et l'autorité d'une opinion nationale; car tout se tut, et fut obligé de se taire, devant la renommée du nouvel historien. Les savants même n'osaient le reprendre qu'avec respect de ses méprises géographiques, de ses erreurs de faits, et de la manière dont il travestit les noms propres. » Il a cependant le mérite d'une certaine élégance de style, et ses qualités littéraires, quoique assez ternes, ont suffi pour le faire lire. Il s'était arrêté au tome VIII de son histoire; VILLARET le continua, et conduisit cette histoire depuis 1329 jusqu'en 1469. C'est la partie qui a été le plus louée. Il y a en effet des anecdotes curieuses, des éclaircissements sur les origines des états généraux et du parlement, des observations assez justes sur les rois d'armes, la chevalerie, les progrès du commerce, et l'histoire littéraire. Les sources ont été consultées, et la rédaction est impartiale, mais déclamatoire. GARNIER, à son tour, continua Villaret; mais il n'était pas plus sérieusement savant, et il était encore moins habile (*) Aug. Thierry, Lettres sur l'histoire de France, lettre iv.

écrivain que ses devanciers. La faveur du public s'est à bon droit retirée de l'œuvre de Velly et de celle de ses continuateurs. Les lecteurs sérieux ont également déserté ANQUETIL; mais on consulte avec fruit et l'on cite encore le PRÉSIDENT HÉNAULT, qui a dressé, dans son Abrégé chronologique, une excellente table de l'histoire de France.

L'abbé DUBOS écrivit, vers 1734, l'Histoire critique de l'établissement de la monarchie dans les Gaules. Le but que se propose cet écrivain est de chercher et de trouver une raison d'alliance entre les Francs et les Romains, et il conclut à l'existence et à la durée non interrompue de leurs rapports politiques, fondée sur le voisinage et l'intérêt commun. Toutes les conséquences de la conquête germanique sont reportées au dixième siècle. D'après ce système, la royauté demeure, comme la bourgeoisie, une tradition de la vieille société romaine, et l'on y trouve en germe la belle théorie de M. de Savigny sur la perpétuité du droit romain.

MABLY, qui succéda, au dix-huitième siècle, à l'abbé Dubos, pense, comme Boulainvillers, que la conquête germanique eut pour résultat de fonder dans la Gaule une sorte de république d'outre-Rhin, et comme Dubos, que toutes les institutions des premiers temps disparurent, non par le fait de la conquête et de ses désastres, mais par le fait des envahissements de la noblesse. Mably a cru découvrir, sous le règne de Charlemagne, une sorte de gouvernement constitutionnel, monarchique, démocratique et aristocratique tout à la fois. Son système, du reste, est une véritable mosaïque pour laquelle il emprunte de toutes mains, aux modernes leurs opinions et leurs systèmes, aux anciens leur phraséologie (*). Mably eut cependant un immense succès. Il était encore dans toute sa gloire, lorsqu'une femme, MADEMOISELLE DE LÉZARDIÈRE, s'éprit pour les vieux textes d'une passion enthousiaste, et forma le

(*) Nous renvoyons pour l'appréciation détaillée des divers historiens dogmatiques, à la belle introduction des Récits mérovingieus de M. Thierry, qui nous a, dans cette partie de notre travail, constamment servi de guide.

projet d'écrire une Théorie des lois politiques de la monarchie française. Ce livre, auquel on promettait un succès durable, fut composé sous le règne même de cette vieille monarchie, dont l'auteur avait entrepris d'apprécier les institutions; mais il ne parut qu'en 1790, et l'oubli arriva vite pour une œuvre qui offrait le singulier développement d'un faux système, étayé sur des textes savamment choisis.

Au milieu des grandeurs et des luttes de notre régénération sociale, les inquiétudes du présent étaient trop vives pour que la curiosité des esprits actifs se tournât avec fruit vers un passé qu'on méprisait d'ailleurs. Cependant l'un des acteurs de la révolution, THOURET, écrivit pour l'instruction de son fils, et peut-être pour obéir au besoin qu'il éprouvait de comparer, l'Abrégé des révolutions de l'ancien gouvernement français. On ne trouve dans ce livre aucune idée nouvelle; c'est une sorte de compromis entre le système romain et le système germain de Mably, et il puise son unique intérêt dans les tristes souvenirs qui se rattachent à sa composition. L'auteur en écrivit la dernière page au moment de monter sur l'échafaud.

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Sous l'empire, l'histoire fut stérile comme la poésie. Cependant, le fondateur de la nouvelle monarchie, comprenant tout le parti qu'il pouvait tirer, pour la consolidation de son œuvre, de la puissance des souvenirs, donna ordre au comte de MONTLOSIER d'écrire une histoire de France, et en dressa luimême le programme. Cette histoire devait traiter : 1o de l'ancien état de la << France et de ses institutions; 2o de la « manière dont la révolution était sor<< tie de cet état de choses; 3o des ten«tatives faites pour la combattre ; 4o des << succès obtenus par le premier consul « à cet égard, et de ses diverses restau<< rations. » Le comte de Montlosier se mit à l'œuvre; mais l'histoire ne parut que beaucoup plus tard, et l'auteur apporta dans son livre toutes les passions du comte de Boulainvillers. Il s'y montre enthousiaste du système féodal; toutes les haines de l'émigré contre la révolution de 1789 transpirent dans les récits du passé. Du douzième siècle à

notre temps, il ne voit qu'une lutte entre la bourgeoisie et la noblesse, et la justice et le droit sont toujours de ce dernier côté. C'est moins une histoire qu'une œuvre de controverse politique.

Pendant la révolution et sous l'empire, on avait oublié le moyen âge. Comme cela arrive toujours en pareil cas, il y eut réaction. Mais l'école monarchique de la restauration voulut faire de l'histoire une affaire de parti. Elle tenta de rendre un peu d'éclat au drapeau des Bourbons par les souvenirs de l'oriflamme. Le dix-huitième siècle avait calomnié le moyen âge; l'école monarchique essaya de le poétiser, et M. DE MARCHANGY, qui fut pendant quelque temps le représentant le plus célèbre de cette école, déversa dans la Gaule poétique et dans Tristan le voyageur une sensiblerie romanesque et une phraséologie romantique, qui eurent cependant leur succès, ce qui ne donne pas une grande idée du bon sens de ses admirateurs. Ce mauvais goût, du reste, passa vite. Le moyen âge de convention que Tristan et la Gaule poétique avaient mis en vogue, et qui n'est pas plus vrai que les Romains et les Grecs de mademoiselle de Scudéry, retomba bientôt dans l'opinion publique au niveau des romances de l'empire.

Heureusement, le bon sens a des droits imprescriptibles. Au milieu de nos luttes politiques, une autre génération scientifique avait grandi. Mûrie par de fortes études, et par le spectacle des événements, une nouvelle école allait marcher vers un but commun, et chercher dans nos origines, dans l'étude des vieilles institutions et des vieilles mœurs, la solution des problèmes fondamentaux et les bases de notre histoire nationale. C'est à MM. GUIZOT et THIERRY qu'appartient la gloire d'avoir accompli la révolution historique du dix-neuvième siècle. Doué d'une sensibilité profonde qui s'attache à la vie d'un peuple comme à la vie d'un homme, qui s'émeut de toutes ses douleurs, et le suit avec un intérêt qui ne se fatigue pas, à travers ses destinées, M. Thierry a su rendre aux Francs tous les traits de leur physionomie énergique et sauvage. Dans le premier de ses

livres, les Lettres sur l'histoire de France, il a reconnu et mis à sa place l'affranchissement du douzième siècle. Dans l'Histoire de la conquête d'Angleterre par les Normands, il a tracé le récit épique de la dernière et de l'une des plus importantes conquêtes territoriales accomplies au moyen âge; et, en suivant dans ses péripéties diverses la lutte des vainqueurs et des vaincus, il a donné un sens à des événements qui, jusqu'à lui, étaient restés inexpliqués dans l'histoire de la Grande-Bretagne. Il nous fait comprendre pour la première fois, dans les Récits des temps mérovingiens, les rois et les hommes de la première race, les habitudes de leur vie intime, leurs crimes et leur piété sauvage. Enfin, dans ces divers travaux, poursuivis au milieu des souffrances physiques, M. Thierry s'est montré constamment un critique éminent quand il avait à rectifier, à discuter les opinions émises avant lui, un érudit infatigable dans l'investigation des sources, et, ce qui est bien plus rare, un grand écrivain, et, sans contredit, le premier narrateur de notre époque.

M. Guizot a traité l'histoire de France d'après un procédé qui rappelle Montesquieu, non par la forme du style, mais par la manière de comprendre les institutions. Ce qui distingue son talent, c'est l'esprit généralisateur et la vue d'ensemble qui est la pure abstraction des faits réels. Sa haute intelligence embrasse tout à la fois les institutions et les idées, la philosophie, le mouvement intellectuel, l'histoire du peuple, de l'Église et de la royauté. Son analyse, qui saisit toujours les sommités des questions, est inattaquable aux yeux de l'érudition la plus minutieuse; et si la théorie du progrès continu peut paraître à quelques esprits contestable en certains points, on ne saurait lui refuser cette gloire d'avoir constitué pour l'histoire de France une philosophie qui ne se perd pas, comme celle de Herder ou de Vico, dans les spéculations d'une métaphysique souvent inextricable, ou dans des théories qui forcent le sens des événements pour étayer un système préconçu.

Auprès de ces deux noms, Thierry et Guizot, nous retrouvons les noms

de MM. de SISMONDI, GUÉRARD, FAURIEL, DAUNOU, MICHELET, AMÉDÉE THIERRY, RAYNOUARD, DE BARANTE, MICHAUD, MONTEIL et CHATEAUBRIAND. M. de Chateaubriand qui a jeté, suivant l'expression d'un écrivain qui l'admire malgré la différence des opinions, la magnifique_tenture de sa parole sur l'ossuaire de la noblesse et du clergé, s'est montré fidèle, dans ses Études historiques, à ses sympathies monarchiques, mais sans jamais cesser d'être impartial, et il a déguisé heureusement, par la grandeur du style et de l'idée, ce qu'il y a parfois d'incomplet dans l'étude positive et la connaissance des textes. MM. Daunou et Fauriel nous paraissent représenter les dernières traditions de l'esprit du dix-huitième siècle, si net, si compréhensif, mais dégagé d'exagérations injustes et appuyé sur la science la plus solide et la plus étendue. M. Michelet, coloriste habile, érudit spirituel, a présenté, sous une forme quelquefois un peu paradoxale, une foule d'aperçus élevés, qui jettent un nouveau jour sur un grand nombre de questions. M. Michaud, dans l'Histoire des Croisades, a donné un livre un peu lent, peutêtre, qui manque d'élévation en certaines parties, mais qui est digne d'estime sous le rapport de l'érudition positive. M. Guérard, qui, par malheur pour la science, a trop peu publié jusqu'à ce jour, a donné sur la géographie historique de la France du moyen âge, l'état des personnes et des terres et des différentes classes de la societé sous les deux premières races, des travaux où l'on retrouve, avec le savoir exact et sûr et la patience des Bénédictins, toute la pénétration de la critique moderne. M. de Barante a obtenu un succès de vogue par son Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1364-1477). Il a en effet déployé dans cet ouvrage de précieuses qualités; quelques esprits difficiles prétendent cependant qu'au lieu d'un livre original il n'a composé qu'une habile traduction des chroniqueurs. M. Amédée Thierry a donné dans son Histoire des Gaulois, comme l'a dit un historien dont le jugement fraternel a été ratifié par le public, un de ces

ouvrages d'érudition forte et consciencieuse où les textes sont épuisés et qui restent comme le dernier mot de la science; et ce travail sur nos origines se complète en ce moment par le tableau de la Gaule sous la domination romaine.

Quant à M. de Sismondi, il a été jugé par M. Guizot, qui reproche à 'Histoire des Français d'être incomplète comme exposition critique des institutions, du développement politique et du gouvernement de la France; d'être également incomplète sous le rapport de l'histoire des idées, et de laisser quelquefois entrevoir, dans le récit des événements du passé, la réaction des opinions contemporaines. Mais à part ces restrictions, M. Guizot reconnaît que, comme tableau des vicissitudes de l'état social, des rapports des différentes classes entre elles, de la formation progressive de la nation française et du récit des événements, l'ouvrage est des plus distingués. Enfin, apres ces noms, on peut encore citer MM. HENRI MARTIN et TH. LAVALLÉE; le premier, en effet, a tiré un parti habile des sources originales et des travaux spéciaux qui ont été publiés sur l'histoire de France, et l'ouvrage du second a obtenu le succès le mieux mé rité. Tous deux ont écrit avec le sentiment de la dignité nationale, et une haute intelligence du rôle de la France dans l'histoire de l'humanité. Il est beaucoup d'autres livres encore que nous aurions à juger s'il s'agissait d'épuiser la liste bien longue de tous les écrivains qui ont remué depuis quelques années la poussière de notre histoire (*). Mais

(*) Dans cette énumération rapide nous avons du nécessairement omettre bien des choses; nous mentionnons ici en note quelques-unes des monographies les plus remarquables sur des époques particulières de notre histoire et sur quelques points spéciaux :

D'ANVILLE, Notice sur l'ancienne Gaule.HADR. VALESI1, Notitia Galliarum. —WALCKENAER, Géographie ancienne, historique et comparée des Gaules.- LEBUEROU, Histoire des institutions mérovingiennes. 1842. GAILLARD, Histoire de Charlemagne. CH. LÉVÊQUE, La France sous les cinq premiers Valois. GAILLARD, Histoires de la

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nous aurions à enregistrer trop de livres oubliés sans retour, et dont on ne sait plus même les titres après quelques années. Bornons-nous à dire qu'on retrouve pour l'histoire de France, dans les écrivains des étages inférieurs, toute la confusion des idées et des passions contemporaines; mais heureusement la rivalité de la France et de l'Angleterre, et de la rivalité de la France et de l'Espagne. DUCLOS, Histoire de Louis XI. GAILLARD, Histoire de François 1er. J. A. DE THOU, grand auteur, fidèle historien, » dit Bossuet; son Histoire universelle de 1543 à 1607, est un des plus beaux monuments historiques élevés parmi les modernes.LACRETELLE, Histoire de France pendant les guerres de religion. CH. LABITTE, De la démocratie chez les prédicateurs de la ligue. 1841. ANQUETIL, L'Esprit de la ligue.PREFIXE, Histoire de Henri IV. BAZIN, Histoire de Louis XIII. SAINT-AULAIRE, Histoire de la Fronde. - VOLTAIRE, Siècle de Louis XIV. ANQUETIL, Louis XIV, sa cour et le régent. LACRETELLE, Histoire de France pendant le dix-huitième siècle. SAVARIN, Chronologie des états généraux, Paris, 1615. Histoire de la pairie de France et du parlement de Paris, par D. B. 1753. Le P. DANIEL, Histoire de la milice française.-GODEFROY, Le Cérémonial franancienne chevalerie.-MENESTRIER, Origine DE SAINTE-PALAYE, Mémoires sur des armoiries. MONTFAUCON, Les Monuments de la monarchie française. WILLEMIN, Monuments français inédits pour servir à l'histoire des arts, des costumes, etc. DU SOMMERARD, Les arts au moyen åge. LAFERRIÈRE, Histoire du droit fran

çais.

-

cais. LONGUEVAL, Histoire de l'Eglise gallicane. Histoire littéraire de la France, commencée par les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur, et cootinuée par l'Académie des inscriptions et belles - lettres. Histoire littéraire de la France, par M. AMPERE, abrégé bien fait de l'ouvrage précédent. - Le P. LELONG, Bibliothèque historique de la France, augmentée en 1768, par plusieurs savants, sous la direction de FEVRET DE FONTETTE; réper toire complet des sources de l'histoire de France; monument de bibliographie aussi remarquable par l'ordre et l'exactitude que par l'étendue du plan. LORENZ, Summa historia gallo-franciæ civilis et sacræ, 1790, 4 vol. in-8°; abrégé chronologique de l'his toire de France, avec l'indication des principales sources à consulter sur chaque fait.

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