Histoire générale et impartiale des erreurs, des fautes et des crimes commis pendant la révolution française: à dater du 24 août 1787; contenant le nombre des individus qui ont péri par la révolution, de ceux qui ont émigré, et les intrigues des factions qui pendant ce tems ont désolé la France, Volume 4

Voorkant
Faubourg-Germain, 1797
 

Geselecteerde pagina's

Overige edities - Alles bekijken

Veelvoorkomende woorden en zinsdelen

Populaire passages

Pagina 62 - Tous les décrets que l'assemblée nationale a rendus pour renforcer nos troupes sont annulés par le refus de sanction , ou par des lenteurs perfides. Et l'ennemi s'avance à grands pas; tandis que des patriciens commandent les armées de l'égalité ; tandis que nos généraux quittent leur poste en face...
Pagina 63 - Par un reste d'indulgence nous aurions désiré pouvoir vous demander la suspension de Louis XVI tant qu'existera le danger de la patrie; mais la constitution s'y oppose: Louis XVI invoque sans cesse la constitution; nous l'invoquons à notre tour, et nous demandons sa déchéance. » Cette grande mesure une fois prise , comme il est trèsdouteux que la nation puisse avoir confiance en la dynastie actuelle, nous demandons que des ministres...
Pagina 138 - Une partie du peuple va se porter aux frontières , une autre va creuser des retranchements, et la troisième, avec des piques, défendra l'intérieur de nos villes.
Pagina 139 - Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, Messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace^ toujours de l'audace, et la France est sauvée.
Pagina 63 - Constitution ; nous l'invoquons à notre tour et nous demandons sa déchéance. « Cette grande mesure une fois portée, comme il est très-douteux que la nation puisse avoir confiance en la dynastie actuelle, nous demandons que des ministres solidairement responsables, nommés par l'Assemblée nationale, mais...
Pagina 138 - Messieurs, pour les ministres d'un peuple libre, d'avoir à lui annoncer que la patrie va être sauvée. Tout s'émeut, tout s'ébranle, tout brûle de combattre. Vous savez que Verdun n'est point encore au pouvoir de nos ennemis.
Pagina 59 - France entière, nous l'accuserons sans amertume comme sans ménagements pusillanimes. Il n'est plus temps d'écouter cette longue indulgence qui sied bien aux peuples généreux, mais qui encourage les rois au parjure; et les passions les plus respectables doivent se taire quand il s'agit de sauver l'État.
Pagina 61 - Des directoires de départements coalisés osent se constituer arbitres entre l'Assemblée nationale et le roi. Ils forment une espèce de Chambre haute éparse au sein de l'empire; quelquesuns même usurpent l'autorité...
Pagina 59 - Paris, sa prédilection pour les nobles et les prêtres, l'aversion qu'il témoignait au corps du peuple, l'Assemblée nationale constituante outragée par des valets de cour, investie par des hommes armés, errante au milieu d'une ville royale, et ne trouvant d'asile que dans un jeu de paume. Nous ne vous retracerons pas...

Bibliografische gegevens