Poésies nouvelles de Alfred de Musset, 1836-1852Charpentier, 1857 - 281 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
adieu aime ALFRED DE MUSSET amant âme amour baiser beau beau sein beauté belle berce blanc blasphème Boccace bonheur bras brisé chanson chanter CHARLES NODIER charmant chère ciel cieux cœur contredanse désert Dieu dieux dire divin dormir douce douleur doux DUPONT DURAND enfant Épicure Est-ce éternel femme fleur front gaiement génie gloire hasard Hélas homme ici-bas immortelle J'ai J'aime j'en j'étais jamais jeune jeunesse joie jour l'amour l'ange de ténèbres l'aurore l'espérance laisse Lamartine larmes lèvres LYDIE main maîtresse mélancolie mère Mimi Pinson misère monde mort mourir murmure MUSE noir nuit oiseau de passage ombre pâle parler Parthénon passé pauvre pensée pieds pleurs poëte Praxitèle qu'un regard reste rêve Rhin allemand rien RODOLPHE Rolla rose Saint-Blaise sais sang sentir seul soir soleil sombre songe SONNET souffrir soupir sourire souvenir t'en terre Titien tombe tombeau tremblant triste vent Vénus verveine veux vieux voile voix yeux zéphyr ᎪᏞᏴᎬᎡᎢ
Fréquemment cités
Page 163 - J'admirais quel amour pour l'âpre vérité Eut cet homme si fier en sa naïveté, Quel grand et vrai savoir des choses de ce monde, Quelle mâle gaîté, si triste et si profonde Que, lorsqu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer!
Page 1 - REGRETTEZ-VOUS le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ' ; Où Vénus AStarté ', fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 49 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 85 - L'homme, par tout pays, en a bien vite assez. II O Maria-Félicia ! le peintre et le poète Laissent, en expirant, d'immortels héritiers ; Jamais l'affreuse nuit ne les prend tout entiers. A défaut d'action, leur grande âme inquiète De la mort et du temps entreprend la conquête, Et, frappés dans la lutte, ils tombent en guerriers.
Page 45 - Pourquoi mon cœur bat-il si vite ? Qu'ai-je donc en moi qui s'agite Dont je me sens épouvanté ? Ne frappe-t-on pas à ma porte ? Pourquoi ma lampe à demi morte M'éblouit-elle de clarté ? Dieu puissant ! tout mon corps frissonne.
Page 98 - Il est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne. Tous vous avez souffert, le reste est oublié. Si le ciel est désert, nous n'offensons personne ; Si quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en pitié...
Page 71 - L'homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. C'est une dure loi, mais une loi suprême, Vieille comme le monde et la fatalité, Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême, Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté. • Les moissons pour mûrir ont besoin de rosée ; Pour vivre et pour sentir, l'homme a besoin des pleurs ; La joie a pour symbole une plante brisée, Humide encor de pluie et couverte de fleurs.
Page 186 - J'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place à jamais sacrée, O la plus chère tombe et la plus ignorée Où dorme un souvenir ! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main, Alors qu'une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur...
Page 46 - Viens, tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire Te ronge, quelque chose a gémi dans ton cœur; Quelque amour t'est venu, comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur.
Page 19 - Quand on est pauvre et fier, quand on est riche et triste, On n'est plus assez fou pour se faire trappiste; Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.