Les Géorgiques

Voorkant
Bleuet, 1789 - 191 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 161 - est sa patrie ; et, dans ce même jour, Vers ces bords fortunés il hâte son retour. Les nymphes, les tritons, tous, jusqu'au vieux Nérée, Respectent de ce dieu la science sacrée...
Pagina 21 - Un jour le laboureur, dans ces mêmes sillons Où dorment les débris de tant de bataillons, Heurtant avec le soc leur antique dépouille, Trouvera, plein d'effroi, des dards rongés de rouille, Verra de vieux tombeaux sous ses pas s'écrouler, Et des soldats romains les ossements rouler.
Pagina 116 - Son cœur n'est attristé de pitié ni d'envie ; Jamais aux tribunaux, disputant de vains droits, La chicane pour lui ne fit mugir sa voix : Sa richesse, c'est l'or des moissons qu'il fait naître: Et l'arbre qu'il planta chauffe et nourrit son maître.
Pagina 142 - N'ont jamais dans leur sang fait couler leurs poisons : Leurs mets, c'est l'herbe tendre et la fraîche verdure; Leur boisson, l'eau d'un fleuve ou d'une source pure; Sur un lit de gazon ils trouvent le sommeil , Et jamais les soucis n'ont hâté leur réveil. Pour...
Pagina 89 - D'un nuage sanglant tu voilas ta lumière ; Tu refusas le jour à ce siècle pervers ; Une éternelle nuit menaça l'univers. Que dis-je ? tout sentoit notre douleur profonde, Tout annonçoit nos maux, le ciel, la terre et l'onde, Les hurlements des chiens et le cri des oiseaux. Combien de fois l'Etna, brisant ses arsenaux, Parmi des rocs ardents, des flammes ondoyantes, Vomit en bouillonnant ses entrailles brûlantes ! Des bataillons...
Pagina 80 - Tisiphone , Mégère , Et vous , fameux Titans, géants audacieux, Que la Terre enfanta pour attaquer les cieux : Trois fois , roulant des monts ^ arrachés des campagnes . Leur audace entassa montagnes sur montagnes, Ossa sur Pélion, Olympe sur Ossa; Trois fois , le foudre en main , le dieu les renversa. Au...
Pagina 139 - Noricie, ô lieux jadis si beaux, Empire des bergers, délices des troupeaux, C'est vous que j'en atteste : hélas ! depuis vos pertes , Vous n'offrez plus au loin que des plaines désertes. , Là, l'automne , exhalant tous les feux de l'été , De l'air qu'on respirait souilla la pureté, . Empoisonna les lacs, infecta les herbages, Fit mourir les troupeaux et les monstres sauvages.
Pagina 164 - Rhodope en gémit , et l'Ebre en murmura. Son époux s'enfonça dans un désert sauvage: Là, seul, touchant sa lyre, et charmant son veuvage, Tendre épouse ! c'est toi qu'appelait son amour , Toi qu'il pleurait la nuit, toi qu'il pleurait le jour. C'est peu : malgré l'horreur de ses profondes voûtes...
Pagina 45 - ... c'est lui qui les dompte, les plie à son gré; qui rajeunit les mots antiques, naturalise les nouveaux, transporte les richesses d'une langue dans une autre, rapproche leur distance, les force, pour ainsi dire, à sympathiser...

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